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CHRONIQUE / REVIEW

Esthesis

Out Of Step

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Releases information

Release date:

October 31, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Misty Tones

France

Alain Massard - November 2025

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

ESTHESIS groupe né en 2013 sous l’impulsion d’Aurélien GOUDE, multi-instrumentiste baignant dans le rock prog : PINK FLOYD, PORCUPINE TREE et AIRBAG comme références. Une ambiance cinématique, intimiste sur MASSIVE ATTACK, de longues envolées spleen sur THE CURE où l’émotion prend le pas sur la technique, paradoxal. Ce 3e opus de post-rock alternatif expérimente la mélancolie futuriste, froide, industrielle; de l’électro, du trip hop lorgnant les 90 et NINE INCH NAILS, le t-shirt d’Aurélien était plus qu’un signe. Une thématique sur le monde inhumain, le numérique schizoïdant incitant au repli maladif et le manque affectif.

« Connection » comme son nom l’indique avec ce sonar introductif; un mid tempo lancinant métronomique, le riff guitare bourdonnant avant le riff heavy. Le vocal limite narratif, un sifflet, pas ordinaire ça avec la montée, la voix plaintive et les instruments en liesse. Le final agressif progressiste, explosif. « The Frame » avec le clavier réverbérant, chargé d’émotion spleen, la voix en arrière confortant l’entame mystérieuse. Le passage au duo vocal en écho sur l’air mélodique et la rythmique en 7/4 pour les puristes amène une atmosphère lascive, envoûtante. Le signe du monde schizoïde nous enfermant de plus en plus se met en place; la dérive sombre, cataleptique avec Arnaud tapant plus que de raison, Aurélien imprimant le climat sombre et un solo de Rémy tout en finesse. « Fractured #1 » avec le 1er des deux instrumentaux, post rock évanescent, ambiant, tribal-world au pad monolithique fleurant les BOF de Peter GABRIEL. « Out of Step » entame convenue, pad et clavier en rock post consensuel, vocal plaintif. Le son monte d’un coup, la guitare accroche l’oreille, le clavier vrombit, tient en haleine. Ce clavier électro dub, noir, provoque les frissons en emmenant la batterie sur des pistes tribales. L’accalmie lancinante, sur PORCUPINE TREE, le rythme avant tout; le son devient éreintant, stressant, palpitant.

« City Lights » au clavier stylé sur ‘Le grand Bleu’, un tantinet sur les SIMPLE MINDS, douceur progressiste avec la dérivation typé 80. Une note dark post wave envahissante maintenant, je pense à THE CURE. Le son évolue sur l’atmosphère cinématique, envoûtante avec ce vocal s’incrustant dans les instruments. « Fractured #2 » pour le second interlude angoissant ou glaçant, spatial, avec des notes médicinales. Un bruit venu d’ailleurs qui fait plaisir, celui de proposer l’escapade rapide comme sur ‘Le Grand Bleu’ j’insiste pour ces claviers gras et voluptueux. « Circus » au beat percussif saccadé, un morceau plus radio édit avec le refrain frais, le ta-da-da facile en contradiction avec l’histoire narrée. Rideau et Mathilde prend place au couplet, plus agréable que sur le refrain. De la violence contenue, une montée finale synth heavy pop telle une coulée de lave. « The Storm » au son velouté primaire, ambiance dark âge fleurant THE CURE, atmosphérique et mystérieuse sur THE GATHERING. Le moment où la lumière passe à l’obscurité, où la trame progressiste se fait jour en continuant le duo vocal, à suivre plus souvent je pense. Le break ambiant prépare l’explosion avec le riff hard, que ça fait du bien, mon rêve est exaucé. La voix de Mathilde osant désormais monter en gamme en nous hypnotisant par ses envolées vocales; le crescendo se met en branle, un son facile augmentant et invitant à la transe avant de décliner sur l’outro intimiste. « Abyss (Bonus Track) » avec l’instrumental linéaire sourd, sournois et souterrain, provenant d’un abysse malfamé hurlant sa détresse du monde déstructuré. Le crescendo enivrant avec la basse et le clavier beuglant leur désarroi.

ESTHESIS a évité le piège de l’album consensuel en proposant cet univers cinématique, contemplatif et envoûtant avec ses airs circonvolutifs, ses pilules musicales pour lutter contre l’enfermement informatique, nous amenant à devenir robot froid devant l’ordinateur. Un album sombre et rempli d’espoir avec ses airs musicaux, véritables paraboles sur notre état gestionnaire. A écouter fort pour profiter du climat introspectif se muant progressivement en lave ardente et gravant un rock post industriel sensible et cathartique. Un son innovant, moderne qui s’éloigne des réminiscences anciennes en proposant une plénitude désolante sur des airs hypnotiques.

PISTES / TRACKS

    1. Connection (5:16)
    2. The Frame (6:14)
    3. Fractured #1 (1:07)
    4. Out of Step (8:27)
    5. City Lights (5:10)
    6. Fractured #2 (1:21)
    7. Circus (4:09)
    8. The Storm (10:51)
    9. Abyss (Bonus Track) (4:46)

    Total: 47’21’’

musiciens / musicians

- Aurélien Goude / Keyboards, vocals
- Marc Anguill / Bass
- Arnaud Nicolau / Drums
- Rémi Geyer / Lead guitar
- Mathilde Collet / Vocals

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