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CHRONIQUE / REVIEW

Zhorhann

Ainsi Parlait Hominina

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Releases information

Release date:

September 15, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Luminol Records

France

Mario Champagne - October 2023

8,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Un nouveau groupe nommé ZHORHANN est apparu soudainement en septembre dernier au sein de la scène française avec un premier album, et il fut très agréable de découvrir qu’il s’agit ici du fruit d’une des multiples incarnations de Mathieu TORRES (a.k.a. M’Z). Pour rappel, c’est un guitariste et compositeur toulousain, qui produit plus vite que ma capacité d’écoute, qui mélange tous les styles, qui raffole des guitares lourdes, qui ne sait rester en place, et dont l’âme musicienne pourrait très certainement se réclamer de l’union charnelle illicite entre un ZAPPA facétieux et un PETTRUCCI tortureur de cordes, soit un rejeton qui serait tombé dans une marmite en métal où se concocte une potion jazz Prog punk étrange, délirante et « cartoonesque ».

Cependant, sous les airs de farceur déjanté qu’il veut bien se donner, on entrevoit les fibres d’un philosophe sérieux, à la critique acerbe, dont les paraboles musicales arborent des glaçages humoristiques pour mieux faire passer les pilules. Un titre d’album qui fait un clin d’œil au « Ainsi parlait Zarathoustra » de NIETZSCHE, avec huit pièces instrumentales qui veulent dépeindre tous les aspects de la condition humaine, des plus beaux au plus laids, pendant que l’humanité fonce à plein gaz à effet de serre vers son extinction alors qu’elle aurait juste à « vouloir » pour se libérer des chaînes de son style de vie qui la maintiennent dans cette trajectoire qui semble maintenant inéluctable.

Conscient malgré tout que cet album aura sur l’éveil des consciences autant d’effet qu’un pipi de chat dans l’océan, l’équipe de ZHORHANN espère malgré tout faire germer quelques graines de rébellion lucide, sous l’égide d’un Mathieu TORRES qui se montre en grande forme, démontrant son insatiable versatilité qui stimule constamment l’intérêt de ses auditeurs, car il nous pousse à vouloir savoir où ils nous amènera avec son « pick » de guitare original, charmant, virevoltant et destructeur, au sein d’un rock agressif, ludique, déstabilisant mais accrocheur!

Par moment, il nous la fait même en modes BRASSENS et jazz rétro avec ses « anciens filleuls », alliés à une modernité monstrueuse, livrant des contrastes saisissants, y ajoutant une guitare claire où il badine avec un plaisir transmissible, et ce quand il ne joue pas au « guitar hero » qui brandi la carte rythmée et inspirée du mystère. Fidèle à lui-même, les excès comiques de sa personnalité exubérante donnent souvent lieu à des performances un peu « destroy » où il agglutine des divagations clownesques, dont un flamant rose en fait ici les frais, et qui prend des airs de « Roadrunner » sous électrochocs.

Le bonheur vient aussi par l’entremise de performances très martelées de style « hard rock » (écoutez « Egoduc » et « Intro (si si …) »), et aussi quand brille subtilement en toile de fond des ondes de SABBATH (« Dieu puisse siroter le sang »). Quant à « Sweet Acid », une reprise du répertoire M’Z de TORRES, elle déchire carrément, frisant l’alerte nucléaire, alliant puissance dévastatrice et émotions qui sont savamment combinées. Un excellent moment, trop court de cet opus, un opus qui se présente finalement comme un des très bons éléments de la discographie TORRES.

Notez également que TORRES a su drôlement bien s’entourer sur cet album, avec un Heiva ARNAL à la batterie qui dépote (écoutez « Les Filleuls Ancestraux partie 2), et avec la basse précise de Vincent BLANDEAU qui assure. Les trois compères se complètent bien et livrent là une performance valeureuse et divertissante. La production est excellente pour cet album qui contient énormément de surprises et qui doit s’apprécier par plusieurs écoutes successives pour y délecter sa substantifique moelle, soit une invitation au délire électrique fortement marquée du sceau typique de son créateur. Si vous aimez, alors n‘hésitez pas à tenter l’aventure avec ses autres opus tout aussi bruyants, éclectiques et rebelles, œuvres d’un philosophe « métalleux » militant au « pick » sans inhibition. Titres préférés : « L’homme à la tête de gélule », « Les Filleuls Ancestraux - partie 1&2 », « Sweet Acid ». Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1. L'homme à la tête de gélule (9:28)
    2. Les filleuls ancestraux - partie 1 (3:45)
    3. Intro - (si si...) (4:03)
    4. Le flamant rose (3:35)
    5. Les filleuls ancestraux - partie 2 (5:52)
    6. Egoduc (7:28)
    7. Sweet acid (M'Z cover) (3:16)
    8. Dieu sirote le sang (8:16)

Heiva ARNAL - Drums
Vincent BLANDEAU - Bass
Mathieu TORRES – Guitar, Composition & Mastering

musiciens / musicians

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