TRINITY OF ARTS est un jeune groupe résultant de l’envie du clavier d’ELOY de proposer une alternative musicale et de dépeindre en musique le désarroi de notre monde actuel; un album romantique noir offrant un espace brillant et émotionnel; c’est leur 2e opus sous forme d’EP.

« Breath » intro spatiale brève, le temps d’une respiration amenant « Grapes Of Change » son à part, phrasé lorgnant sur RPWL, une montée acoustique qui va enflant avec une batterie rythmant l’air; montée mélodique, relent symphonique basé sur les claviers. « Progenys’ Exodus » suit, ballade intimiste avec le vocal chaleureux; on part sur des chœurs enfantins et l’air d’un GILMOUR en paix; break clavier mélodique, contemplatif, prenant avant l’arrivée d’un solo guitare soft-guimauve, qui fond vous avez compris; la ballade se termine sur un son cinématique et les cris de ces enfants. « Perfect Hideaway » entame piano et clavier langoureux, sur un rivage d’où pêchent des elfes; la programmation laisse entendre flûte, violon sur une voix grave; l’interlude musical au vu du titre court. « Assimilation » toujours ce climat sombre, pesant, au vocal phrasé pour le slow à n‘en pas douter; le plus cette guitare spleen embrayant sur les rivages floydiens en proposant des souvenirs en barre; le grondement de tambour lance le break sur un clavier velouté; oui si vous pensez à WRIGHT vous pensez comme moi; la guitare vient poursuivre ce climat musical et renvoie l’auditeur aux grandes heures d’Animals’; jouissif et envoûtant. « White Roses » reprend le code du groupe, ambiance latente, effet cinématographique, parler du monde qui se détruit sans que l’Homme ne fasse quelque chose; titre mélodique planant comme pour s’évader de l’inéluctable; le break solo donne un peu de gaieté et le son se rapproche d’un WILSON.

TOA essaye de nous sortir de notre monde meurtri en lançant un son aérien, atmosphérique et symphonique; une progression musicale envoûtante idéale pour se lover en cette fin d’année; TOA c’est la fusion de trois amis-frères, c’est l’envie de se libérer des diktats musicaux, à prendre comme un voyage méditatif.