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CHRONIQUE / REVIEW

King Garcia

Hamelin

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Releases information

Release date:

April 18, 2025

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Vicisolum Productions

Grèce / Greece

Alain Massard - May 2025

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

KING GARCIA sort son premier album instrumental, son cinématographique, dithyrambique et apoplectique au vu de notre société infestée de rats réels, politiques, voir les deux. Un air explosif à base d’instruments singuliers distillant au plus profond de nos oreilles la furie pour lutter contre ces vermines. Une musique cinématique apaisante, ressourçant, explosive, chaleureuse, entraînante, inquiétante. Un opus métal progressif à consommer avec respect, passant du folklorique au métal, au stoner, sidérant, faisant penser de loin à MONKEY3, RUSSIAN CIRCLES ou TIDES FROM NEBULA.

« Prelude: Rats! » avec des cornemuses invitant à ouvrir les oreilles, son folklorique d’un autre âge avec les pads tribaux amenant « Anise » pour une chorale spleen vibrante à la DEAD CAN DANCE sur un air électronique, l’arrivée du son à la PANZERBALLETT festif, désopilant, provenance orientale des Balkans. La clarinette pose l’air dynamite sur un frappé martial avant le final explosif sous tension. « Sweat » oui ‘My Sharona’ boosté, rythmé dès le départ, j’y ai cru au début. Cette clarinette met le feu métallique pour le morceau hard progressiste, mélange de riff et de latence ambiante permettant de contenir ce torrent de lave musical; innovant, frais, rythmé, électrique et dithyrambique. Un instrumental qui tient en haleine avec la base basse-batterie explosive, à en casser une poterie. « Magnolia » à prendre par les pincettes pour cette trompette western sortant d’un squelette mort. Entre mélancolie et tristesse avec une lenteur austère, sur les pistes de MORRICONE, d’un MONKEY3 sans guitare, héroïque, solennel. Son vibrant et avant-gardiste, créatif, jouissif. « Hamelin » intro latente avec la clarinette en sirène métronomique; un riff tendu et une montée stoner heavy intense d’où découle la basse dark wave de THE CURE période ‘Faith’. Envoûtant, compulsif, animal, érotique, ce morceau vous emmène au fin fonds d’une rue malfamée pour danser sur ce saxo orgiaque prenant à la gorge. De la vitamine musicale en barre avant le final de folie.

« We Echo » enchaîne, bon point avec ces voix spatiales sur une atmosphère cinématique ambiante, réellement un extrait d’une déclaration d’un rappeur se la jouant à la Martin Luther KING ça ne se fait pas. Une lente montée avec la trompette majestueuse glorifiant le combat des opprimés comme la dernière sonnerie avant la mort; un magnifique crescendo avec basse et guitare stridentes comme écho contre la faucheuse. « Closer » poursuit sa route à bord d’une voiture, les Kaval et Gaida traditionnels venant imprimer l’ambiance sombre, mélancolique d’une scène de western qui se serait mal finie. L’acoustique guitare vient amplifier cette sensation et l’explosion permet de libérer la tension avec la montée heavy où l’on retrouve les traces du western spaghetti. Les instruments frénétiques participent à la mise à mort en faisant dresser mes poils au garde à vous. Bon relent des PAIN OF SALVATION dessus. « The Day We Lost Everything » avec l’orage au loin, la montée cristalline avec la guitare aérienne, un spleen à faire relever les morts. L’instrument traditionnel usité garde mes poils debout, l’air flirte avec ANATHEMA pour la redondance déclarée. Le break acoustique soulage avant de repartir sur cette piste western folklorique, ensorcelante, laissant sans voix, ça tombe bien.

KING GARCIA a osé souffler sur la braise métal en distillant des ambiances folkloriques, sudistes, western. Un album qui fera causer puisqu’associer tout et son contraire peut déranger un tantinet. Personnellement ce son provenant de membres de POEM, MOTHER OF MILLIONS, ce son cinématographique instrumental grandiloquent est réellement captivant, hypnotique, mantranique, sans voix! Une énergie follement addictive d’où Ennio MORRICONE vient bouger des coudes et les codes musicaux avec EARTHSIDE et MOGWAI, MONKEY3 et TIDES FROM NEBULA. Les trompettes, clarinettes, Gaida et Kaval font office de voix et impriment une atmosphère torride, croissante, naviguant de la guitare nostalgique des 60’s jusqu’à la basse vrombissante d’aujourd’hui. Une multitude de couches sonores faisant oublier la voix et un album frais, énergique, innovant, qui fait plaisir.

PISTES / TRACKS

    1. Prelude: Rats! 01:22
    2. Anise 06:08
    3. Sweat 05:14
    4. Magnolia 05:19
    5. Hamelin 05:26
    6. We Echo 05:40
    7. Closer 04:56
    8. The Day We Lost Everything 09:05

    Total : 43’12’’

musiciens / musicians

Alex Orfanos: Trompette & Clarinette
Kamil Kamieniecki: Batterie
Kornilios Kiriakidis: Basse
Kostas Konstantinidis: Guitare
Musiciens invités :
Konstantinos Lazos : Gaida & Kaval
Iakovos Molybakis : Percussions

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