top of page

CHRONIQUE / REVIEW

The Anchoret

It All Began With Loneliness

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

June 23, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Willowtip Records

Canda

Alain Massard - September 2023

8,4

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

THE ANCHORET fusion métal et rock prog, débute vers 2020 durant le confinement; Eduard se sentait seul, il fait appel à Sylvain des HEAVEN’S CRY et KARCIUS et Andy de THE TANGENT pour amalgamer ses idées durant le covid; des chansons d’espoir pour se sortir de ce poison, de cette agonie de l’existence; une musique alliant riffs percutants à des breaks variés jazzy, bluesy et heavy; un peu de PAIN OF SALVATION, EVERGREY, ANDROMEDA, KAMELOT, beaucoup d’OPETH, un zeste des vieux PINK FLOYD et KING CRIMSON pour l’atmosphère; du sax, des flutes, un Mellotron, bref du métal progressif moderne pour ce 1er album.

« An Office for... » air à GILMOUR en introduction, qui assoie le spectateur; chœurs langoureux et saxo plaintif qui surprend pour annoncer « A Dead Man » marquant la couleur, noir heavy avec triple pédale; la voix Sylvain des KARCIUS grave et prenante, s’associe au riff déstructurant à la manière d’un OPETH d’avant, le vrai extrême prog; une flute vient semer la discorde vite accouplée à un orgue comme au bon vieux temps; et Leo nous gratifie d’un superbe solo guitare juste pour signifier c’est du lourd, bien construit. « Until the Sun Illuminates » continue sur ce son métal prog heavy, un riff mitrailleur et Sylvain à la voix rocailleuse lorgnant sur PAIN OF SALVATION, Andy distille de son synthé et vieux clavier; un death métal prog mélancolique avec une note d’espoir, avoir des ailes; break synthé justement qui bout, riff teigneux qui dévale, voix s’agrippant et saxo vibrant avant le final désaccordé heavy. « Someone Listening? » amoncellement de tiroirs heavy et d’escapades cristallines jazzy; un break bourré d’émotion avec le sax donnant dans la sensibilité, l’émotion, on est loin du ‘hard’ comme le riff pouvait nous laisser penser; un solo sax oui vous avez bien lu qui embraye sur celui de la guitare, bluffant. « Forsaken » et le sax à l’attaque puis attaque frontale entre Devin TOWNSEND, OPETH et BETWEEN THE BURIED vus récemment, sachant naviguer entre hard prog et ambiance jazzy en plein milieu; solo guitare, voix grognante limite growl puis un clavier lorgnant sur les DREAM THEATER, ça va dans tous les sens; retour du sax pour calibrer le tout; break oriental, grégorien d’un coup pour asséner le coup de massue progressiste.

« Buried » pour le radio edit, titre court surfant sur l’air lourd et rapide, un riff mitrailleuse lourde, une atmosphère dépressive lourde, bref interlourde! « All Turns to Clay » pour la fusion extrême entre voix et riff stressant, le growl à nouveau au pas de la porte; et puis, et puis il y a ce sax qui met le feu pour danser une bourrée bien de chez eux, le truc que tu ne sais pas comment la danser; son presque saturé expressif, sur un AVENGED SEVENFOLD, la voix part de plus en plus sur un Jorn LANDE avant que l’air nous amène sur un break riff latent et son Mellotron inquiétant en fond. « Unafraid » cordes désaccordées en avant, air saccadé, tiens les ALICE IN CHAINS avec leurs chœurs caractéristiques, souvenir; le synthé tournoyant, le riff métronomique, le son plus posé, le break ah ce break bref ça remue mes jambes bon signe, ça remonte avec les voix, le son groovy dans la lignée des TOOL bien sûr; tiens JETHRO TULL vient faire un tour de flute en solo; les oreilles se sont acclimatées au son lourd et n’entendent plus que les parties breaks déjantés. « Stay » restez c’est la fin; une intro piano classique, la voix chaude, un slow US comme celui d’un SURVIVOR, d’un BLACKFOOT? Bref la ballade seringuée à l’émotion avec un Sylvain qui abaisse sa prestation vocale; le solo de Leo mélodique et aérien, ça monte jusqu’en hypersphère ou presque, Andy accroché à la guitare vient y déverser quelques touches de Mellotron à faire pâmer jusqu’à la note bluesy et le retour du piano du départ, solennel, touchant.

THE ANCHORET sort donc une baffe musicale, un 1er jet de longs titres travaillés oscillant entre hard, prog, jazzy, groovy et bluesy; un album métal prog, death prog et jazzy prog qui bouleverse les codes avec des instruments variés que l’on ne retrouve pas souvent ensemble. Un album discordant qui pose question au départ, mais n’hésitez pas à le remettre de temps en temps et la magie prog opère au fil du temps, l’envoûtement opère, les notes se perdent dans notre espace mnésique musical et font de cet album un bel exemple de créativité du monde progressiste actuel.

PISTES / TRACKS

    1. An Office for… (2:40)
    2. A Dead Man (6:33)
    3. Until the Sun Illuminates (6:40)
    4. Someone Listening? (8:06)
    5. Forsaken (7:26)
    6. Buried (4:28)
    7. All Turns to Clay (8:32)
    8. Unafraid (7:18)
    9. Stay (7:00)
    Total: 58’33’’

- Eduard Levitsky: Bass
- Sylvain Auclair: Vocals
- Leo Estalles: Guitars
- James Christopher Knoerl: Drums
- Andy Tillison: Keyboards, synthesizers

With:
- Juan Ignacio Varela Espinoza: Alto saxophone
- Carina Bruwer: Flute
- Paulo Oliveira: Flute (2)
- Artem Koryapin: Clarinet
- Nimiwari: Gospel vocals (2), additional vocals (7)
- Reinaldo Ocando: Percussion (5)
- Thomson Knoles: Additional keyboards (7)
- David Gagné: Additional keyboards (5), additional guitar (4)
- Daniel Eliseev: Additional guitar (8)
- Ὀρφεύσ: Mellotron (9)

musiciens / musicians

FOLLOW US

  • YouTube Social  Icon
  • Facebook Classic

CONTACT US

CRÉÉ ET MAINTENU PAR PROFIL 1994 to 2024

bottom of page