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CHRONIQUE / REVIEW

Cen-Projekt

Dark Clouds

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

December 5, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Allemagne / Germany

Hauriez Pascaline - February 2024

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Quelle fut ma surprise de ne pas voir apparaître le projet CEN-PROJEKT auprès de ses congénères germaniques tels que “Amon düül”, “Birth control”, “Eloy”, “Faust”, “RPWL”, “Tangerine Dreams” et bien d'autres encore lorsque que l'on saisit les mots clés sur les moteurs de recherche “Rock progressif allemand”. Pour autant, Chris Engels est loin d’être un inconnu dans le milieu. Malgré cela peu d’informations circulent sur le susnommé. Serait-ce l’une des raisons pour laquelle peu de gens le connaissent ! Ceci, en dépit de chronique élogieuse ? Ce qui est en soi demeure une énigme, d’autant plus que sa place auprès de ces grands noms ne serait pas usurpée. Quoiqu'on en dise et d'ores déjà, je peux vous confirmer chers “Progueux” que vous détenez un tant soit peu le pouvoir pour qu'il soit à l’effigie de ses pères. Bref, à l’heure où j'écris cette chronique, le quatrième et dernier album de l’année 2023 est déjà paru. Alors, ne serait qu'un instant, tendez l’oreille ! Il pourrait susciter le plaisir à votre appareil auditif. Ainsi, vous serez séduit par ce mélange qui caractérise si bien sa signature sonore. La mélancolie, les basses profondes parfois s’entremêlent aux paysages chatoyants, bucoliques. Les lignes acoustiques, les claviers aériens soulignent un prog raffiné où se pose la voix suave de Chris. Vous serez suspendus aux nappes synthétiques offrant sans cesse une dimension onirique à l’atmosphère. Mais, revenons un instant sur notre personnage.

Derrière le projet CEN-PROJEKT, on trouve à la manœuvre le multi-instrumentiste et prolifique CHRIS ENGELS ; seul maître à bord de l’écriture à la production. Soit dit en passant, l'année 2023 aura été source de créations. Il enchaîne des tas de projets comme : “Tale from Avalon”, “Pride”, ”Human” et d'autres projets sous le patronyme de Chris Angels avec “God Chaos” (War of the World). Je ne saurais vous dire si c'est l’écriture qui inspire sa musique ou le contraire. Dans tous les cas, après un voyage introspectif avec “Human”, ”Dark-Clouds” sera de poursuivre sa quête sur les rapports humains, la relation avec la nature, les relations tumultueuses de la vie etc…

En ouvrant “No Passions” Chris a fait appel à ses talents de compositeur alternant les combinaisons sombres et lumineuses afin de coller au narratif. Il titille l’ouïe dès l’intro par une variété de sons aux tonalités obscures, certes éphémères. S’ensuit des harmoniques aériennes à la guitare acoustique. Les arpèges se propagent dans cette atmosphère chaleureuse et enveloppante. La voix suave de Chris se pose. Subrepticement l’orgue lorgne, impose sa prestance, sa rondeur, assujettie aux douces saccades de la batterie. Les claviers colorent le paysage vers des sonorités mélodieuses, doucereusement progressiste aux réminiscences génégiennes. Cela dit, les diverses variations de nuances laissent néanmoins une impression finalement de sérénité que l'on retrouve également dans “Fleeting Spark” reproduisant pour ainsi dire, le type de construction d’introduire dès l’entame, la guitare acoustique aux arpèges volatiles. Une mélodie lumineuse au chant chatoyant emportée par l’étincelle du texte, derechef la volupté des claviers s'expriment, v'là pas qu'au passage, que le loustique s’octroie l’envie de placer des riffs à la façon Gilmour. Le parfum de la lumière est parfois semé d’embûches. Les relations, les différences, les divisions, les conflits, les discordes s’apparentent au chant morose de Chris dans “Hand in Hand” au côté du Mellotron aux accords majeurs. Bref, un break et la lumière fut. Le chant d’apparence sombre s’illumine aux côtés du synthé et de la section rythmique. Une ambiance champêtre à l'esprit BJH. Après cet élan festif, il prend de la hauteur pour aborder “I Can Fly”. Malgré un début poussif, voir grassouillet les claviers s’illuminent imprégner à mi-parcours par l’esprit de ‘’Animals’’ des FLOYD de surcroît, ils seront embellis dans le final par un super solo à la guitare électrique. Un moment magnifique.

Qu’à cela ne tienne l’envol n’en ai pas à son terme la composition suivante nous transportent dans les airs avec un oiseau mythique, le Phénix, il symbolise la renaissance, il en va de même pour ce titre. Dès l’entame, une variété indifférenciée de sons électro précédent un tourbillon sonore, d’enthousiasme. Crescendo le tempo s'accélère, jusqu'à la belle cassure centrale qui soulage l’ouïe de cette fresque sonore. Dès lors le synthé occupe et colore l’atmosphère aux sonorités seventies puis variant progressivement les motifs pour un final tonitruant, énergique, aux multiples ambiances. Après une mélodie haute en couleur, un retour à la quiétude s’impose. Je ne sais pas si mon audition me joue des tours mais auquel cas, l’idée est judicieuse pour cette ouverture! joindre des sons évanescents afin d’exprimer l’esprit cantique de l’orgue cathédrales pour introduire la balade “In Their Realm of Silence and Hue” ma foi, je trouve cela superbe. La mélodie est mélancolique à souhait, auquel s'associent les sentiments d’un chant investi par le texte dans une tonalité aux ambiances solennelles et cosy, les claviers reprennent des sonorités aux réminiscences génégiens rappelant les années seventies. S’ensuit, “From nothing to life” une mélopée au chant lancinant auxquels viennent s'ajouter les claviers dans une ambiance electro rythmique claire et obscure. Le texte suppute l’idée des méandres de l’âme puis entrevoit la lumière. C’est ainsi que le paysage s’éclaircit, la lumière demeure, les claviers luxuriants envahissent l’espace au côté de la six cordes électrisante et virevoltante. Suit “The boy and his butterfly” qui poursuit le beau voyage musical toujours synonyme de tranquillité avec quelques alternances de tempo bienvenues et 'Dance of existence' clôture l'album par une composition dans la même tonalité que les trois titres précédents.

En résumé Chris Engels fait du Chris Engels. Mais ce dernier opus de l’année 2023 reprend l’esprit des claviers luxuriants de Tony Banks. La variété des sonorités des claviers apporte cette petite touche de lumière dont avait besoin sa musique pour sortir de l’ombre.

PISTES / TRACKS

    01. No Passions (06:16)
    02. Fleeting Spark (06:18)
    03. Hand in Hand (05:01)
    04. I Can Fly (07:15)
    05. The Phoenix (05:08)
    06. In Their Realm of Silence and Hue (06:50)
    07. From Nothing to Life (07:55)
    08. The Boy and His Butterfly (06:00)
    09. Dance of Existence (05:43)

musiciens / musicians

Line Up:
– Chris Engels / Vocals, all instruments.

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