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CHRONIQUE / REVIEW

The Arc Light Sessions

Paradoxical

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Releases information

Release date:

March 10, 2023

Format:

Digital

Label:

From:

Self-Released

Canada

Pascaline Hauriez - May 2023

7,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

JOHN ALARCON est un musicien montréalais né à Madrid. Autodidacte, il est formé par son père au piano dès l'âge de 11 ans. Il est notamment influencé par Bach, Haendel et Chopin. Il puise son inspiration en s'appuyant musicalement dans un style rock progressif des années 70, en particulier autour de Genesis. ELP, PFM, King Crimson, Gentle Giant, Yes, Anthony Phillips et Steve Hackett. Ce prolifique artiste cumule déjà quelques dizaines d'albums à son actif. Avec plus de quarante ans de carrière comme compositeur, l'infatigable et créatif, leader du groupe THE ARC LIGHT SESSIONS nous propose son dernier projet. Après "The Hours" sorti en novembre 2022 voici le dernier né "Paradoxical”. Ce nouvel opus, selon les propos de l'auteur, traite entre autres, de l'aliénation sociale, de l'injustice, ainsi que des nombreux paradoxes qui en découlent. Il traite également de notre quête de sens à mesure que nous vieillissons. Comment aborde t'il le sujet ? De prime abord je rappelle que l'apanage créatif de JOHN ALARCON demeure. Cependant un bémol subsiste. Je ne puis passer sa voix sous silence. Certes! diront certains, Une anicroche ! diront d'autre. Mais, quelle monotonie ? Dépourvu de nuances, son chant dépouille de toutes émotions ses mélodies qui deviennent plutôt une mélopée lancinante dès que sa voix s'exprime. Dommage, je pense qu'il serait bien avisé qu'une voix plus aiguë voire lyrique serait du plus bel effet sur sa musique. Au demeurant, je vous avoue que je ne connaissais pas JOHN ALARCON, et comme de bien entendu son groupe avant aujourd'hui. Partant de ce constat, il a bien fallu qu'au gré de mes découvertes glanées déci delà, que j'apprenne que ses influences musicales sont très proches des miennes. Voilà l'une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de chroniquer "THE ARC LIGHT SESSIONS".

Dès réception, je recherche sur mon serveur audio "Paradoxical". Les premières mesures du titre "Flight" m'enchantent avec l'accroche l'orgue. Les harmoniques, les ornements fugaces, caressent mon ouïe me rappelant un certain JS Bach inscrit en mémoire comme mon compositeur préféré de la période baroque. Les claviers mélancoliques, aux sons feutrés éveillent les souvenirs des années seventies. Cette ambiance devenue progressive, aérienne, s'oriente désormais vers des sonorités proches de Genesis, lorsque advient la scission. Un soupir s'évapore, laissant place à des arpèges classiques au piano que j'associerai au courant romantisme proche de Chopin. Puis s'enchaîne "From Afar", et dès les premières notes, sa voix irascible me perturbe. Je ne voudrais pas être trop péremptoire à son encontre mais je perçois certaines sonorités comme des vibrations dissonantes. Dès lors le désagrément s'installe. Il m'a fallu un certain laps de temps avant de dissocier le chant à l'instar de la partie instrumentale. Elle s'inscrit dans une nuance néo progressive seventies, orchestrée selon les morceaux autour d'une ossature Genesis, ELP, Hackett, voir Anthony Phillips. Cette tonalité sera de mise sur la quasi-totalité des titres comme "Islands", avec une pointe jazzy, comme "To be".

Au travers de ce prisme classico progressif, le leader de THE ARC LIGHT SESSIONS nous livre une galette prog seventies axé sur les claviers, mellotron, ou apparaît de manière éphémère la flûte, la guitare acoustique comme dans "Thrive". En outre, et, à contrario de la partie vocale, j'ai apprécié les enchaînements. Entre autres la structure mélodique mise en place entre "Living Inside Your Head" et "The Lament". Elle ressemble à s'y méprendre à un interlude au piano. L'arrangement des premières mesures très classique courant romantisme progresse vers des accords plus jazz.

En résumé hormis les parties vocales que je n'ai guère appréciées. Je ne dénigrerai pas en l'occurrence l'orchestration plutôt bien réussie conformément aux références stylistiques du Canadien. Sans pour autant être la panacée du mois. Je ferai également remarquer aux auditeurs que l'exégèse de son projet de ce nouvel opus reste à mon sens un paradoxe.

PISTES / TRACKS

    1. Flight (3:44)
    2. From Afar (5:09)
    3. Thrive (5:21)
    4. To Be (7:49)
    5. Tempest (4:24)
    6. When We Die (6:10)
    7. Living Inside Your Head (7:20)
    8. The Lament (2:01)

All titles composed and arranged by John Alarcon
John Alarcon: Piano, synthesizer, organ, mellotron and lead and backing vocals
Hugo Emard: Bass
Steve Valmont: Drums
Luc Tremblay: Flute and oboe
Patrick Simpson: Guitars

musiciens / musicians

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