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CHRONIQUE / REVIEW

Seventh Station

Heal The Unhealed

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Releases information

Release date:

November 7, 2022

Format:

Digital, Vinyl

Label:

From:

Self-Released

Slovénie / Slovenia

Guillaume Desmeules - February 2023

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Transportons-nous cette fois-ci en Slovénie, pays où l'on compte qu'une dizaine de groupes dans le monde de la musique progressive. Désirant fondé un groupe, SEVENTH STATION éclot dans la tête du guitariste israélien Dmitri ALPEROVICH en 2008. Le claviériste turc Eren BASBUG et le chanteur Davidavi DOLEV se joignirent à lui peu de temps après. Ils sortirent un premier album, « Between Life and Dreams » en 2016 pour ensuite partir en tournée et commencèrent l'écriture de leur prochain album qui débuta d'être enregistré en 2020, un peu après la pandémie. Leur deuxième album « Heal the Unhealed », qui est sorti en Novembre dernier, porte sur le sujet des points en commun entre la dictature et les troubles de comportement que peut avoir un artiste; le tout de manière très Kafkaïenne. Pour cette album, Jure LOPATIC s'occupe de la basse et Grega PLAMBERGER de la batterie. Le style musical est un savant mélange de prog métal technique avec de la musique classique.

On commence en force avec « Unspoken Thoughts » qui débute avec une longue introduction instrumentale qui a du mordant avec une batterie agressive alliant des mélodies taillées au couteau à la guitare et le clavier qui ne sont pas sans rappeler FATES WARNING ou DREAM THEATER. Puis, vient la voix aux multiples facettes de Davidavi qui va du mélodieux au growl, parfois même les deux en même temps, qui chante sur le fait d'avoir de la difficulté de parler de ses émotions avant que ça explose intérieurement! Vers 5:30, l'ambiance change drastiquement le temps d'un instant pour permettre à DOLEV de montrer son côté crooner avec une voix à la Léonard COHEN et Mike PATTON ; son éventail vocal me rappel justement celui de PATTON. Débutant sur une note plus tranquille et paisible à la guitare et piano avec une narration en guise d'introduction, « Seven Digits » se poursuit sur un air jazzy pour exploser à mi-chemin avec un air hard rock sombre avec DOLEV interprétant à merveille la rage et la folie d'un ancien prisonnier juif durant l'holocauste. Passons tout de suite à la dernier pièce, « A Final Bow », qui débute avec une longue introduction instrumentale avec un déferlement de notes à vive allure qui tient bien la route. Puis, après 3 minutes de pure orgasme musicale, le rythme change sur un tempo rock mélodique rappelant PAIN OF SALVATION avec DOLEV chantant cette fois-ci à propos de la charge émotive qu'on peut avoir lors de compromis artistiques et lorsqu'on est en couple. À mi-chemin, une autre partie instrumentale s'entame menée par BASBUG au clavier sur un air joyeux pour ensuite se poursuivre avec ALPEROVICH qui apporte un coté plus émotif à la guitare avec un magnifique solo. S'en suit ensuite le retour du refrain chanté en boucle pour bien terminer en beauté!

« The Heart of a Nation (Nadia) » débute la trilogie conceptuelle de l'album portant sur STALIN; que l'on connait surtout pour avoir été le dirigeant dictateur de L'URSS à partir de la fin des années 1920. Représentant la relation tumultueuse entre STALIN et sa seconde femme Nadia, qui se suicida dût au cœur de pierre de l'homme à la moustache, cette pièce est un condensées d'émotions avec des mélodies symphoniques entremêlé de moments très métal à la PAIN OF SALVATION en début de pièce. La longue partie instrumentale à partir de 3 minutes est un pur délice démontrant une multitude de changements rythmiques représentant à merveille les changements d'humeur de STALIN. L'ambiance change drastiquement par la suite avec une section flamenco à la guitare classique pour finalement se terminer sur un ton angoissant avec la voix de DOLEV qui devient de plus en plus gutturale à mesure qu'il répète la dernière phrase tandis que les musiciens arrêtent de jouer à tour de rôle après chaque coup de fusil; un concept génial! « The Ruthless Koba » est un arrangement prog métal du second mouvement de la 10eme symphonie de Dmitri SHOSTAKOVICH, une pièce s'inspirant de STALIN. Selon ALPEROVICH, le nom KOBA aurait été le surnom que donnait les amis proches de STALIN, ce qui apporte un coté ironique à l'adjectif « sans pitié » juste avant dans le titre. La représentation ici est une parfaite union entre le métal et la musique classique! « All Hail the Moustache » continue de plus belle l'aspect métal avec cette fois-ci un style plus agressif rappelant SYSTEM OF A DOWN pour ensuite revenir dans la technique à la section instrumentale vers la 3eme minutes mené de main de maitre par le clavier de BASBUG. La seconde moitié de la pièce nous transporte vers une section expérimentale accompagnées par des phrases italiennes et russes représentant l’inhabilité de partager les différentes cultures entre pays avec la barrière des langues. Les deux dernières minutes démontrant encore une fois le magnifique talents des musiciens justifie que le meilleur langage pour ce faire comprendre partout dans le monde restera toujours la musique!

Maniant à merveille l'émotion dans la musique, ALPEROVICH a d'ailleurs voulu représenter une crise de panique dans ses compositions, « Heal the Unhealed » est un album qui m'a agréablement surpris avec son coté agressif très technique mais mélodique à la fois. Chaque pièce de la trilogie se terminent avec des extraits audios d'époque à propos du dictateur laisse transparaître des longueurs mais apportent tout de même un petit côté cinématographique à la trilogie. Parsemés de plusieurs passages instrumentaux, les 4 musiciens exécutent ici un travail colossal charcuté au couteau et DOLEV réussi à égaliser le talent avec une voix éclectique sans reproche. C'est un album qui est un peu difficile d'approche au premier abord si on n'est pas habitué au prog corrosif mais si vous aimez le coté plus psychologique de la musique, cet œuvre devrait certainement vous plaire.

PISTES / TRACKS

    1. Unspoken Thoughts (07:37)
    2. Seven Digits (07:36)
    3. The Heart of a Nation (Nadia) (12:27)
    4. The Ruthless Koba (05:19)
    5. All Hail the Moustache (12:04)
    6. A Final Bow (13:41)

Dmitri Alperovich - Guitars
Eren Basbug – Keyboards
Davidavi (Vidi) Dolev - Vocals
Jure Lopatic - Bass
Grega Plamberger - Drums

musiciens / musicians

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