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CHRONIQUE / REVIEW

Engels

Engels II

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Releases information

Release date:

July 11, 2025

Format:

Digital

Label:

From:

Self-Released

Germany

Alain Massard - August 2025

8,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

ENGELS c’est le pendant du CEN-PROJEKT en rock prog, CYMET PROJEKT en son hard rock, ici c’est orienté prog symphonique. Le projet solo rock progressif basique aux accointances heavy; un univers plus austère, intimiste sur des mélodies envahissantes, des climats variés passant de l’arc-en-ciel aux nuages sombres avec des notes d’espoir. Un 1er album en début d’année, un du CEN-PROJEKT quinze jours plus tôt et ce second opus qui sort déjà. Alors usure, inondation de notes pour ce genre symphonique tirant sur l’art-rock ?

« What Remains » réverbération, vocal plaintif, clavier langoureux, le ton est donné. Le plus cette batterie métronomique enflant l’air néo des 80 et le clavier envahissant lorgnant FROST*, IQ et GENESIS; un exercice alliant ancien et récent. « Silent Screams » pour ces cymbales et le vocal parlé à la RPWL; la guitare lancinante, l’air qui colle aux oreilles, comme envoûtant, visqueux; la digression en fondue mélancolique. « One life only » intro arpège piano-guitare acoustique bien travaillée débouchant sur l’air clavier solennel amenant l’effet régressif avec un zeste des BARCLAY JAMES HARVEST au loin. Ballade facile qui emmène loin sur les territoires ancestraux. « Oh Haiti » entame cinématique ambiante, prog introduisant l’air typé génésisien, Chris ayant cette particularité de lorgner, exprès ou pas, sur le vocal de l’Archange. L’instrumentation fait penser aux claviers cristallins de Tony et aux breaks de Steve; brève régression assurée avec un final trop brutal. « In God´s Name » en Bis Repetita avec un break clavier divin, fondant, un solo guitare qui se cherche, chaud et accrocheur puis dégoulinant. Le final synthé gouleyant sur la même lignée. « I didn´t know » avec le vocal fleurant Peter d’IQ, l’orchestration dans ce sens; le plus le fait de partir sur l’instrumental évanescent puis jazzy soft rock. La mélodie est électrique et chatoyante, dansante.

« Heroes without Capes » à flute gabrielesque; le son répétitif mais plus gras, le riff compulsif débouchant sur le vocal nostalgique; le plus et le moins ce départ similaire puis la déclinaison progressiste avec sa singularité. GENESIS et IQ en fer de lance pour un son enivrant de fait. « Hate! » dérive par le ton plus dynamique sur les travaux d’ARENA, la batterie toujours martellante, linéaire et métronomique manquant d’un peu de créativité il est vrai. La finale effleure les ambiances de Mike OLDFIELD prouvant que Chris parvient à surfer sur nombre d’artistes majeurs. « Captain Sly » intro spatiale de 40’’ amenant délicatement un synthé ‘’made in 80’’, cotonneux; le clavier sur l’ère des GENESIS à trois. Séquence identique avec le titre passe partout et le break typé, unique; ici solo de guitare torturé avec le clavier bucolique. « A thousand truths » à l’intro électrique synthétique, new wave compulsive. Le riff heavy sur le clavier velouté nous ramène à la même conformité, la sensation de redite se fait jour. C’est bien chanté, bien composé mais aussi similaire; le riff accrocheur entre IQ et ARENA. Le break électro-synthétique disperse la sensation redondante; final nerveux sur le synthé. « But what remains when the rush is gone » avec Sonja sublime voix rappelant ENYA, MAGENTA, IONA ; Chris vient l’épauler sur l’acoustique guitare métronomique. Le son sort de GENESIS pour aller sur Peter GABRIEL en solo ; le pad batterie surfait, stéréo très propre. La mélodie lorgne sur l’ambiance Cajun, minimaliste. Mike OLDFIELD revient semblant faire le jam avec GENESIS et son clavier ; les 7 minutes se terminent sur un dernier air néoclassique rappelant les différents tiroirs du rock progressif.

ENGELS fait du néo-prog rock, narrant des situations de vie quotidienne, des souhaits de monde meilleur. 18 albums depuis le début de cette décennie et Chris narre ici l’histoire de choisir notre vie future si cela est encore possible, peu plausible. ENGELS joue de sa voix éclairée et de ses soli prodiguant un opus intimiste, introspectif, vision d’un monde horrible sous les carreaux cassés. De l’émotion envoûtante avec ce son nostalgique, mélange de musique des grands anciens affûté d’airs modernes contemplatifs, faisant voyager sur plus de 50 ans. Un constat singulier celui d’écouter un son qui se ressemble et qui sonne encore moderne, facilitant l’immersion dans nos souvenirs.

PISTES / TRACKS

    1. What Remains 05:42
    2. Silent Screams 05:03
    3. One life only 06:01
    4. Oh Haiti 05:56
    5. In God´s Name 05:56
    6. I didn´t know 04:20
    7. Heroes without Capes 05:41
    8. Hate! 04:57
    9. Captain Sly 06:23
    10. A thousand truths 05:08
    11. But what remains when the rush is gone 07:08

    Total : 62’15’’

musiciens / musicians

Chris Engels: Key, Drums, Bass, Guitar

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