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CHRONIQUE / REVIEW

Dan Arsenault

Signs To Point Yes

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Releases information

Release date:

March 14, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Deko Entertainment

Canada

Pascal Favreau - May 2025

8,7

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Dan ARSENAULT est un musicien, auteur-compositeur canadien, né à Toronto en Ontario, qui, tardivement, apprit la guitare pour notre plus grand plaisir. Son premier album complet "Eminence" a été nominé pour l'enregistrement de l'année aux MNB Awards 2021 et fut qualifié de joyaux cachés par ses pairs. Le voici, quatre ans plus tard, avec le très attendu ‘’Signs points to yes" son deuxième opus. Si son premier album était strictement instrumental, le second nous fait découvrir le talent d'auteur-compositeur de Dan ARSENAULT. "Signs point to Yes" est un album concept qui raconte l'histoire d'un ti-cul en quête de bonheur et de reconnaissance musicale. Danny BOURGEOIS à la batterie, Joe CALDERONE à la basse et JEMMA HEIGIS aux claviers forme cet ambitieux ‘trip' intense de 30:49 minutes, tout comme Marc Bélanger (guitare) pour la dernière moulure de l'album.

La première pièce s'ouvre sur quelque chose qui ressemble à un 'jingle' publicitaire. Ensuite, j'ai aussi pensé à l'opéra du cirque de Diane DUFRESNE ou à une erreur de pressage pour finalement comprendre que "What are the odds?" est un bel intro narratif, qui veut tout dire, pour cette belle aventure musicale. On passe à la deuxième de ces huit plages du CD soit "Your whish is granted". Brutalement, on tombe dans un autre registre sonore. Deux coups de baguette sur des cymbales de la batterie de BOURGEOIS, les hurlements de la guitare saignante d'ARSENAULT et c'est parti pour un gros rock entraînant. CADEROSE se fait discret et efficace sur sa basse appuyant comme il se doit la section rythmique, à coup de contretemps attendus. Au travers d'un porte-voix, on entend la voix parlée d'ARSENAULT, le chanteur au cœur de rockeur, si je peux me permettre cette facile traduction. Que PLAMONDON me pardonne mais j'ai respecté ses rimes forcées. On se surprend même à taper du pied et à mimer la pause d'un Eddie VAN HALEN en pleine action, levant le manche, bien haut, de sa Frankenstrat. En finale, celle-ci s'éteint comme si c'était son dernier souffle. Jouissif! On enchaîne avec « Persona » qui débute par un son de synthétiseur atmosphérique merveilleusement bien interprétée par la jeune américaine, Jemma HEIGIS. Un bel intro qui nous plonge dans un vrai rock progressif 2025 même si l'on ressent quelque peu une influence crimsonienne dans tous ces changements de rythme. Une batterie 'en avant la caisse', une basse omniprésente, la voix d'ARSENAULT au sommet de sa forme et que dire de sa prestation sur cette guitare qui nous traverse le corps et nous et nous perce le cœur. J'en frissonne de plaisir, jusqu'à la fin. On arrive au milieu de l’œuvre avec le quatrième fragment intitulé "My name on the Marquee". La première minute nous entraîne dans un intéressant rock lourd, pesant. La basse, la guitare, la batterie se font entendre solidement. Il me semble reconnaître quelque peu du AUDIOSLAVE et même quelques ‘riffs’ de guitare à la METALLICA à saveur rock progressif brusquement interrompue par un rythme plus à la Tom Petty ou l’on retrouve un duo vocal qui nous emmène ailleurs dans un monde presque pop/progressif de grande qualité pour retourner dans l‘atmosphère du début, là où ça cogne durement, un contraste rythmique qui revient à une autre reprise pour nous gâter dans les dernières 30 secondes d’une guitare, qui semble sortir d’outre-tombe, presqu’enterré par une base solide et une batterie énergique.

Le cinquième morceau s’intitule « Déjà vu » Bien entendu, le menu musical se poursuit avec une entrée savoureuse de percussions, accompagnées d’une guitare classique soutenant la voix parlée de Daniel ARSENAULT, jusqu’à l’arrivée d’harmonies vocales, à la sauce populaire, épicé par un solide rock progressif rebondissant comme il se doit ou les claviers d’ARSENAULT et de Jemma HEIGIS s’en donnent à s’en lécher les ‘babines’ avec tous ces sons de mellotron, de flûte, des rythmes en deux temps, suivi de bonnes ‘riffs’ de guitare presque ‘funky’. Un pur délice pour tout mélomane qui se respecte. Changement de registre avec « Stepping stones », on se la coule douce en écoutant cette ballade souvent présente dans tout bon album de rock progressif. Pendant ce beau 05:24 minutes, nous sommes bercés par le rythme accentué d’une somptueuse guitare classique ou se glissent des percussions atmosphériques. Toujours savoureuse, la voix d’ARSENAULT omniprésente, une guitare électrisante aux accords simples mais efficaces et cette combinaison basse/batterie qui nous incite presque à danser. Comment ne pas être charmé? La puissance du rock a ce pouvoir d’atteindre notre force tranquille, qui ne veut que s’exprimer corporellement. L’avant dernier morceau de cet album, « Every things dogs has its day » en est un bel exemple. Sans être violent, guitare, batterie et basse frappe fort dès le début et atteint notre plexus solaire là où ça fait mal. Pour notre grand plaisir ARSENAULT fait rugir sa guitare. Au beau milieu de ce titre, un rythme jouissif de rock progressif accompagne la voix du chanteur, qui laisse place aux dernières secondes à la basse qui s’éteint doucement…MARC BÉLANGER, le guitariste invité dévoile tout son talent sur le dernier titre « Wind phone » qui débute dans une ambiance feutrée, guitare sèche, sueur froide, cœur haletant, rythme lent, qui nous laisse croire au pire, comme si nous étions dans un polar de CHRYSTINE BROUILLET. Solide coup de ‘base drum’ lamentation d’une guitare suintante en fond sonore, ARCHAMBAULT plus narrateur que chanteur, voilà que le blues surgit sous les doigts magiques de BÉLANGER, que l’on imagine sous un éclairage parfumé de GAULOISE...Mellotron, solo de base, cymbales discrètes, BÉLANGER s’emballe multipliant les notes plus rock qui, pour finir, semble s’envoler dans un espace-temps déjà passé.

Le futur est florissant pour DAN ARSENAULT et ses talentueux complices car avec ce superbe album de progressif, e canadien, qui y fait figure de recrue, entre dans la cour des grands. Un album d’aujourd’hui, rafraîchissant, avec un agréable soupçon d’hier, évitant le piège du METAL, optant plutôt pour une recherche musicale plus appropriée au style que nous chérissons.

PISTES / TRACKS

    1. What Are The Odds? (1:02)
    2. Your Wish Is Granted (4:08)
    3. The persona (3:13)
    4. My Name on the Marquee (4:03)
    5. Deja Vu (4:40)
    6. Stepping Stones (5:24)
    7. Every dog has its day (3:24)
    8. Wind phone (5:14)

musiciens / musicians

Dan Arsenault: Vocals, Guitars
Danny Bourgeois: Drum
Joe Calderone: Bass
Jemma Heigis & Dan Arsenault: Keyboard
Special guest for guitar on Wind phone: Marc Bélanger

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