PLENILUNIO Acte deux avec ce "Nascere qui", un voyage dans la vie du groupe transalpin et particulièrement dans leur belle ville d'ACQUI TERME (brillante illustration graphique de Carmelina BARBATO), avec un contrepoint ‘’E Rimani un Fiore’’ hommage à Alberto GAVIGLIO membre fondateur de LOCANDA DELLE FATE et inspirateur de PLENILUNIO qui s'avère être l'une de mes pièces favorites. A noter un changement au poste de bassiste par rapport à l'album précédent.

La plage inaugurale "Il gatto e le lucciole " est également l'une des plus plaisantes, un mid tempo dépaysant (des paysans ?), feutrée, facilement mémorisable, pas d'esbrouffe de la part des solistes (juste des six cordes éclatées dans le dernier quart du morceau).

Impossible d'ignorer dans cette chronique le long "C'erano una volta (Acqui e noi)" et ses plus de quatorze minutes, réminiscent des vertes et incomparables années du ROCK PROGRESSIVO ITALIANO (un incontestable coté suranné LE ORME quand les vénitiens utilisaient une six cordes ce qui ne fut pas toujours le cas dans leur carrière), petit reproche la pièce est trop chantée à mon gout, le groupe qui me vient le plus facilement à l'esprit pour rester dans la botte, NOTTURNO CONCERTANTE (pas les plus connus certes).

"Ci Sentiamo" est nanti d'une mélodie magique, quel dommage que ce titre ne dure que 3:45 car il s'agit incontestablement du meilleur de l'album. "Lacrime Dall'Aldilà" s'avère de même très fréquentable même s'il est plus folk/pop que réellement progressif avec un beau piano qui le traverse d'un bout à l'autre, trop chanté là encore même si Roberto MAGGIOTTO chante très correctement.

Les deux dernières pièces sont très italiennes surtout "Ebbro di Te" qui nous renvoie aux belles heures des premiers PREMIATA FORNERIA MARCONI (avec un brillant solo de moog).

Rien de révolutionnaire, mais une écoute globalement agréable.