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CHRONIQUE / REVIEW

Phil Selvini & The Mind Warp

T.E.T.R.U.S.

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Releases information

Release date:

May 16, 2025

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Luminol Records

Italie / Italy

Alain Massard - November 2025

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

PHIL SELVINI compositeur, rêveur musical, adepte de rock symphonique à l’ancienne sur des réminiscences de GENESIS, KING CRIMSON et CAMEL, des sons intimistes plus récents tels RADIOHEAD et SIGUR ROS. Il crée avec le collectif MIND WARP un nouveau son fusionnel, doux et compulsif, amenant au chaos musical charmeur. La pochette du monstre créé par l'artiste Francesco MUCCIACITO allant en lien avec le titre acronyme signifiant Temps, Éternel, Essayer, Rédemption, Unique et Briller dans sa langue. Un album-concept frais et innovant qui peut aussi révéler notre violence cachée.

« To Make Ends Meet » entame sur la voix lancinante des RADIOHEAD, le pourquoi de ma chronique; l’air en clin d’œil aux 80 des KING CRIMSON pour la guitare. Une mélodie suave traitant de l’aliénation qui déroule facilement avec ce break saisissant, ambiant, archaïque, génésissien où le temps s’arrête. La voix et les instruments flirtent sur SIGUR ROS dégageant une émotion onirique, entre impalpable et détresse, le contemplatif et l’attente, étonnant. « Reverie » suit, riff rock guitare saupoudré d’un orgue vintage nostalgique; ce son qui fait penser tout de suite aux travaux de GENESIS, CAMEL, excellent. Le rythme soutenu, un crescendo crispant coupé net par l’acoustique guitare; ça repart telle une chevauchée alliant symphonique et mélodique sur cet instrumental énergique.

« Riding in the Fog » à l’arpège aérien, le vocal planant, entre écorché et lamentation en entame; le son devient brutal, chaleureux avec l’orgue au loin, la basse lourde imposante. La dérive onirique entre la voix suintante de mélancolie de Filippo et le Mellotron plaintif impriment une nostalgie frissonnante; le solo de guitare final lorgne sur PINK FLOYD à ce moment, époque psyché consumant mon attente; je suis émerveillé de ce son progressiste nouveau. « The Last 48 Hours » sur le piano mélancolique, archaïque; la voix se greffe dessus semblant lancer des larmes. Morceau contemplatif rappelant GIANT SKY pour l’atmosphère élégiaque avec un crescendo puissant narrant la perte d’un être cher, l’émotion à son comble. Le vocal plaintif sur MUSE, SIGUR ROS encore, bardé de sensibilité, respect du moment; l’outro revient au désespoir de l’entame, profond, inconsolable avec le piano vrillant qui enchaîne sur « The Mind Warp » pour l’une des introductions les plus belles qui soient, allant jusqu’aux portes des TANGERINE DREAM. La guitare latente lance le rythme rock soul, crimsonien avec l’orgue en furie; un saxo réel ou samplé amplifiant l’effet vintage. 5 minutes et le titre démarre peut-être enfin, sur un air barjot & agressif. C’est frais, moderne, entraînant, festif comme sait le faire Steve WILSON, sur des chœurs éreintants. Un espace visqueux sublimé par la guitare lamentative, le piano de saloon folk, un zeste de BUCKLEY dans la dégaine vocale. Un morceau amenant une distorsion de l’esprit, cette maison de marbre comme métaphore du tombeau se transformant aux dix minutes en un relent crimsonien explosif et hypnotique.

Mi-parcours et l’orgue solennel dont Phil et Davide se servent admirablement amène la petite baffe de pureté musicale sur ce moment épique fleurant SIGUR ROS, la beauté est à ce prix! POPOL VUH arrive maintenant, seconde baffe musicale, moment élégiaque intense dérivant entre le piano cristallin et l’arpège guitare heavy par saccade. Phil reprend vie vocalement en tourmentant nos oreilles et lance ce long final suffocant par ses notes agressives, psyché, j’ai même lu pachydermique et ça colle bien à cet état. L’art-rock régénéré, transformé, surboosté à son firmament, ersatz de KING CRIMSON et Steve WILSON dégageant une puissance tellurique à faire pâmer tout progueux qui se respecte.

PHIL SELVINI & THE MIND WARP, jamais entendus parlé, à mon grand regret. Ce premier opus me conforte du fait que les Italiens peuvent faire autre chose que du RPI ‘has been’ en lançant ce manifeste prog parfait. Un son invitant au voyage sur des paysages immaculés, des breaks symphoniques variés; un chant frissonnant et une réelle introspection quant à la finalité de cette œuvre majeure reflétant notre âme musicale est mis en avant. De l’art-rock progressif complexe, profond, nageant dans les eaux troubles du post, de l’alternatif, du psychédélisme. Un album fabuleux sur l’aliénation, une expérience unique, inoubliable, un must.

PISTES / TRACKS

    1. To Make Ends Meet (09:10)
    2. Reverie (05:11)
    3. Riding in the Fog (08:17)
    4. The Last 48 Hours (07:46)
    5. The Mind Warp (26:18)
    Total: 56’42’’

musiciens / musicians

Phil Selvini: Guitare, chant, mellotron, effets
Leonardo Spampinato: Guitare
Davide Sebartoli: Claviers
Francesco Scordo: Basse
Leonardo Puglisi: Batterie

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