Version Française
Écrire une chronique de livre n’est pas toujours évident! Premièrement on doit lire le livre, ce qui demande énormément de temps (surtout pour moi qui dois prendre mon temps et épeler chaque mot dans ma tête). Ensuite, on doit se demander ce que l’on a appris, ce que l’on en retient, ce que l’on a aimé et ce que l’on a moins aimé. La chronique d’aujourd’hui est celle du livre de David WEIGEL « The Show That Never Ends : The Rise and Fall of Prog Rock ». Je vais tenter de répondre aux quatre questions présentées ici. Ce sera à vous de prendre la décision si vous allez tout comme moi prendre le temps nécessaire pour en faire la lecture.
En préambule, je dois vous préciser que je suis bilingue mais que ma langue maternelle et celle que j’utilise dans la vie de tous les jours est le français. Ce livre est offert en anglais seulement alors cela dit, une première information importante à vous transmettre est que si votre anglais (lecture) n’est pas excellent, voire parfait, je ne vous suggère pas de tenter l’expérience. Ce livre n’est vraiment pas facile à lire. Le format des phrases et des paragraphes, les contextes, les anecdotes, les passages entre celui qui écrit et ceux qui relatent l’histoire, la structure et la cohérence sont d’énormes barrières à la lecture. Après seulement deux pages, je savais que je m’attaquais à un écrit qui allait me donner du fil à retordre. Je ne suis pas du type à plier bagage à la première chicane, alors je suis resté et j’ai continué à lire!
Trois cent vingt pages, publié par WW Norton et doté d’une couverture rigide… ça commence bien! J’avais vraiment hâte de débuter la lecture de ce livre. Je croyais que c’était exactement ce dont j’avais besoin et le goût de lire. Un écrit sur l’histoire du Rock Progressif, sa naissance, sa gloire, ses déboires et sa renaissance. Bref, c’est en réalité un peu ce que nous offre David WEIGEL. Vous vous dites : « ça c’est positif, non? ». En fait, ce n’est pas exactement cela. David est un journaliste et son style d’écriture est très particulier. Il explique en détails certains évènements, certaines anecdotes, mais ne porte pas attention à la fluidité de son écriture. Si vous prenez chaque phrase séparément, elle fait du sens. Mais si vous les collez ensemble, elles sont un peu décousues. De plus, le parcours du Rock Progressif pourrait certainement s’étaler sur de nombreux livres car il est riche d’histoire et ses acteurs sont nombreux. Dans ce livre, il y a beaucoup trop de temps utilisé à décrire les changements de tempos, les notes ainsi que d’autres détails qui font en sorte que vous vous retrouvez à la page 250 et êtes toujours en train de lire sur le début des années 70. Comme je disais plus haut, les acteurs sont nombreux mais seule une poignée de ceux-ci sont mentionnés dans le livre et ils le sont de manière très exhaustive. Si vous voulez en apprendre davantage sur différentes formations, leurs rôles, leurs succès et leur histoire, ce n’est certes pas le bon ouvrage pour cela.
Y a-t-il que du négatif? Absolument pas. J’ai énormément appris et découvert d’anecdotes, différences d’opinions, de changements de musiciens, de la difficulté de se produire soir après soir et dotés d’équipement des plus sophistiqués. Robert FRIPP, Keith EMERSON et certains autres ont une place très importante dans ce livre et ce fut très enrichissant d’en apprendre davantage à leur propos. Vous allez certainement retirer beaucoup d’information que vous ne trouverez pas dans d’autres ouvrages à moins que vous ayez accès à des entrevues datant du début de l’ère Progressive.
Bref, je recommande ce livre surtout à ceux qui ont déjà un très bon bagage dans le sujet. Ce n’est pas le premier livre à lire pour apprendre les bases mais d’avantage un livre pour pousser ses connaissances un peu plus loin. Si vous avez besoin d’un livre tel que « Le Rock Progressif pour les nuls » ce n’est pas le bon ouvrage. J’ai apprécié nombreux passages, je suis heureux de l’avoir lu mais je suis dû pour une lecture un peu plus… amicale.
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GOOGLE Translated Version
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