CHRONIQUE / REVIEW
Ring Of Gyges
Metamorphosis
Releases information
Release date:
May 12, 2023
Format:
CD, Digital
Label:
From:
ViciSolum Records
Islande / Iceland
Alain Massard - April 2023
9,1
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
RING OF GYGES, groupe de métal progressif actif depuis 2014, à la rythmique changeante, sort son 3e album. Un son neuf, étrange, métallique sensé faire la jonction entre les dinos des 70 et les métalleux des 80 et 90, de PINK FLOYD à DREAM THEATER et HAKEN, même RUSH et LEPROUS pour les plus récents portant ces maillots de groupes, en plus de ceux de DEEP PURPLE et de la NASA. Un groupe nouveau pour moi.
« Dragonflies » au son plus métal prog que prog métal, on est d’accord; un riff à la MAIDEN, puis un phrasé moderne entre alternatif et rock moderne, sur du MARATON, du LEPROUS soft, quelques touches djent. « Cabin Fever » avec un riff haché, un air convenu mais un solo et un break dynamique qui montre qu’il n’y a pas que du rock là-dedans. « Nautilus » enchaîne, intro space de 10’’ puis ça part lourd; une voix growl met l’ambiance ou réveille c’est selon; air djent un temps avec coulis de solo guitare cristallin, singulier comme le final à la mitraillette, pour l’instant je doute.
« Go » à l’air prog métal pouvant rappeler au niveau instrumental RUSH; un solo de basse à la SQUIRE innove ce titre avant que « The Choice » n’arrive sur une ballade consensuelle courte, mid-tempo et intermède progressiste en soi, j’y retrouve un air des APSARAS groupe électronique symphonique, c’est pour dire. « Holy Water » continue, air monolithique de base légèrement hypnotique; c’est beaucoup plus doux et ça dérange agréablement; break vocal, flûte douce, ambiance latente avant un gros riff, ça devient intéressant; le second break avec un riff d’enfer est bien trop court mais fait saliver.
« Parasite » les titres augmentent en durée, le son est plus travaillé, moins facile d’accès comme sur cette intro métallique crescendique; un son rappelant un MUSE musclé. C’est varié au moins; la montée finale heavy après un riff transe vaut son pesant; je me sens parasité, bluffé, émoustillé; le meilleur titre. « Fading » piano à bois du temps, xylophone, étrange intro sombre, digne d’un vendredi 13; ballade édulcorée avec prédominance instrumentale plaintive; la batterie d’Einar qui semble sortir de votre salon avant l’intro de «The Face of God » titre fleuve à la ‘Kashmir’, oui on trouve toujours un air qui ressemble; un air en montée heavy, djent, tonitruant et ensorcelant; un break planant d’un coup on se dirait sur VANGELIS de ‘Blade Runner’, du piano, désopilant, la voix qui flirte avec celle de Mercury et on pense à un titre caché des QUEEN, bluffant; la reprise continue en puissance, montée et finale à couper le souffle.
« Sea Legs » maintenant qui me fait penser aux structures des DREAM THEATER, la voix en moins; le solo rythmique guitare emmène l’auditeur loin; la fin heavy, nerveuse avec solo de claviers à la Derek Sherinian avant que « Find Me Here » vienne conclure cet album surprenant et époustouflant; titre mélodique, un peu de flûte à la GENESIS pour dérouter encore plus. RING OF GYGES donne dans la frénésie métallique contrôlée avec une touche d’énergie mélodique, du métal progressif pour voyager dans de vastes paysages sonores, oui ça je l’ai lu; des titres au départ rock métal mélodique consensuels, des titres progressistes dès la fin du premier tiers qui m’ont heurté positivement.
Un son à part, des morceaux non conventionnels pour un album à écouter d’un bout à l’autre impérativement, donnant sa substantifique moelle métal-prog au fil des écoutes; bluffant je l’ai déjà écrit, qui peut effrayer avec les 3 premiers titres, sinon c’est du caviar; du LEPROUS, HAKEN en mise en bouche, puis RUSH, MUSE et du DREAM THEATER en toile de fond pour la baffe de mai. Bon pour métal progueux avertis, ici ça remue quand même. Une meilleure note encore sans le début’ qui ne casse pas trois pattes à un canard’.
PISTES / TRACKS
- 1. Dragonflies (4:49)
2. Cabin Fever (3:03)
3. Nautilus (4:07)
4. Go (3:53)
5. The Choice (2:51)
6. Holy Water (6:09)
7. Parasite (5:36)
8. Fading (5:47)
9. The Face of God (11:59)
10. Sea Legs (6:41)
11. Find Me Here (7:12)
Total : 62’07’’
Helgi Jónsson: Lead vocals, guitar
Guðjón Sveinsson : Guitar, vocals
Gísli Þór Ingólfsson : Keyboards, synths
Þorsteinn Ýmir Ásgeirsson : Bass
Einar Merlin Cortes : Drums
musiciens / musicians