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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

Deadburger Factory

La Chiamata

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7,4

Releases information

Release date: 

From: 

Mario Champagne - May 2021

November 20, 2020

Italie / Italy

Nous voici face à une formation italienne de Florence plutôt étrange et aventureuse dans ses explorations musicales et qui regroupe en son sein pas moins de vingt musiciens, incluant huit batteurs. Je vous ferai grâce de la liste des noms, que vous pourrez retrouver de toute façon sur leur site « Bandcamp ». La « Deadburger Factory » en est donc à son deuxième opus et cet album « La Chiamata », « L’appel » en français, est disponible en version numérique et CD chez « Snowdonia Dischi ».

Cette équipe nous propose six titres chantés et une pièce instrumentale assez chaotique, plutôt dispensable, où un étalage de bruits sourds et aigus pourrait nous faire croire qu’ils ont forcé la dose sur les champignons magiques, dans un style vieux Soft Machine/ vieux Gong avec les petites incantations de voix fluettes pour faire très éclectiques, jusqu’à que cela se termine en cris de mort. Heureusement, il y a mieux dans cet album où les percussions sont omniprésentes et hétéroclites, avec plusieurs styles musicaux qui se mélangent constamment, soit du rock, du « new wave », du jazz, du blues, du pop, un soupçon d’électro, avec des sonorités qui m’ont rappelé au niveau chant et musical, les B-52’s, « The Chocolate Watchband », R.E.M. (période « Monster »), les « Dead Kennedys », les « Violent Femmes » et surtout Beck HANSEN, pour le côté éclectique funky qui groove. Tout est chanté en Italien, dans un style très théâtral, et souvent avec une attitude rebelle assez punk.

L’ensemble se montre entrainant et dynamique avec son aura punk rock. Les titres « Onoda Hiroo » et « La Chiamata » dégagent une bonne dose d’énergie, et devraient avoir la faveur des amateurs du genre. Cependant, « Un incendio visto da lontano », au rythme langoureux et légèrement jazzy avec ses vagues de percussions omniprésentes et ses passages de piano fugaces et vifs a retenu ma faveur. Pour ce qui est des autres titres, je n’ai pas pu m’extasier autant que sur les trois premiers de l’album. Cela reste malgré tout un album intéressant et bien produit, par des artistes à l’imagination fertile. Bonne découverte!

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