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CHRONIQUE / REVIEW

Moon Letters

Thank You From The Future

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Releases information

Release date:

August 15, 2022

Format:

Digital

Label:

From:

Self Released

USA

Philippe André - August 2022

7,8

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Second album pour les Seatleites de MOON LETTERS après le prometteur "Until They Feel the Sun" de la mi 2019 dont je vous avais parlé à l'époque sur votre site préféré. La composition du groupe est restée la même pour une œuvre somme toute très calibrée puisque les titres sont compris entre 4 minutes 19 et 7 minutes 06. A signaler que ce "Thank You from the Future" n'existe pour le moment qu'en format digital.

Commençons par le commencement par "Sudden Sun" la pièce la plus courte du disque et...heureusement...c'est très particulier, cuivrée et on se demande bien pourquoi, bref je n'adhère pas du tout, certains pourraient y voir des bribes echolyniennes pour la multiplicité des voix... (6/10). "The Hrossa" qui suit, surprend aussi, peut-être plus à même de satisfaire le fan de musique progressive porté par le piano de John ALIDAY et le phrasé vocal de Michael TREW comme sur leur premier album, une pièce très baroque qui se barre quand même dans tous les sens (7/10).

On prend les mêmes et rebelote avec "Mother River" c'est bas rock, ceux qui apprécient les rythmes impairs et les vocaux délirants (Vous vous souvenez du cochon sauvage de GROBSCHNITT ?) vont être servis parce que nous sommes dedans, pas facile à suivre tout ça (6/10). Que dire d"Isolation and Foreboding’’ ? La vedette ici c'est Mike MURPHY et sa basse fretless, une plage un peu bordélique dans sa première moitié et bien plus digeste dans sa seconde même si les vocaux dédoublés me dérangent quelque peu, les synthétiseurs de John ALIDAY font ici merveille (heureusement…) (8/10).

Il nous en reste trois pour rectifier le tir......L'enfant de demain qui met enfin en lumière le très bon six cordistes Dave WEBB rejoint par une douze cordes tenue par Michael TREW qui y chante divinement, ouf je commençais à désespérer ! une de deux meilleures pièces de l'album (9/10), bien sûr me direz-vous ce n'est pas très difficile....."Fate of the Alacorn" douce rêverie dans son introduction qui prend du nerf à partir de la seconde minute et retour sur des bases teintées de l'ECHOLYN d'il y a trente ans avec ses voix multiples qui paraissent indigestes mais derrière lesquelles nous pouvons aisément deviner un travail acharné (9/10), la différence essentielle entre le band de PHILADELPHIE et celui de SEATTLE, l'un est friand de cordes, le second n'en utilise pas ou très peu (en virtuel).

Le gâteau sur la cerise c'est la plage conclusive "Yesterday is Gone", ça bidouille, ça farfouille, ça gratouille (normal avec une guitare aux premières loges), bien supportée par les compagnons de cordée, bien chantée par Mister TREW qui monte haut dans les octaves, un peu court en fait, le développement instrumental de fin aurait mérité une plus grande amplitude, une plus grande longueur n'aurait pas fait de mal (9/10). MOON LETTERS nous envoie donc selon mon ressenti une œuvre à deux vitesses qui ne décolle qu'au cinquième titre, un peu déçu, dommage.

PISTES / TRACKS

    1. Sudden Sun (4:19)
    2. The Hrossa (6:18)
    3. Mother River (4:32)
    4. Isolation and Foreboding (6:33)
    5. Child of Tomorrow (5:27)
    6. Fate of the Alacorn (7:06)
    7. Yesterday is Gone (6:47)

- John Allday: Electric piano, organ, synthesizers, virtual orchestra, vocals, Mercurial chant
- Mike Murphy: Electric fretted and fretless bass, vocals, percussion, Earthen grumbles
- Kelly Mynes: Drums, percussion
- Michael Trew: Vocals, flute, 12-string electric guitar on track 5
- Dave Webb: Electric guitars, metal toolbox, shovel, primordial grunts

musiciens / musicians

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