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CHRONIQUE / REVIEW

Chakra Vimana

Feed My Soul

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Releases information

Release date:

Mai 23, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Tonzonen Records

Mult

Thomas Szirmay - August 2025

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Pour les rares fans qui ne le savent peut-être pas, le WARR guitar est ce célèbre instrument qui combine les cordes de la basse et de la guitare sur un seul manche, offrant un instrument tactile multidimensionnel, un proche cousin du tout aussi légendaire CHAPMAN Stick. Mark COOK a trimballé cette magnifique bête dans une variété de configurations musicales telles que T.A.P., HERD of INSTINCT, SPOKE of SHADOWS, LIQUID SOUND COMPANY et Gayle ELLETT and the Electromags. Puis, Shane BECK (paroles et voix) avec ASTRAL MAGIC, TALKING CLOUDS etc... Et Santtu LAAKSO (DARK SUN et ASTRAL MAGIC etc.) aux synthés, au chant et à la basse, ce trio entre dans un tout autre domaine d'inspiration. Le sonoriste Steven LEAK ajoute un vernis brillant aux sculptures sonores, tandis que la poésie chuchotée de Shane BECK est bien plus attrayante que la narration (que je trouve personnellement parfois ennuyeuse). Il s'incruste un peu comme un instrument supplémentaire dans le tourbillon vaporeux des coulées synthétisées, infusant parfois des images de tempêtes de sable naviguant les dunes dorées, de cobras enroulés autour d’un panier en osier et de thé à la menthe pour se rafraichir, comme on découvre sur l'ouverture « I Anoint Thee ». Un caravansérail cinématographique aux filigranes splendides de guitare WARR », de circonvolutions de basse suaves et de synthétiseurs serpentins se faufilant entre le cortège percussif.

S'étendant dans une veine plus cosmique et agressive, l'épique « Oblivious » nous plonge dans une promenade subliminale de près de 11 minutes, qui n'a pas peur d'utiliser à la fois le contraste et l'ombre, rappelant parfois les explorations spatiales de Nik TURNER/HAWKWIND que nous connaissons bien et aimons tous. Trempé dans un psychédélisme dégoulinant, propulsé par des nuances charnues de la rythmique, la psychose synthétisée s'empare des sens galactiques et ne les lâche nullement. Flottant dans l’espace, bien qu’amarré solidement à la station spatiale, l'astronaute BECK réfléchit sur son expérience hors du commun, exalté à l'idée de rentrer « à la maison ».

Changement complet de rythme sur « Time to Sigh », un parfait atterrissage en parachute paisible dans un champ de tulipes, caressé par un soleil étincelant, un accueil serein se manifeste à la suite du retour terrestre. La basse fretless devient un bolide caoutchouteux, faisant des embardées sensationnelles, au grand dam des conséquences. Un morceau de musique complexe et hypnotique.

Un autre acte de foi, un désir désespéré de se lier à un semblant de réalité se retrouve sur « Striving to Connect », un groove pénétrant s'établit sur lequel la base rythmique peut s'épanouir, des émanations de la discographie plus exploratoire de David SYLVIAN viennent à l'esprit, un silence électronique somptueux qui fait preuve d'une retenue stupéfiante alors que la guitare basse de Santtu danse avec le chant, la pièce est méticuleusement jouée et profondément époustouflante.

Si on pose la question suivante « Écoutez-vous le vent? » la réponse unique devient immédiate : l'un de mes albums préférés de tous les temps est sans le moindre doute Caravanserai de SANTANA, et le chef-d'œuvre « Song of the Wind ». Allez l'écouter et vous aussi vous écouterez le vent. Tout comme la furie d’une tempête de sable (khamsin), ce morceau vautré voyage directement dans des contrées plus sombres, rappelant PORCUPINE TREE, des configurations de batterie inquiétantes se heurtant à la persistance résolue de la basse, obligeant à fermer les yeux et à barrer avec ses oreilles tant le vent est hurlant. Atmosphère indéniablement saharienne, comme si la divinité égyptienne Set décidait de démontrer son effrayant pouvoir chaotique et de redéfinir la géographie du désert en un instant de balayage vengeur.

La chanson titre apostrophe l'ambiance de Nik TURNER, un paysage sonore électronique primaire où les synthés tendus se soudent à des mots en écho, instantanément magnétiques et tout à fait convaincants, un riff de guitare piquant en arrière-plan fournissant le tempo obligatoire. Le solo de guitare grésillant est un point culminant, sûrement le morceau le plus accessible de cet album, non pas que le reste ose compliquer les choses inutilement.

« Waving at the Stars » est le titre bonus et, en tant que tel, a le mérite d'être dans un style légèrement différent, un arrangement rudimentaire, une sorte de transition alternative. La divagation insistante de la section médiane insuffle un motif aux sonorités de piano électrique ainsi qu'une simple diatribe de guitare frippienne, tandis que Santtu catapulte ses synthés vers une galaxie d'astéroïdes d'un autre monde.

Comme pour toutes les sorties associées à Mark COOK, il s'agit encore une fois d'un autre album gagnant, intelligemment original et suggérant une possible promotion de ce concept à l'avenir. Je serais heureux d'avoir un autre chapitre pour nourrir mon âme.

PISTES / TRACKS

    1- I Anoint Thee (6:26)
    2- Oblivious (10:52)
    3- Time to Sigh (6:07)
    4- Striving to Connect (9:46)
    5- Do You Listen to the Wind? (5:11)
    6- Feed my Soul (6:44)
    7- Waving at the Stars -bonus track (4:23)

musiciens / musicians

- Mark Cook -Fretless bass, sitar, guitar, Warr guitar, percussion
- Shane Beck - Narration, words
- Santtu Laakso - Bass, synths, electronics, vocals
- Steven Leak - Soundscapes

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