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CHRONIQUE / REVIEW

Marco Mattei

Age Of Fragility

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

May 16, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

MP & Records

Italie / Italy

Pascal Favreau - August 2025

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

MARCO MATTEI est un guitariste compositeur novateur italien né à Civitavecchia. Sa passion pour la musique se détecte dès son plus jeune âge. Adolescent, il apprend la guitare jazz tout en ayant un intérêt certain pour la complexité musical du rock progressif. Voici donc son deuxième album solo titré: ‘’Age of fragility’’. Plus structuré que son premier album OUT OF CONTROL quoiqu’au niveau des émotions, l’intensité demeure. Le musicien élite ne fait pas les choses à moitié! L'album est enregistré au prestigieux studio d'enregistrement Dreamland Recording de Woodstock dans l'état de New York aux Etats-Unis avec nul autre que DUILIO GALIOTO aux claviers et la section rythmique classique d'un certain Peter Gabriel composée de JERRY MAROTTA à la batterie et du célèbre bassiste TONY LEVIN sans oublier le guitariste invité TREY GUNN (King Crimson) et JENNIFER MAIDMAN (David Sylvian, Boy George) en tant que spoken word. Ajoutez à ceux-ci 11 artistes dont 6 chanteurs. L’album est composé de dix titres. Toutefois, précisons que la première pièce de l’album se retrouve en version prolongée de 3 minutes 17 secondes, complètement inutiles, à la dixième plage dont je ferai faux bond…

Le tout commence avec ‘’Just tired’’ interprétée par DAVE BOND, sans lien avec l’espion britannique. Ici, la fatigue mentale se fait sentir dans cette atmosphère déprimante mais du même coup justifiée L’instrumentation proposée est monotone et lente malgré quelques notes de piano (GALIOTO) On a soudainement envie de se libérer le cerveau car ce morceau devient épuisant. On enchaîne avec ‘’You dont deserve’’. Ici, le ‘lead vocal’ appartient à FABIO TRENTINI, que l’on peut confondre facilement avec Peter Gabriel. De plus, la pièce est soutenue par la section rythmique de l’ange Gabriel soit JERRY LAMOTTA et TONY LEVIN sur le dernier pressage du King of progressive music. On y retrouve de belles sonorités tribales livrées par LAMOTTA à la batterie. Quelques lointaines notes de piano enrichissent le tableau sonore jusqu’au moment où une avalanche de percussions se déchaînent comme les dizaines d’oiseaux dans le célèbre film ‘’The Birds’’ d’Alfred Hitchcock Les divers instruments de percussions (rhodes Mk1 et Wurlitzer entre autres) de GALIOTO s’essoufflent faisant place au retour de MAROTTA et son ‘down tempo’ bien secondée aux chœurs par BOND et MATTEI ainsi que par la voix de TRENTINI qui disparaît dans un murmure presque langoureux... Mais voilà que la tempête revient pour 35 désolantes secondes de trop. On ne méritait pas ça...’’Human again’’, le 3ème titre débute avec MARCO MATTEI au piano qui s’accouple avec la magnifique voix de MALENA RAMONET, caressée par la basse chaleureuse de TONI LEVIN; le tout recouvert d’un nuage de douceur, une ligne mélodique mélancolique, un rythme lent de la batterie, on chavire! Le ‘beat’ s’accélère à peine, de belles et délicates percussions, cette voix...Nous sommes dans le corridor d’une majestueuse ballade, celle qui respire le beau, le bon au travers le quotidien de chaque être humain.

‘’Wrong’’ poursuit l’aventure musicale de plus en plus en profondeur. TINO BOLEY (RESERVOIR DOGS) possède la plus belle voix masculine de l’opus...La magie opère furtivement avec ce quatrième morceau, une chanson d’amour à l’italienne qui débute presque en sourdine pour s’éclater lentement mais sûrement jusqu’à TINO BOLEY et là, c’est la baffe comme dirait un ami français! Le risque de perdre connaissance existe, cette voix narrative, nous entre dedans comme le vrai amour sans le faux qu’on appelle, la dépendance affective. Un rythme langoureux, une base qui semble être au milieu de la batterie et le cri primal d’une guitare qui perce cet univers musical savoureux, nous laissant sur notre appétit. Peut-on parler d’une courte chanson? Vrai et faux car elle demeure longtemps dans nos ‘trippes’…on continue le voyage de MARCO MATTEI avec ‘’Insommia’’, une ouverture à la Vangelis et notre cœur se met à battre en accéléré, hanté par des percussions, keyboards, mellotron à l’honneur. Une sonorité et une exécution parfaite tant par MATTEI, que par LAMOTTA et GALIOTO. Ajoutons à ces virtuoses, la chaude et séduisante voix, presque murmurée de JENNIFER MAIDMAN (Youssou N’Dour) et ce rythme hypnotique qui se perd dans la brousse du silence... On nous offre un cocktail musical enivrant à consommer, sans modération. Aucun risque de sombrer dans un profond sommeil, bien au contraire. La douceur éveil bien des sens...’’A trick of the mind’’ se construit autour de MATTEI qui agréablement nous offre une entrée à la guitare acoustique très apprécié tout comme la voix rauque, presque plaintive, de JEFF KIGHTLY, qui semble se déposer sur la six cordes de MARCO. Lentement, batterie et basse font leur entrée. Le hammond 3 se fait volontairement plaisir, caché derrière la section rythmique. Voilà qu’arrive le violoniste PETER VOROBOV et pendant quelques secondes son archet semble se promener sur notre colonne vertébrale sensible à la chose. Le risque que la tête nous éclate est élevé dans ce monde torturé de MARCO MATTEI...En bout de ligne, le gémissement du violon, plus rien.

‘’Watermark in my head’’ est une courte ballade aux paroles intenses interprété par JOE EDELMANN. Le paysage sonore semble sortir d’un rêve. On a l’impression d’être en apesanteur troublé par une gamme d’émotions retenues. Le temps s’écoule sur un rythme lent soutenu par la discrètement par la basse qui ‘chatouille’ la batterie. La guitare électrique de MARCO perce le ciel, à faire pleurer les nuages, sans trop de dommage. Les percussions sont dominées par le mellotron et divers claviers créant une atmosphère féérique. La présence d’autres voix et les cordes de MARIA BETENIA HERNANDEZ nous achève...’’So fragile’’ est dans la même veine que la précédente avec un intro discret. On retrouve avec plaisir le chanteur JEFF KIGHTY et sa voix d’une puissance contrôlée, écorchée, posée exprimant à merveille toute la tristesse de ce sentiment d’impuissance quand la partie est perdue. Le piano magique de GALIOTO qui à chaque note semble verser une larme, LEVIN qui fait trembler sa contrebasse et les cordes d’HERNANDEZ nous coupe le souffle. La pièce qui aurait due terminer cet album, ’’End of the line’’ poursuit dans la même formule que toutes les précédentes pièces avec soit les claviers, percussions ou la programmation en action. À notre grand plaisir, FABIO TRENTINI nous revient au chant dès les premières secondes de cette officieuse dernière pièce. Percussions et contrebasse l’accompagne en début de cette complainte. Les cymbales de la batterie de MAROTTA scintillent comme un éclair brisant quelque peu la lourdeur que l’on ressent à l’écoute de ‘’End of the line’’. Le piano monte en intensité, est-ce la harpiste KATRIN RAMANOVA que j’entends? Bien sûr! La batterie sonne, résonne mais n’assomme pas. Un dernier coup de baquette magique sur les cymbales et c’est le délire vers une envolée musicale ou MATTEI se laisse aller sur ses guitares et sur son bouzouki. MICHELE BONI nous réjouis avec son petit cavaquinho, instrument à l’origine du ukélélé hawaiien et TRANTINI qui ne cesse de répéter simplement à titre d’espoir: Just a live...FIN. Une belle symbiose entre les textes sombres et la structure musicale répétitive des pièces saute aux oreilles sur cet album tout de même lumineux pour qui le veut bien. Oui, on a l’impression d’écouter un long morceau de plus de cinquante minutes jusqu’au moment où l’on prend une pause entre les morceaux et là, on savoure...FIN (2).

PISTES / TRACKS

    1. Just tired (7:52)
    2. You don't deserve it (3:39)
    3. Human Again (3:42)
    4. Wrong (3:29)
    5. Insomnia (5:25)
    6. A Trick of the Mind (4:49)
    7. Watermark in my heart (3:04)
    8. So Fragile (4:22)
    9. End of the line (6:01)
    10. Just Tired (Extended Version) (11:09)

musiciens / musicians

Marco Mattei: Acoustic Guitar, Electric Guitar, Percussion, Keyboards
Duilio Galiato: Piano, Wurlitzer, Rhodes Mk1, Hammond B3, Mellotron, and Memory Moog,
Jerry Marotta: Drums, Percussion
Tony Levin: Electric Bass, Electric Upright Bass
Trey Gunn: Guitar (tracks: 5)
Katrin Romanova: Harp (tracks: 9)
Maria Betania Hernandez: Strings (tracks: 7,8)
Peter Vorobov: Violin (tracks: 6)
Dave Bond: Lead vocal (tracks:1)
Fabio Trentini: Lead vocal (tracks:2,9)
Jeff Kightly: Lead vocal (tracks: 6,8)
Jennifer Maidman: Lead vocal (tracks:5)
Joe Edelmann: Lead vocal (tracks:7)
Malena Ramonet: Lead and backing vocals (tracks:3)
Tino Boley: Lead vocal (tracks:4)
Michele Boni: Cavaquinho (tracks 9)

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