CHRONIQUE / REVIEW
Subsignal
A Poetry Of Rain
Releases information
Release date:
September 22, 2023
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Gentle Art Of Music
Allemagne / Germany
Alain Massard - November 2023
9,0
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
SUBSIGNAL né en 2007 à la suite de l’arrêt de SIEGES EVEN prog mélodique ayant des ramifications sur YES, ENCHANT et RUSH; voulant explorer des univers musicaux plus forts SUBSIGNAL se lance dans un rock puissant et entraînant d’un côté avec des breaks progressistes variés et complexes d’autre part, aidés par deux membres de RPWL les produisant; leur 6e album avec encore ENCHANT et TOTO en ligne de mire musicale plus musclée c’est par ici.
« A Poetry of Rain » intro acoustique guitare, notes qui tombent d’une cascade épurée; un son atmosphérique ambiant, nostalgique juste pour se poser avant « The Art of Giving In » qui donne dans le SUBSIGNAL, riff aiguisé et air stroboscopé pour du prog métal boosté où la voix d’Arno glisse et peut rappeler au départ ENCHANT; les deux Markus exécutent un break nerveux avant un final western-acoustique délicat sur une pedal steel. « Marigold » enchaîne sur un rock langoureux, ballade à la TOTO, sur du Bruce SPRINGSTEEN, émouvant, plaintif, aérien; air mid-tempo avec une guitare mélodique chaleureuse comme à l’époque AOR. La batterie programmée, ambiante, monolithique est là pour faire fondre un peu plus autour du clavier gras. « Sliver (The Sheltered Garden) » passe la vitesse supérieure avec un riff plus lourd, tempéré par la voix; on est bien sûr du prog métal fruité qui s’écoute très facilement; le break ambiant avec claviers et riff métallique staccato montre la diversité musicale du groupe jusqu’au final cristallin. « Impasse » intro acoustique de Markus pour une seconde ballade à chanter en plein désert; le solo guitare émouvant, spleen sur Rothery; des chœurs viennent amplifier l’aura dégagée; un solo nostalgique final vient émouvoir un peu plus.
« Embers Part II: Water Wings » suite d’un titre de 2011 pour la baffe de l’album; air en crescendo symphonique flirtant sur un rock des stades, hymne bien pêchu au chant sensuel; un second temps qui explose et donne la part belle à Markus celui des claviers pour une dérive mélancolique et aérienne avant le final rythmé, TOTO ou FOREIGNER au loin. « Melencolia One » revient à un air enjoué, mélodie consensuelle et riff à la SAGA; Dirk imprime un air saccadé innovant dès le break central, le solo guitare éloigne encore plus de l’air du départ et amène le titre étalon, un prog métal d’aujourd’hui, plus fort qu’avant, plus rythmé, plus nerveux, sur un DREAM THEATER assagi, moins soporifique que nombre de productions actuelles. « A Wound Is a Place to Let the Light In » douceur qui monte pour le titre solennel avec ballade mélodique à la TOTO, remplie de guimauve; le break voyage claviers qui change de l’éternel solo guitare, une déclinaison piano éthérée pour le slow tendre de ce soir. « The Last of Its Kind » avec ce riff crimsonien puis heavy pour un prog métal où SIEGES EVEN voir SPOCK’S BEARD revient en fond, réminiscences de YES aussi; le son renvoie encore aux DREAM THEATER sur un versant mélodique, comme les FATES WARNING; un break saxo jazzy-heavy de Marek des SEVEN STEPS TO THE GREEN DOOR bluffant; seconde baffe de l’album. « A Room on the Edge of Forever » comme bonus et titre acoustique à la recherche de l’émotion; déclinaison flirtant avec l’air flamenco et Arno montrant l’étendue de sa voix tant dans les moments forts que sur cette ballade.
SUBSIGNAL sort un très bon album, du prog métal bien calibré, pas extraordinaire au départ mais, oui il y a un mais, bien foutu, bien agencé, bien construit et enivrant; alternant mélancolie aux airs métalliques accrocheurs, c’est un voyage dans le prog du XXIe siècle qui nous est proposé, n’ayant pas besoin d’aller chercher dans les origines des airs mélodiques à faire vibrer; un potentiel top du mois.
PISTES / TRACKS
- 1. A Poetry of Rain (1:12)
2. The Art of Giving In (5:16)
3. Marigold (5:09)
4. Sliver (The Sheltered Garden) (5:52)
5. Impasse (6:22)
6. Embers Part II: Water Wings (6:17)
7. Melencolia One (5:49)
8. A Wound Is a Place to Let the Light In (5:32)
9. The Last of Its Kind (6:44)
10. A Room on the Edge of Forever (4:13) *
Total :52’27’’
- Markus Steffen: Guitars
- Arno Menses: Vocals
- Martijn Horsten: Bass
- Markus Maichel: Keyboards
- Dirk Brand: Drums
musiciens / musicians