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CHRONIQUE / REVIEW

Cosmograf

Heroic Materials

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Releases information

Release date:

September 9, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Gravity Dream Music

Royaume-Uni / UK

Alain Massard - September 2022

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

COSMOGRAF connu depuis 2011 avec ‘When Age’ distille un rock prog à la BARCLAY JAMES HARVEST, au PINK FLOYD planant entre néo, prog métal et mélodic rock des 70’s. Ce 9e album post pandémique est censé parler des grands travaux pour éviter une fin sombre et c’est Robin aux manettes de son home-studio qui distille ces titres à mouvance prog dont je rajouterai certaines bribes de GENESIS. Un concept progressif décliné en titres imbriqués les uns dans les autres pour espérer en une meilleure vie que celle de cet ancien chasseur de Spitfire, abasourdi et horrifié devant la cruauté de la Vie. Bref voyons ça de plus près.

« I Recall » pour l’ouverture toute en délicatesse, voix et piano et chœurs, clarté brumeuse et cet avion wallien amenant « Heroic Materials » en trois parties pour un son majestueux, solennel et lourd à la fois. Je retrouve la mélodie des BARCLAY JAMES HARVEST sur ce titre épique, hymne où le piano est tenu par Danny des BIG BIG TRAIN; à 5minutes ça monte avec guitare pesante, chœurs sombres, histoire sur les activités de May pilote désabusé; un orgue comme break, des voix-off et l’on se retrouve d’un coup dans ‘The Wall’ revisité au niveau vocal, emprise musicale solennelle et solo guitare gilmourien; PINK FLOYD a un fils caché? Le final reprend le thème éculé voix solo pour amplifier l’émotion et montrer l’étendue des baguettes orchestrales et rythmiques de Kyle. « Industry » intermède vocal triste, mode ‘Final Cut’, déclinaison piano-violon avant d’enchaîner avec « British Made » au vocal écorché à la Franck CARDUCCI sur un acoustique à la ‘Pigs’; le solo de Robin est frais, aérien, touchant; il amène grandeur à ce titre symphonique et triste à la fois, nous frappant de sa mélodie anglicane à la Charisma jusqu’à la dernière touche. « Mary » et un autre avion au loin pour une mélodie triste à la WATERS sur le premier amour disparu du héros, les BJH se font plus loin maintenant.

« Blinkers » enchaîne avec le piano et Robin qui tire sa voix sur le son COSMOGRAF là, ça lui va bien. « If Things Don’t Change » survient sur un son plus récent, voix wilsonienne mystérieuse, puis à la WATERS lointaine; texte sur l’épuisement des combustibles, sur le décès de son entourage et mélodie entre sombre et espoir; le riff avec l’orgue entraîne sur les pistes d’un Steve WILSON torturé, un crescendo permet une orientation plus rock avec un son XTC avant que le côté sombre revienne, une cloche au loin; notez le solo guitare cristallin qui clôture de belle manière et envoie sur « The Same Stupid Mistake » au bla bla bla reconnaissable (oui je voulais la faire celle-là) et toujours un air mélodique lancinant qui laisse espérer une clarté avec cette redondance dans le refrain. « Regretful Refrain » arrive, la guitare prenant les devants sur la cinématique wallienne avec avion en attaque; un instrumental émouvant, la montée des notes peut faire pleurer, c’est simple et beau; la voix-off laisse Robin converser plus que chanter, plaintif; le solo attendu montre le travail d’orfèvre de Robin: il fait tout sur l’album mais il fait surtout de très beaux soli amenant l’émotion facilement; final qui monte, je vous laisse deviner à quel groupe je pense sur des voix hautes. « A Better World » pour la fin, il pleut, on espère...un monde meilleur sur la plage mélancolique, celle qui tue avec chœurs, montée et solo éblouissant.

COSMOGRAF enfin Robin, combine ici quelques grands titres entrecoupés d’interludes musicaux pour se poser avant d’affronter un autre air mélodique mélancolique. Cette association permet d’amplifier le rendu sonore et de donner une progression dans l’album, chose qui n’aurait pas été aussi évidente sans. Ici la narration donne de l’intensité et les parties instrumentales douces puis nerveuses amplifient l’effet; les textes sont très sombres mais aussi trop réalistes. ‘Rattrapante’ était très heavy prog et avait perdu un peu de l’âme de COSMOGRAF, ce dernier opus lui redonne sa légitimité. A vous de voir si vous avez encore envie de plonger dans l’univers néo-prog des 80 et de vous offrir une régression musicale singulière.

PISTES / TRACKS

    1. I Recall (2:58)
    2. Heroic Materials (13:13) :
    - i) This Beautiful Machine
    - ii) I Just Wanted to Fly
    - iii) Close the Door
    3. Industry (0:40)
    4. British Made (5:42)
    5. Mary (2:53)
    6. Blinkers (1:39)
    7. If Things Don't Change (7:12)
    8. The Same Stupid Mistake (2:41)
    9. Regretful Refrain (6:01)
    10. A Better World (2:28)

    Total :45’27’’

- Robin Armstrong: Vocals, guitars, keyboards, bass

With:
- Kyle Fenton: Drums
- Danny Manners: Piano (2)

musiciens / musicians

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