CHRONIQUE / REVIEW
Ricochet
Kazakhstan
Releases information
Release date:
April 7, 2023
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Timezone Distribution
Allemagne / Germany
Alain Massard - May 2023
8,1
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
RICOCHET est le groupe de prog métal mélodique fondé en 1990, vite orienté sur DREAM THEATER et MARILLION; leur son évolue sur FATES WARNING, URIAH HEEP le nouveau chanteur Michael étant sur un tribute; sur HELLOWEEN, SYRINX CALL, KINGDOM COME pour des mélodies accrocheuses avec parties instrumentales en seconde partie; un métal prog sombre, froid, dur, direct. Un album sur la contradiction de notre société entre tradition et modernité, comme le Kazakhstan et ses influences extérieures; une pochette avec un surfeur rebelle devant les aberrations de nos entreprises tournées vers le profit.
« The Custodians » entame sur un rock nerveux avec une nouvelle voix; typée hard rock avec claviers en arrière, son plus dur sur URIAH HEEP; le break avec un solo guitare bien emmenée qui se décline mélodiquement; le morceau initial de 4’ fait que je le recherche sur Bandcamp et rajout de plus de 2 minutes avec un break oriental qui transcende le titre, ouf. « King Of Tales » intro travaillée, estampillée métal prog; plus rapide aussi avec la part belle aux claviers; un refrain qui accroche, une voix qui surfe sur celle des IRON MAIDEN, le break qui te pose, un clavier rappelant DEEP PURPLE, bref sympa, RICOCHET n’a plus rien à voir avec leur son d’origine. « Farewell » pour la longue pièce donc intro composée; des circonvolutions prog, Michael très doux sur une ballade sombre à l’atmosphère pesante; il faut attendre le dernier tiers pour avoir une belle déclinaison progressive toute en montée avec un solo imparable; sensible, prog métal tirant sur le mélodique à rallonge à la fin. « Interception » pour la ballade mid-tempo au son usagé qui renvoie à la fin des 70, début 80, oui ça commence à dater; un titre classique avec clavier bien amené, gras, juteux et le sempiternel solo guitare, bien sans plus.
« Waiting For The Storm » repart sur un versant métal prog mélodique basique; c’est encore le clavier qui donne l’ouverture pour partir; clavier monolithique et hypnotique donnant le change; j’ai lu qu’ils avaient tourné avec MALMSTEEN ça se sent dans ce solo guitare qui déroule longuement. « Beyond The Line » suit dans le style; un riff kashmirien accrocheur part sur une ballade heavy; le moment progressif se fait par l’intermédiaire du solo aérien puis d’un break où batterie militaire en sourdine et le clavier fleurent bon le prog AOR, le heavy métallique. « Losing Ground » sombre intro à la MAIDEN je persiste, mélancolique puis d’un coup andalou, méditerranéen à vous de voir; puis un riff heavy haut en couleur fait prendre la seconde; très bon il y a quelques années voire quelques dizaines d’années; le solo guitare sauve un peu la mise de fait, jouissif mais attendre la moitié du titre pour cela est-il bien raisonnable, seul l’air ne fait pas tout, bref heavy oui, prog non malgré le second solo, du URIAH HEEP. « On A Distant Shore » autre ballade acoustique suintant la mélodie, un tantinet mièvre avec piano et voix de mise; le solo montre que Heiko joue bien. « Kazakhstan » intro progressive du Moyen-Orient, chœurs de là-bas; coupure radicale par un gros riff et voix criée vite coupée par un espace cinématique dénotant agréablement; une montée, un riff qui s’écoule mélodique, un air mid-tempo prévisible avec toujours en tête ce fameux ‘Kashmir’ crescendique; ouf le break clavier qui prend le relais, long et tournoyant jusqu’à un final abrupt.
RICOCHET a sorti son 3e album raclant dans le bon sens du terme dans la musique heavy des 70, URIAH HEEP et LED ZEPPELIN; eux se réclament de DREAM THEATER et ARENA. Pour moi c’est un nouveau groupe plus lourd que leurs deux premiers albums, puissant comme les QUEENSRYCHE et THRESHOLD avec Michael en frontman incisif, bref du hard rock progressif mélodique consensuel.
PISTES / TRACKS
- 1. The Custodians (6:41)
2. King Of Tales (4:39)
3. Farewell (9:38)
4. Interception (6:05)
5. Waiting For The Storm (6:25)
6. Beyond The Line (6:12)
7. Losing Ground (6:57)
8. On A Distant Shore (5:12)
9. Kazakhstan (7:01)
Total: 58’50''
Michael Keuter - Vocals
Heiko Holler - Guitars
Hans Strenge - Bass
Björn Tiemann - Keyboards
Jan Keimer - Drums
musiciens / musicians