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CHRONIQUE / REVIEW

The Tangent

Pyramids, Stars & Other Stories: The Tangent Live Recordings 2004-2017

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Releases information

Release date:

January 15, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Inside Out Music

Royaume-Uni / UK

Serge Marcoux - February 2023

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Il était une fois une époque, jadis, naguère, où les albums en spectacle, ou live comme on disait, étaient un événement. Peut importe l’artiste, peut importe le genre, nous avons tous des souvenirs liés à la parution de certain de ces albums. Ainsi, « Yessongs », « Made in Japan » ou « Live 1975-85 » de SPRINGSTEEN, entre autres, déclenchent toujours en moi une avalanche de souvenirs et de plaisirs. Le temps passe, les technologies changent et le monde de la musique, et de ses impératifs financiers, a fait en sorte que l’album en spectacle est devenu une commodité plutôt courante. Souvent, il paraîtra après la tournée d’un artiste. Il constitue un moyen supplémentaire de permettre aux artistes de gagner leur croûte et/ou de satisfaire leurs fans, collectionneurs ou non, ou même de diminuer les risques de productions illégales. C’est dans ce contexte que vient de paraître le cinquième album en spectacle du groupe THE TANGENT, si on tient compte des deux bootlegs officiels et de l’album conjoint avec KARMAKANIC.

Il est important de donner quelques précisions pour bien situer « Pyramids, Stars & Other Stories: Live Recordings 2004-2017» dans la discographie du groupe. D’abord, comme son nom l’indique fort bien, les enregistrements ne proposent aucunes pièces des trois plus récents albums. Le premier CD est une version remasterisée du bootleg officiel « Pyramids and Stars ». C’est l’enregistrement presqu’intégral d’un concert donné en Allemagne en 2004 par le groupe original, ANDY TILLISON, claviers et chant, ROINE STOLT, guitare et chant, JONAS REINGOLD, basse, SAM BAINE, claviers, et ZOLTAN CSÖRSZ à la batterie. Malheureusement, on n’y retrouve pas THEO TRAVIS pas plus que dans les autres prestations d’ailleurs. Un pépin technique a fait en sorte qu’il manque « Uphill from Here » du premier album. C’est d’ailleurs « The Music That Died Alone », possiblement mon favori, qui est à l’honneur dans une version joyeusement énergique. Vous ajoutez deux pièces de ce qui était leur tout nouvel album, la pièce titre « The World we Drive Through » et « The Winning Game ». Dans ce dernier morceau le groupe s’amuse à nous envoyer quelques notes de « In-a-Gadda-Da-Vida ». Cette spontanéité, ces erreurs que l’on pourra ou non entendre, les imperfections signifient que ces enregistrements sont plus près d’un « Yessongs » que d’un « Seconds Out » comme nous l’indique ANDY TILLISON en parlant de ce nouvel album en spectacle. Un autre clin d’œil musical peut être découvert dans l’enthousiasmante version de la suite « In Darkest Dreams ». Les plus attentifs reconnaitront quelques mesures de YES aux claviers. Mon clin d’œil est de vous laisser le soin de découvrir de quel album elles proviennent. Parlant de spontanéité, lors de ce concert, le groupe a aussi offert une version imprévue du classique de EMERSON, LAKE AND PALMER, « Lucky Man » qui conclue le premier disque.

De son côté, le deuxième disque propose sept pièces tirées de deux autres concerts avec une formation différente à chaque fois, si ce n’est la présence de ANDY TILLISON, bien sûr, et celle de LUKE MACHIN à la guitare. Quatre morceaux ont été enregistrés en 2011 lors d’un concert donné à Southend-on-Sea en Angleterre. Je retiens, notamment, « A Sale of Two Souls » joliment jouée au piano par TILLISON et qui permet aussi de bien entendre l’étendue de sa voix caractéristique avec ce petit côté rauque qui lui donne quelquefois une petite touche à la PETER HAMMILL. Et il y a aussi l’épique « Titanic Calls Carpathia », tiré de « Comm » qui est un autre fait saillant de cet album. C’est fort et vibrant comme peut l’être un morceau en spectacle sans retouches technologiques. Les trois autres pièces datent de 2017 et proviennent d’un spectacle donné aux États-Unis. Ici, je souligne particulièrement « Doctor Livingstone (I Presume) » tirée de l’excellent « Slow Rust of Forgotten Machinery ». Cet instrumental clairement orienté jazz-fusion est un feu roulant musical mettant en valeur le jeu de guitare souvent incendiaire de LUKE MACHIN. Les morceaux de ce deuxième album proviennent du bootleg officiel, « London Or Paris, Berlin Or Southend On Sea » et de « Hotel Cantaffordit (As Tangekanic (Tangent & Karmakanic)) » Ils ont aussi été remasterisés mais non remixés. La pochette a été confiée au talent bien connu de M. Ed Unitsky qui a réalisé la pochette de six albums studio et de trois en spectacle. Une version vinyle est également disponible et elle comporte trois disques comme YES et ELP à l’époque.

Voici donc une compilation intéressante pour les amateurs du groupe qui peuvent ainsi avoir accès à des prestations en spectacle difficiles à trouver et qui représentent diverses époques du groupe. Il s’agit d’un complément vivant et plein de spontanéité qui étoffe de belle façon la discographie du groupe.

PISTES / TRACKS

    1. The World We Drive Through (Live in Germany, 2004) (14:44)
    2. The Canterbury Sequence (Live in Germany, 2004) (9:10)
    3. The Winning Game (Live in Germany, 2004) (12:30)
    4. In Darkest Dreams (Live in Germany, 2004) (20:37)
    5. The Music That Died Alone (Live in Germany, 2004) (12;54)
    6. Lucky Man (Live in Germany, 2004) (5:41)

    CD2

    1. A Spark in the Aether (Live in USA, 2017) (4:23)
    2. A Sale of Two Souls (Live in UK, 2011) (6:19)
    3. Perdu Dans Paris (Live in UK, 2011) (10:57)
    4. A Crisis in Mid Life (Live in UK, 2011) (7:39)
    5. Doctor Livingstone (I Presume) (Live in USA, 2017) (12:00)
    6. Titanic Calls Carpathia (Live in UK, 2011) (18:39)
    7. Two Rope Swings (Live in USA, 2017) (8:13)

- Andy Tillison / Keyboards & vocals

With:
- Roine Stolt / Guitars & vocals (1-6)
- Zoltán Csörsz / Drums (1-6)
- Sam Baine / Keyboards (1-6)
- Jonas Reingold / Bass (1-7,11,13)
- Luke Machin / Guitars & vox (7-13)
- Steve Roberts / Drums (7, 11, 13)
- Tony 'Funkytoe' Latham / Drums (8, 9, 10,12)
- Dan Mash / Bass (8, 9, 10, 12)

musiciens / musicians

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