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CHRONIQUE / REVIEW

Royal Sorrow

Innerdeeps

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Releases information

Release date:

September 26, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Insideout Music

Finlande / Finland

Alain Massard - November 2025

8,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

ROYAL SORROW groupe sortant de presque nulle part lance un single en 2024 sur du métal progressif au punch émotionnel, de l'alternatif moderne aux riffs tranchés, aux grooves travaillés. Des réminiscences de groupes tels VOLA, SLEEP TOKEN, JOVIAC, MARATON et le djent structural des TESSERACT pour un son complexe, rapide, facile d’accès, agrémenté de lignes synthés accrocheuses. Ces jeunes amis ont composé longtemps ensemble pour sortir ce métal prog hybride et jouera en ouverture de LEPROUS, un signe. Des mélodies, des riffs, des vocaux polyvalents et de l’électronique rendant ce son pop, rock, synth-métal prog unique.

« Let Go » entame cinématique ambiante, sang prog atmo; une explosion sonore avec le vocal expressif de Markus. Du métal alternatif moderne, synthétique et progressiste au riff envahissant, des claviers ajoutés flirtant VOLA, bref percutant. « Metrograve » plus fort, rapide, rythmé, reprenant ce Go envoûteur avec le couplet paradoxalement calme. Le break surprenant met en scène le vocal cristallin, susurré; un clavier singe le temps et la mitraille heavy métallique reprend, explose; la rythmique assourdissante fleure le dernier LEPROUS. « Samsara » et l’entame fugace orientale vite gommée par le rythme effréné, l’air pop rock radio FM. Son énergique à hurler dans un stade; ça djente dur puis ça arrache fort sur le solo guitare héro, Markus bon ici aussi. « Release Your Shadow » électro, le ping pong musical entre LEPROUS et VOLA continue. Du synthé en veux-tu en voilà, du riff, de la basse électro et sourde. Du rythme et de la mélodie sur MARATON cité pour ce côté pop rock; le break en mode sulfateuse, j’imagine le light show. Torride, énergique, sans faille et sans dérive jazzy régressive. « Evergreen » à l’intro clavier mystérieuse pour fondre, plonger, sauter dans leurs morceaux, qui sera le clavier ajouté? Le vocal narré puis chanté, une pop légère édulcorée en mode métal électro, dansante carrément. Rien de nouveau mais c’est très/trop bien exécuté. Le final progressiste à la limite du growl aigu pour captiver encore plus, rien à jeter.

« Survival Complex » avec l’intro prog ambiante, spatiale, rapide à clavier imaginaire, très expressive. Un déluge de feu suit avec la basse sortant des ROGUE MALE, excellent groupe en soi. Le déferlement sonore se modère avec la voix posée, hurlée, mi-growlée, maintenant le qui-vive; le compte à rebours mi-parcours est une très bonne idée pour capter l’oreille affolée devant ce son djent sautillant, insaisissable. Oui ça crie, oui c’est brutal mais oui c’est moderne et aucune raison de s’endormir comme dans un groupe prog classique conventionnel. La déferlante finale vaut le déplacement et mouille la chemise, la baffe. « Bloodflower » déçoit, air similaire conventionnel plus doux; un délicat équilibre entre le rythme et l’harmonique, une mélodie de braise et puis des chœurs d’un coup, la batterie frénétique et le break sombre. Le morceau long nous embarque dans un espace progressiste intimiste acoustique envoûtant, doux comme le sang coulant d’un pétale. Un solo guitare fait gicler cette goutte, le growl soudain, le paroxysme final apoplectique pour l’autre joue. « Looking glass » arrive, ballade sombre montant sur un crescendo consensuel sans prise de risque, ça repose mais ce n’est pas là qu’ils sont les meilleurs. « Give In » revient au riff entraînant, la mélodie saccadée coulant au travers de cailloux prog, j’en vois presque partout. La tendance djent revient à la charge, Markus rejouant sa voix comme d’une pelleteuse en distillant ce growl contenu. De la puissance pour headbanger et se meurtrir les cervicales, du rythme sorti d’un four sidérurgique. « Innerdeeps » en mode NIRVANA au départ, grunge punky, clin d’œil délicat. Le rythme se veut électro, le vocal narré tranquille, l’air pop radio non effrayant, dansant. L’évolution facile monte au growl avant de tomber dans le break synth-wave métronomique, une perle. Le riff djent torride suit, le clavier électro, la rythmique pesante, la tête repartant au headbanging, imparable. Dernier solo guitare cisaillant l’air, growl rapide et le final puissant sur l’outro fondant.

ROYAL SORROW sort son 1er opus en frappant très fort, au point que je voulais en parler. Lassé d’entendre des critiques négatives sur le renouveau prog sans âme, sans réelle création, tournant en rond, je persiste à penser que le prog moderne de cette décennie possède au contraire les cartes de ce changement salutaire. Du métal, du synthé sur la new wave, une voix remarquable expressive et des climats progressistes teintés de sensibilité : un must qui fait penser à VOLA, LEPROUS, MARATON, TERAMAZE voir SOEN, Devin TOWNSEND pour le passage chant clair/growl. Mais c’est avant tout un son neuf, expressif, moderne qui déboule. J’ai lu une définition de leur genre magnifique : ‘quand le prog métal devient une exploration de soi’, c’est ROYAL SORROW.

PISTES / TRACKS

    01. Let Go (03:06)
    02. Metrograve (04:20)
    03. Samsara (05:07)
    04. Release Your Shadow (04:18)
    05. Evergreen (04:23)
    06. Survival Complex (04:08)
    07. Bloodflower (05:46)
    08. Looking Glass (04:08)
    09. Give In (04:04)
    10. Innerdeeps (05:38)
    Total : 44’58’’

musiciens / musicians

Markus Hentunen: Vocals, guitars
Eero Maijala: Bass
Janne Mieskonen: Drums

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