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CHRONIQUE / REVIEW

Tryo

Suramerica

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Releases information

Release date:

August 18, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Mylodon Records

Chili

Alain Massard - November 2023

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

TRYO est nommé groupe à deux phases vivant de1996 à 2005, puis revenant en 2016 avec leur son fusionné typé; TRYO c’est un groupe à part avec des mélodies envoûtantes aux morceaux plus rock, voir heavy, avec des variations jazzy déconcertantes. Ayant ouvert pour KANSAS, SATRIANI ou MARILLION, leur musique est variée, complexe, folklorique, hard, atmosphérique et symphonique; un 7e album dans lequel nous nous plongeons tout de suite.

« Suramérica » entame floydienne intéressante, symphonique; rapidement le duo vocal d’Ismael et Francisco qui amplifie l’ambiance sud-américaine; flûte et clavier frais au refrain, sur du RUSH soft; break avec un solo guitare développant une atmosphère plus sombre avant le retour au refrain enjoué, un peu trop. « Canoeros Celestes » part sur un prog d’antan, clavier d’ELP, YES, riff heavy; enchevêtrement guitare et orgue sur un genre DEEP PURPLE en rock mélodique; le second break logique sur un solo guitare rock jazzy-funky-bluesy, frais avant le retour du refrain à l’air rushien. « Nómades » flute andine, atmosphère typée avant l’arrivée d’un violoncelle sombre; la guitare est électrique et mélancolique à la fois; tempo ralenti avant une section chantée entre ZAPPA et MAGMA en mantra; break avec un riff teigneux, on lorgne le hard, on y accède même; ce riff fait du bien s’éloignant des 70 de fait; la guitare devient plaintive accompagnée d’un piano et du retour du violoncelle stéréophonique; relent jazzy et air à la AL DI MEOLA et PONTY, bref la baffe.

« Orillas » continue sur cet air américain traditionnel avec vagues au loin; la voix y est pour beaucoup, il faut pouvoir se lâcher, se glisser dedans; ça monte et plus avec la batterie métronomique qui amplifie l’air martial; superbe moment avec le synthé chatoyant; développement jazzy-prog un temps et solo guitare déroutant, les voix deviennent sombres, intenses; la batterie agressive rappelant celle de ‘The Knife’ redonne la place au synthé envahissant l’espace sonore avant un retour calme par l’eau, bref seconde baffe.

« La Huida » autre morceau instrumental nerveux, progressiste, sur le son d’antan, avec une touche jazzy et un riff prenant; break rapide sombre, intimiste, du xylophone pour rêver; tempo qui varie et la guitare cristalline monolithique en arrière fond idéale pour s’évader; retour fort avec duo clavier-guitare vintage, bien marqué cependant et le triptyque choc deux mondes/refuge/ transformation progressif à souhait; j’y retrouve un peu des MINIMUM VITAL du départ. « Danza Rebelde » pour un destin/ lutte/issue victorieuse en trois tiroirs; des synthés gras sortant d’un jeu médiéval puis une basse lourde, galop de chevaux pour un air folklorique moyenâgeux; le clavier imprime l’ossature musicale avant que la guitare n’amplifie l’air; la batterie plus sèche, limite tribale, imprime alors le rythme folklorique de plusieurs continents avec une trompette; final avec le synthé gras, nerveux, saccadé et l’instrumental progressif varié, singulier mais marquant leur territoire musical.

« La Unión » arrive pour l’interlude piano solennel aux notes frappées ne permettant pas de se reposer amenant de fait « Elementos » et son riff hard pour un refrain prenant : nous sommes toujours là; vocal doux pour une fois, air nippon mélodique, breton, des ports du monde; break nerveux, rock pêchu, dynamique et moderne ce qui est un plus; les chœurs partent sur les chants du monde, religieux, de pêcheurs barbus pour le morceau final. « Trascender » pour conclure réellement avec un instrumental traditionnel, de la flute au cello, violoncelle pour un air de repos chamanique, une vibration intemporelle portée de percussions indiennes, celle entendues au début de l’album.

TRYO sort un album fruité, varié et dynamique; le moins je n’y peux rien les vocaux en langue naturelle qui dénaturent; le plus je n’y peux rien de bons musiciens qui arrivent à créer des climats symphoniques singuliers changeant du commun progressif; les instrumentaux sont parfaits musicalement et émotionnellement parlant; un melting-pot anglican et sud-américain envoûtant; 35 années et toujours la pêche, bref ne boudez pas devant.

PISTES / TRACKS

    1. Suramérica (5:31)
    2. Canoeros Celestes (5:36)
    3. Nómades (7:39)
    4. Orillas (5:46)
    5. La Huida (7:24)
    6. Danza Rebelde (7:15)
    7. La Unión (2:24)
    8. Elementos (5:51)
    9. Trascender (3:07)

    Total :50’33’’

- Ismael Cortez A: Electric & acoustic guitars, voice
- Francisco Cortez A: Electric basses, acoustic & electric cellos, horn, trutruca, voice
- Félix Carbone K: Drums, electric vibraphone, tumbadoras, djembe, gong, cymbals, shaker
- Pablo Martínez R: Keyboards, synthesizers, programming
- Felipe Baldrich M: Electric vibraphone, Indian drum, legüero bass drum, cascahuillas, voice

With:
- Ernesto Holman G: Fretless electric bass (9)
- Cecilia Cortez A: Piano (7)
- Gonzalo Cortés M: Quena & charango (3)
- Ignacio Carvajal G: Voice

musiciens / musicians

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