top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Unitopia

Seven Chambers

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

September 25, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Progrock.com's Essentials

Australie / Australia

Alain Massard - September 2023

9,4

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

UNITOPIA né en 1996, connu en 2005 par beaucoup avec un album enchanteur, 13 ans de disette de ce super groupe prog-sympho lorgnant vers FLOWER KINGS, YES, GENESIS, SAGA oui, IQ, ARENA au départ. 13 ans et le coup de pouce de Steve HACKETT qui les réunit par hasard et la magie reprend. Truey des UPF et Sean des SOUTHERN EMPIRE et DAMANEK en faisant l’ossature pour annoncer la couleur musicale et des membres de GENESIS et de David GiILMOUR; un grand voyage se profile pour nous amener vers des endroits inédits après cette foutue pandémie qui leur a permis de sortir finalement un album de plus de 80 minutes. UNITOPIA pour moi c’est majeur, alors allons voir si ça continue.

« Broken Heart » entame rapide, symphonique et Truey qui glisse sa voix sur un air génésisien, arenasien, avec un clavier langoureux; les réminiscences arrivent, IQ en premier, c’est bien foutu, on dirait qu’on a déjà écouté; le break mélodique qui suit avec un son typé MAY pour cette guitare spleen et le piano cristallin avant le final riff heavy où l’on a l’impression de chevaucher en pleine nature les cheveux au vent. « Something Invisible » maintenant, douceur plus pop que rock avec la guitare au fond; un riff, heavy, c’est bien ça donne la pêche et ça empêche de s’endormir comme dans un groupe prog vintage bon mais soporifique; bref la voix est bien placée, bien rodée; une tendance jazzy funky planante s’en dégage amenant un break acoustique flûte et piano classique sympho de chez sympho; un violon tzigane maintenant et un final hardos violon-guitare virevoltant qui rappelle que ce groupe est bien sous-coté et vaut bien plus. « Bittersweet » titre comptine plaintive juste assez éclairé pour garder le moral; ça tire sur du ALAN PARSONS, du GENESIS seconde mouture, c’est bucolique, rafraîchissant, le violon peut laisser envisager KANSAS, je penserai plutôt SOLSTICE; le break synthé d’un coup pour une escapade à la ZAPPA surprenante, heavy puis jazzy, tournoyante en tout cas; on sent que ça s’amuse dans les rangs avec un violon aérien de Steve en final.

« Mania » d’entrée avec cet air majestueux et frappé me renvoyant à ARENA; oui c’est pas ARENA mais il y a du son british qui coule là; dès les 3 minutes le clavier et la guitare montrent le bout de leurs notes; John montre qu’un groupe prog se doit d’avoir un très bon guitariste pour faire fondre l’atmosphère, c’est le cas; un prog métal enjoué avec des vagues symphoniques; mi-parcours et pad tribal avant l’envolée, la voix vocoder, ça repart pour laisser un solo violon et un autre break où le riff guitare semble gicler des enceintes; pas de repos avant le final, un petit quart d’heure vient de passer, la baffe. « The Stroke of Midnight » sur une ballade sombre consensuelle idéale pour régresser, avis aux progueux de base des 70 et 80; le break violon romantique à faire pleurer de joie, comme une bouteille de rhum blanc à la mer, oui j’ai entendu l’air à un moment; bref une composition passe partout bourrée d’émotion avec l’ajout d’un solfège guitare classique et Truey se démarquant irrémédiablement de la voix de l’Archange.

« Helen » arrive et nous embarque, le premier des deux titres fleuves; des temps musicos changeants, ça c’est pour le fan musicien à ses heures perdues; une ambiance latente, du UNITOPIA, son qui emmène irrémédiablement vers des rivages pop-rock, folk, jazzy, sur des plages nerveuses, tiens j’y ai entendu une note du ‘Kashmir’; c’est long mais c’est bon, le violon mélancolique s’accordant idéalement avec la ballade bucolique sur le sable; un break flamenco d’un coup qui s’intègre parfaitement, violon et piano cristallin, délicat, enchanteur; ça augmente, des chœurs, un riff heavy, le break qui t’enfonce et paf une voix-off en français qui te remet aux aguets; le crescendo relance le bateau, le son devient plus lourd, il y a une trame, une ossature, il y a de l’art; envoûtant et entraînant oui mais immense, intemporel, c’est rare que je vibre dès la première écoute; bref il y a de tout en théâtralité musicale, en émotion, en notes exquises. « The Uncertain » allez quelques minutes et je retrouve des airs des BEATLES, XTC, ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA, ligne musicale archaïque; dépêchez-vous parce que ça déménage d’un coup, le métal prog nerveux qui déboule, te fait transpirer d’un coup dans le dos! Le riff, la voix, la basse, allez un peu des SONS OF APOLLO, mais c’est bien du UNITOPIA; le bip bip et le pad me rappellent les B-52’s, un dictionnaire anti Alzheimer que ce titre; l’envolée claviers et violons sublime et l’on n’est qu’au tiers. Le break arrive, soufflez après ce moment hard prog épique, rafraîchissant et onirique; oriental, world, latent, spleen avec ce violon magique lorgnant vers l’atmosphérique, une ambiance ballade AOR bien américaine pour se prendre épaules contre épaules et fusionner; dernier tiers et des voix typées MINIMUM VITAL sur le riff heavy avec un synthé de bande son vidéo j’en reste scotché; et un retour sud-américain qui accélère et qui met le rock prog fusion à l’honneur, immense encore.

UNITOPIA avec cet opus m’a fait peur, pardi 80 minutes ne se mangent pas en hors d’œuvre; finalement des compositions variées, fraîches, de l’évolution, des crescendos, des breaks inventifs et farfelus musicalement parlant; une fusion musicale progressive dans le très bon sens du terme, sans redite, sans ambiance vintage régressive, un must quoi. Un son qui permet de rêver, d’espérer, d’imaginer, de se rendre compte que le prog en 2020 a ses lettres de noblesse avec ce groupe; des histoires sur la pandémie, des maladies personnelles, mais aussi de l’espoir qui sort des textes car la musique est avant tout une thérapie; je vais être clair, l’album de l’année à ce moment précis tout simplement.

PISTES / TRACKS

    1. Broken Heart (8:30)
    2. Something Invisible (6:39)
    3. Bittersweet (7:20)
    4. Mania (12:29)
    5. The Stroke of Midnight (9:38)
    6. Helen (19:14)
    7. The Uncertain (18:33)

    total : 82’23’’

Mark “Truey” Trueack: Vocals, songwriting
Sean Timms: Songwriting, keyboards, backing vocals, various stringed instruments
Steve Unruh: Songwriting, backing vocals, violin, flute, rhythm guitars, mandolin
John Greenwood: Songwriting, backing vocals, lead electric guitar, nylon-strung guitar, 6 and 12-string acoustic guitars, mandolin, programmed orchestration
Chester Thompson: Drums
Alphonso Johnson: Bass

musiciens / musicians

FOLLOW US

  • YouTube Social  Icon
  • Facebook Classic

CONTACT US

CRÉÉ ET MAINTENU PAR PROFIL 1994 to 2024

bottom of page