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CHRONIQUE / REVIEW

Opus Arise

The Network

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Releases information

Release date:

December 2, 2022

Format:

Digital

Label:

From:

Self-Released

Canada

Alain Massard - December 2022

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

OPUS ARISE est un groupe orchestral canadien créé en 2016 avec moult cordes classiques et rythmes métalliques comme armes de guerre musicales. Ils ‘façonnent des paysages sonores succulents jusqu'au chaos dissonant’, j’ai trouvé que ça les résumait bien; c’est leur 4e album qui part sur les contrées des DREAM THEATER, LIQUID TENSION EXPERIMENT, ANIMALS AS LEADERS et surtout BELIEVER.

« Inner Skepticism » part sur un métal prog pêchu, bariolé avant la mise en avant des cellos; d’un coup cela me fait penser à BELIEVER, groupe avant-gardiste ayant exploré cette association en son temps (1993); c’est tonique, branché, électrique et frénétique; le violon final spleen repose un temps. « Electric Jungle » continue sur un air encore plus métallique avec un banjo cyberpunk-country à l’entame, du PANZERBALLETT pour le rythme effréné; break jazzy à mi-parcours, SANTANA, AL DI MEOLA, MAC ALPINE et digression latente mélancolique progressive embrayant sur « Antimatter » fusion alternative des deux sons d’avant; rapide, agressif, extrême au niveau son on dirait un tas de notes enchevêtrées et BELIEVER que j’ai envie de réécouter.

« Digital Soundscape » cinématique, entre BOF des ‘Ailes du Désir’ et un documentaire nippon sur la fabrication de plumes japonaises; ça embraye d’un coup sur un synthé basique, une flûte, un rythme électronique sur la Création que s’amusaient à faire les TANGERINE DREAM à leurs débuts, très beau, loin de leur son du départ. « Reminiscence » continue d’explorer le côté progressif mélancolique basique, les violons et autres cellos se mettant en avant par rapport à l’instrumentation rock; la basse donne le break pour un solo classique instrumental inventif où le côté ordonné revient et donne dans la mélodie.

« Change », percussions en avant et riff cello, on ne rigole plus; ça mitraille, les notes sortent de toute part comme MALMSTEEN le faisait si bien avec sa guitare; air tonitruant, break avec piano presque désaccordé et batterie métronomique; montée finale orchestrale dynamique, plaintive. « Timeshift » revient à un air métal frappé, celui qui te fait bouger sans t’en apercevoir; titre où la guitare se fait remarquer dialoguant de façon adaptée à la complainte des instruments traditionnels, son de BOF mystérieuse; l’air se pose, on est conquis ou habitué; final festif, tzigane, fête foraine alambiquée avant une dernière explosion. « The Unanswered Question » pour le titre où contrebasse et guitare se renvoient les notes, entre spleen et déception; break festif encore et la guitare se fait jour enfin; final spatial fin du trou de verre, retour à la maison.

OPUS ARISE a sorti un album cyberpunk où les notes essaient de manipuler l’espace-temps; un voyage censé et insensé dans les trous de verre pour trouver le monde du réseau où tout est possible; une fable encore plus déjantée que la musique, expliquant le trajet musical à imaginer, où le riff se veut progressif tandis que le cello fait plonger dans ce monde network incroyable à base d’ouvertures atmosphériques métal, classique et progressive, pas loin des jeux vidéo de fait. Les guitares en retrait il faut s’y habituer mais les violons, cellos, violoncelles, altos et contrebasse font le jig de manière intense et créent donc un métal instrumental sur une forme néo-classique intrigante.

PISTES / TRACKS

    1) Inner Skepticism (5:51)
    2) Electric Jungle (6:02)
    3) Antimatter (3:22)
    4) Digital Soundscape (4:38)
    5) Reminiscence (5:21)
    6) Change (5:23)
    7) Timeshift (5:22)
    8) The Unanswered Question (5:13)

    Total : 41’15’’

Shawn Hillman: Guitar, Cello on “Digital Soundscape”
James Readman: Guitar
Daniel Carmago: Bass Guitar (Tracks 1-3, 5-7)
Matthew Logan: Drums, Violin II
Matthew Hannah: Keyboards
Michelle Gao: Violin I
Ellan Smith: Viola
Darrell Bennett: Cello
Kyle Hagen: Contrabass, Bass Guitar (Track 8)

musiciens / musicians

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