top of page

PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

Pharm

Votex

image1.jpeg

6,1

Releases information

Release date: 

From: 

Mario Champagne - February 2023

October 29, 2022

Canada

A Kelowna, en Colombie Britannique, un jeune trio commença l’enregistrement de son premier album en 2019, et nous voici avec le produit final, intitulé « Vortex, qui parut en Octobre dernier au format digital seulement. Trois années de gestation auront été nécessaires pour le guitariste Matt PARSON, le percussionniste Teagan RAMAGE et le claviériste, bassiste, chanteur et parolier Lucas SEGALL, qui selon eux, exercent leur art dans la catégorie « hyper » stoner rock à la sauce Prog, le « hyper » faisant allusion probablement au niveau maximal de boucan, où l’on ressent des influences de vieux ELDER, mais aussi de vieux hard rock boueux.

« Vortex », c’est un maelstrom vertigineux, intense, bien joué et bien enregistré, qui est à réserver à tous ceux qui ont encore besoin d’une rage punk adolescente contre la société pour se donner de l’allant pour faire face à leurs combats quotidiens, car la principale composante de ce « heavy » Prog qui lie la majorité des titres, c’est la colère de ce chant criard, qui se perd dans le brouhaha. De quoi ça parle ? Même un Champollion y perdrait son grec ! Sans oublier ce mur du son constant où les riffs broient tout. Cependant, lors du déroulement de l’album, on note une certaine évolution en allant vers la fin, où l’on découvre quelques petites pépites qui sortent du lot et qui j’espère indiquent l’orientation future du groupe. Je parle ici des petits morceaux qui font deux minutes et moins, et où l’on nous offre des intermèdes « space » et une instrumentation audible plus définie.

Quant aux morceaux chantés, « Six », au grattage de cordes futé, et surtout « Tear at the wall », s’octroient avec aisance le titre des meilleures des moins pires avec un sursaut d’originalité. Disons que globalement, il faut avoir un certain état d’esprit pour s’infliger cela, et au risque de passer pour un vieux débris, sur la longueur, cet album fatigue son homme, car trop, c’est comme pas assez ! Mention spéciale : le travail du batteur dans « Embryo ». Bonne écoute !

bottom of page