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CHRONIQUE / REVIEW

Sproingg

Clam

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Releases information

Release date:

September 20, 2020

Format:

Digital, CD

Label:

From:

Independent

Allemagne / Germany

Guillaume Desmeules - December 2020

8,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Le trio Allemand SPROINGG est de retour aux grandes dames de toutes les mamans ; le groupe s'auto-proclame ironiquement faire de la musique que nos mères ne veulent pas qu'on écoute! Succédant à leur premier album éponyme sorti en 2017, leur deuxième, “Clam”, nous revient avec un coté beaucoup plus polyrythmique que son prédécesseur, qui lui était plus axé sur un rock psychédélique avec des improvisations assez délirantes. Mais attention, le délire est toujours au rendez-vous et se rapproche plus aux moments improvisés de KING CRIMSONS. Alors n'attendons pas plus longtemps et prenez donc place pour un voyage sproinggalicieux.

L'album débute avec “Stuffer Gapes and Drapes His Cape on a Vaping Ape (including Destiny's Abortion)” commençant avec une série de séquences mélodiques très hypnotisante durant les 4 premières minutes. Puis, un riff de basse bien grasse apparait et la guitare vient peu de temps après pour déstabiliser le tout avec des solos déconstruis, comme si un débutant jouait de la guitare, accompagnée par la batterie aux rythmes polyrythmique. Le chaos réussi à retrouver quelques mélodies qui se tiennent à quelques moments, allant du reggae en passant par le punk et le blast beat, pour ensuite redescendre dans une spirale infernale ; c'est ça la magie de la musique improvisée! “(Impure thoughts) Pure cushion” continue le coté polyrythmique avec une longue intro ambiante avec Erik FEDER qui accompagne au bass drum pour ensuite devenir une mélodie tout droit venue de la jungle avec des percussions et la guitare disparate de Prudi BRUSCHGO qui fait de longs solos ; encore une fois, il faut aimer le coté plus déconstruit de la musique mais ça reste tout de même fascinant à entendre en même temps. On tombe en terrain un peu plus “normal” sur “Z'Mörgele” avec un rythme rock costaud qui évolue en court de route. Puis, à mi-chemin, le rythme se change en musique plus jazzy presque “film noir” très groovy. On continu sur la même lignée dans “Lovebird Dogbane receives higher education” avec un côté très noir avec Johannes KORN qui est mis un peu plus en avant cette fois-ci avec son chapman sticks qui accompagne à merveille la batterie et la guitare qui ressemble ici au jeu de Robert FRIPP.

“And her name was "Jo-Jo, the dog-faced boy", Part 1” est la plus courte du lot, qui est de 3 minutes, mais n'est pas moins intéressante avec une mélodie très chargée qui me rappelle le travail de MIRIODOR pour le coté carnavalesque horrifique. “Progg is a five-letter word”, continue la lancée Miriodorienne avec une mélodie noire bien technique et ambiante mais avec une atmosphère mystérieuse en arrière-plan. “Stuffer vapes and drapes his cape on a gaping ape”, qui est un peu comme le frère siamois de la première pièce, débute plus en douceur avec KORN au violon électrique à l’effet très planant avec BRUSCHGO qui reprend le thème du début de l'album avec sa guitare baryton ; ce qui donne un son fichtrement lourd! La finale est un moment de pure intensité avec une symbiose parfaite avec le violon, la batterie et la guitare pour finalement finir qu'avec le violon ; ma préférée de l'album! La dernière pièce, qui est aussi l'un des plus long nom de chanson que j'ai vu, “In a Recent Survey, 4 Out of 5 Clinically Depressed, Middle-Aged Suburbanites Strongly Preferred New and Improved Jizzo Brand Cream Cheese to a Mortally Wounded Clam”, débute avec un riff rock assez standard pour ensuite revenir vers le coté psychédélique plus cosmique de leur premier album avec un son de clavier très planant et une guitare tout aussi étrange pour un instant et repartir vers des mélodies toutes aussi différentes les unes des autres.

SPROUINGG sort ici un album complètement différent de leur premier, que j'avais bien aimé pour son coté psychédélique très éclaté. Cette fois-ci, il est toujours éclaté mais avec des mélodies improvisées plus chaotiques et polyrythmiques ; ce qui n'est pas déplaisant pour autant! L'accompagnement au violon donne un coté mélodique fort plaisant dans l'ensemble qui n'est malheureusement pas assez présent dans l'album. Le trio forme néanmoins un solide noyau d'improvisation et les prochaines sorties risquent d'être que meilleures! C'est un album qui devrait plaire aux fans des improvisations live Crimsonniennes avec le bon vieux quatuor FRIPP, WETTON, BRUFORD, et CROSS!

    1. Stuffer Gapes and Drapes His Cape on a Vaping Ape (including Destiny's Abortion) (9:00)
    2. (Impure Thoughts) Pure Cushion (7:51)
    3. Z'Mörgele (7:09)
    4. Lovebird Dogbane Receives Higher Education (7:54)
    5. And Her Name Was "Jo-Jo, the Dog-Faced Boy", Part 1 (3:06)
    6. Progg Is a Five-Letter Word (6:02)
    7. Stuffer Vapes and Drapes His Cape on a Gaping Ape (11:59)
    8. In a Recent Survey, 4 Out of 5 Clinically Depressed, Middle-Aged Suburbanites Strongly Preferred New and Improved Jizzo Brand Cream Cheese to a Mortally Wounded Clam (6:57)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Prudi Bruschgo / Electric guitar, electric baritone guitar
- Erik Feder / Drums
- Johannes Korn / Chapman Sticks, electric violin

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