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CHRONIQUE / REVIEW

Ten Jinn

Ardis

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Releases information

Release date:

May 26, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Melodic Revolution Records

USA

Denis Boisvert - September 2023

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

TEN JINN est un groupe américain qui bosse depuis un bon bout de temps. JOHN STRAUSS, un leader du groupe détient une maîtrise en théorie et composition musicale et cela paraît. Ils nous présentent un album concept vraiment réussi. 'Ardis' est une ville du futur, fruit de l'imagination de l'écrivain JACK LONDON. Son bouquin (Le Talon de Fer) paru il y a plus de 115 ans, fait état d'un gouvernement totalitaire américain au 20ième siècle et de ses abus, le tout revu par un historien du 27ième siècle. Donc, on a droit au contraste d'un monde à la ORWELL et d'une société plus épanouie.

Musicalement, l'album est une belle progression de morceaux riches, complexes, dramatiques et alliant prog symphonique et néo-prog sans faille. Les claviers sont très présents dans la composition et les textes sont sensés, prenants et très lyriques. Les morceaux sont assez courts, le plus long fait 7 minutes 54 secondes, et très près des idées véhiculées par le concept de l'album. Une pièce, 'Elegy', revient en trois parties et sert de colonne vertébrale pour l'album. Comme comparatif, on peut penser à 'Comedy of Errors' ou même 'The Tangent' mais ils gardent un son très personnel. Comme les bons vieux albums concepts de l'âge d'or du rock progressif, plus on les écoute, plus ils deviennent attachants. On se laisse prendre par l'histoire et on savoure chaque épisode.

'The Red Virgin' est un bon exemple de ce qu'offre ARDIS, des textures éthérées, des pianos classiques, des riffs étranges et de multiples changements de tempo. Belles guitares aussi, rappelant 'Beat' de KING CRIMSON. Des envolées vocales surprenantes et toute la panoplie moderne de la batterie, des basses déchainées et des effets très spéciaux. Ce qui surprend le plus, c'est que toute cette complexité reste facile à aborder et très cohérente. 'Slaves of the Machine' est très moderne avec ses synthés répétitifs et une ligne mélodique alternant un chant folklorique et des prestations plus musclés. 'Brotherhood of Man' est plus rock mélodique avec toute une prestation à l'orgue à mi-chemin. 'Say Aye / Bishop's Vision' est tout aussi magnifique avec des saveurs GENESIS délicates : carillons, guitares languissantes et douce mélodie captivante.

En somme, pas de moments faibles, beaucoup de moments forts, une exécution magistrale, beaucoup de plaisir auditif à venir et tout un travail en composition et en arrangements. Un album mature et dont la somme est plus grande que ses parties. Fera partie de mes albums de l'année. C'est rare dans ces temps de production trop facile, d'avoir un album aussi complet et gratifiant. Fortement recommandé.

PISTES / TRACKS

    1. Elegy I (1:29)
    2. Brotherhood of Man (4:02)
    3. Slaves of the Machine (5:47)
    4. Say Aye / Bishop's Vision (6:45)
    5. Elegy II (5:49)
    6. Adumbrations: Beginning of the End (3:52)
    7. The Red Virgin (7:54)
    8. Nightmare (4:15)
    9. Ardis / Elegy III (7:32)
    Total 47:25

John Strauss: Lead & backing vocals, piano, keyboards
Mark Wickliffe: Drums & percussion, bass, synth, guitar, backing vocals
Mike Matier: Electric & acoustic guitars
Matt Overholser: Bass, Stick
Matt Brown: Keyboards, backing vocals
Kenneth Francis: Electric, acoustic & e-bow guitars, keyboards, bass, backing vocals

Invité: Stan Whitaker, guitar solo (4)

musiciens / musicians

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