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CHRONIQUE / REVIEW

Trinity Of Arts

Beyond The Veil

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Releases information

Release date:

December 12, 2021

Format:

CD

Label:

From:

Self-Released

Allemagne / Germany

Alain Massard - August 2023

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

TRINITY OF ARTS est un jeune groupe; c’est avant tout le projet de Michael qui a joué un temps pour THE TWINS et autres formations new wave des 80 avant de se poser dans ELOY en 1985. Des textes peignant notre monde incertain, mutilé, privé de libertés, quoi de plus naturel de s’évader sur cet album ‘remis au goût du jour’ avant la sortie prochaine de son petit frère, album romantique noir. Accompagné de Mathis et Andreas ce TOA a pour objectif de donner un ressenti musical du monde en notes remplies d’émotion, quoi de plus... naturel. De l’art-rock pour ce thème développé, voyons voir de plus près.

« The Rise » déboule, explosion sonore sur un fond rock néo prog moderne, assez heavy, bien rythmé, voix travaillée spatiale; un AOR, un rock FM, puis le break mi-parcours fait lever le doute, on tombe sur de l’art-rock sans compromis, une musique claire, envoûtante et fruitée, vous savez avec 5 fruits et légumes, ici des instruments à tous les étages, bonne pioche progressiste et bonne dégustation. « Fast Or Slow » avec le craquement du microsillon, au temps où l’on prenait le temps; tempo ralenti, pad jazzy et voix monotone pour un titre ambiant lorgnant sur ceux de Rick WRIGHT. « Rain » intro symphonique qui me renvoie à un air des BARCLAY JAMES HARVEST; toujours un rythme ralenti et une guitare mélancolique qui projette au firmament, celui rose du soir avant la pluie du lendemain; un titre guimauve qui te colle aux oreilles, prenant avec une slide guitare qui me rappelle maintenant les SIMPLE MINDS. « Devil's Dream » toujours ces nappes synthés aériens, spatiaux pour une ballade onirique veloutée au spleen avéré; un air lorgnant sur les premiers RPWL par exemple pour ne pas citer ELOY, un son cotonneux sur la base des PINK FLOYD aériens, à écouter en soirée sans se prendre la tête. « Juliet » et le titre au piano cristallin, saupoudré de claviers éthérés; RPWL pour la voix et la mélodie grave dépressive qui te donne espoir; à noter un final sur les nappes de VANGELIS pour montrer la diversité du son du groupe.

« Steps » revient au son cité en préambule, un bon néo prog frais faisant la part belle aux claviers; c’est symphonique, entraînant, allez un peu d’ARAGON au loin pour donner une idée de l’atmosphère musicale. « Ophelia » part sur une ambiance folk irlandaise avec la flûte, réelle ou samplée; un ton monocorde basique et une voix phrasée et le morceau qui tarde à décoller, à plonger; le final qui monte avec sa nappe de synthés. « Straight Life » avec la guitare piquée à DIRE STRAITS, encore un nom pour tenter d’expliquer l’univers varié des TOA; la voix est plus marquée, elle s’associe idéalement aux notes pour donner le titre ‘radio edit’ qui pourrait passer en voiture si les musiques avaient évolué dans le bon sens; cette guitare qui gratte, cristalline puis le saxo amplifie le côté 80. « Beyond The Veil » pour le titre éponyme; latent, new age, la baffe de l’album; ambiant, sympho, délicieusement mélancolique et la voix de Lisa GERLACH chantée, susurrée et forcément envoûtante qui égrène des mots d’où sortent des fleurs, elle me fait penser à Marta WOJTAS des AMAROK; la batterie métronomique ramène aux sons linéaires répétitifs de Philip GLASS; la voix masculine vocoder arrive et envoie le titre sur un espace progressif d’où les relents très agréables des PINK FLOYD sortent du lot, surtout ce solo guitare final que j’aurai aimé entendre plus souvent sur l’album.

TRINITY OF ARTS ou l’envie d’essayer de se sortir du monde noir dans lequel nous vivons; TOA ou l’album qui nous renvoie aux années plaisir du rock aérien, feutré, atmosphérique, progressif; des sons envoûtants, gras, dégoulinant de mélodies et d’atmosphères sirupeuses; une chronique un tantinet tardive en attendant celle du prochain album en fin d’année.

PISTES / TRACKS

    1. The Rise (4:47)
    2. Fast Or Slow (3:09)
    3. Rain (3:28)
    4. Devil's Dream (5:11)
    5. Juliet (4:39)
    6. 63 Steps (2:29)
    7. Ophelia (6:44)
    8. Straight Life (4:20)
    9. Beyond The Veil (8:46)
    Total : 43’34’’

Andreas Unkel: Batterie, percussions, chant
Michael Gerlach: Claviers, Chant, Programmation
Mathis Richter-Reichhelm: Guitares, Violon, Basse, Chant

musiciens / musicians

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