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CHRONIQUE / REVIEW

Baro Prog

Aionverse

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Releases information

Release date:

May 22, 22025

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Maracash Records

Italie / Italy

Pascaline Hauriez

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Alberto MOLESINI, alias Baro, confiait que Baro Prog-jets devenait Baro Prog afin d’éviter la confusion avec Barock Project, le groupe de ZABBINI. Flûte alors ! Moi qui m'étais bercée d’illusions, à force d’écouter son nouveau projet Aionverse, que “Baro” pouvait être le radical ou le diminutif de baroque… Mon ouïe, sensible, affûtée aux entrelacs contrapuntiques de Bach et aux architectures polyphoniques, comme le laissent suggérer les arabesques des tutélaires du prog tels que ELP les utilisaient dans le rock progressif ainsi que le signore MOLESINI, s’est naturellement laissé captiver par Aionverse, le nouvel album du signore MOLESINI, sorti au printemps de cette année. Chaque voix, chaque instrument semble vouloir dialoguer dans une fresque orchestrale où la musique baroque rencontre le prog des seventies, comme si le temps et l’espace n’étaient plus que des instruments au service du récit.

Cahin-caha, sans empressement, vacillant entre hier et aujourd’hui… Le multi-instrumentiste transalpin nourrit ses œuvres de rock progressif mature et traditionnel, comme si les anciens gardiens, tels que ELP, King Crimson, Gentle Giant, avaient laissé germer des graines dans sa dernière œuvre, qui se présente sous la forme d’un opéra rock plutôt épicé, entouré d’une kyrielle d’invités vocalistes dont HEATHER FINDLAY (Mostly Autumn, Ayreon) – voix de Mom – et IACOPO MEILLE (Tygers of Pan Tang) – voix de Larry. (Petite digression nécessaire : laissez-moi vous raconter le livret, parce que là, c’est fascinant…)

L’“Aionverse” est un univers intemporel, présidé par le Creator, où évoluent des âmes, incarnées ou non. Deux d’entre elles, Sonny et Larry, choisissent de descendre sur Terre et deviennent jumeaux, élevés par Mom et Dad (en anglais, naturellement). Larry traverse les étapes de l’existence : la tendresse maternelle, la mémoire de l’Elder, le chaos du Bug, et la rencontre avec Life, énergie vitale personnifiée qui guide l’âme à travers l’incarnation et l’apprentissage. Le cycle se boucle sur une renaissance, rappelant que l’Aionverse n’a ni début ni fin. Le livret souligne ainsi l’universalité de cette parabole sur la condition humaine.
(Et maintenant, revenons à la musique… mais je vous préviens : elle a autant de rebondissements que ce livret !)

Car oui, comme beaucoup d’autres, je ne l’ai pas vu venir. Il était passé sous mes radars. Nonobstant ma myopie, son nouvel album, présenté sous l’étiquette d’opéra rock, se déploie pourtant comme un univers progressif et symphonique. Chaque voix, chaque instrument dialogue dans des architectures sonores majestueuses, où motifs et crescendos se tissent en strates orchestrales, révélant un monde narratif et émotionnel, vibrant d’une fresque captivante. Les émotions, parfois fragiles aux entournures pour flatter l’émule du maître tutélaire, n’en altèrent pas la noblesse. Ce faisant, je dois dire que le gaillard n’éclabousse pas les ténors du prog italien, mais s’en approche et mériterait qu’on braque sur lui les projecteurs, afin qu’il puisse jouir de la lumière.

Pour ceux qui, comme votre narratrice, étaient passés à côté des albums du Véronais, on réalise alors que c’est loin d’être un inconnu de la scène prog. Plutôt de genre discret, l’Italien de Vérone s’approprie un nouvel alias pour ce nouveau projet : Baro Prog, connu auparavant sous le nom de “Prog-jet” (Alberto MOLESINI), est actif depuis presque un demi-siècle, avec des projets conceptuels dès les années 80, mais n’a vraiment émergé sur les radars que récemment. Sorti de l’ombre avec la réédition de ses œuvres et des albums modernes comme Utopie (2021), c’est avec cet opéra rock, Prog-jet IV: Aionverse (2025), qu’il a attiré mon attention. Chacun de ces albums témoigne d’une créativité constante, mêlant complexité progressive et narration riche.

V’là, un opus que j’émoustille avec la verve lyrique qui m’attrait. Et l’humour folâtre, frivole du moment. Mais je vous encourage à suivre les pérégrinations dans l’univers céleste progressif “Aionverse” : un opéra rock où la musique et le récit s’entremêlent, où l’instrument et la voix tissent l’arabesque du personnage qui les épouse. Baro Prog, loin de se contenter de suivre les traces des géants du prog italien et international, affirme une vision personnelle et cohérente, riche en strates et en contrastes, qui mérite qu’on y plonge avec curiosité et patience.

PISTES / TRACKS

    1. Creator’s Farewell (7:10)
    2. Flow of Life (12:54)
    3. Biz-R World (6:36)
    4. Crossing Pathways Part a (0:51)
    5. Mom and D(e)ad (9:03)
    6. Crossing Pathways Part b,c (4:25)
    7. Crossing Pathways Part d,f,g (13:02)
    8. Crossing Pathways Part h (1:25)

musiciens / musicians

Le noyau central (Baro Prog-jets)
Alberto Molesini aka Baro (Marygold) – Chant principal & chœurs, basse, guitares, claviers
Gigi Murari – Batterie & percussions
Elena Cipriani – Chœurs
Paolo Zanella – Piano

Nicola Rotta, Baxnug, Max (Massimo) Basaglia : Guitaristes
Giacomo “Jack” Molesini – Jambé
Gabriel Bellorti – Violon

Les voix des personnages (invités)
Iacopo Meille (Tygers of Pan Tang) – Voix de Larry
Heather Findlay (Mostly Autumn, Ayreon) – Voix de Mom
Titta Donato – Voix de the Elder
Andrea Damato – Voix de the Bug
Meghi Moschino (Quanah Parker) – Voix de Life
Andrea Vilardo (Moto Armonico, Blind Golem) – Voix du Creator

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