CHRONIQUE / REVIEW
Overhead (1)
Telepathic Minds
Releases information
Release date:
March 31, 2023
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Self-Released
Finlande / Finland
Alain Massard - February 2023
9,3
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
OVERHEAD s’est fondé en 1999, rapidement inspiré par les géants du prog tels PINK FLOYD, GENESIS ou KING CRIMSON; musique raffinée mélodique, une voix claire et puissante, des breaks où la flûte prend sa place, de longues parties instrumentales flirtant avec le néo-prog symphonique, le prog métal mélancolique, du RUSH, DREAM THEATER et des breaks floydiens. Un son innovant mêlant psyché par instants, vignettes heavy passant des 70’s au nouveau millénaire. Un double album, comme au bon vieux temps, décliné dans tous les formats, bref plongeons-nous dans ce 6e double album.
CD 1 :
« War to End All Wars » intro sympho hard prog qui déménage, juste assez pour laisser l’espace vocal à Alex avec sa flûte qui s’emboîte facilement; ça monte , ça breake sur des voix-offs, c’est complexe; il faut plusieurs lectures et Alex utilise sa flûte à bon escient; un instrumental sur orgue à la DEEP PURPLE, THRESHOLD comme au bon vieux temps, époustouflant avant de revenir à l’air central et Jaakko qui sort un solo émouvant, à la frontière du hard, du métal prog, une touche bluesy; bref, un must déjà. Son rappelant les envolées des STRATOVARIUS et SYMPHONY X de la grande époque, grandiloquent. « Ghosts from the Future » en deux tiroirs sur une intro chaleureuse, Alex module sa voix sur une montée psychédélique, complainte qui te fait frissonner; break au premier tiers avec riff guitare heavy et flûte qui passe bien mieux en studio qu’en live. Riff à la BLUE OYSTER CULT, solo flûte orientale, c’est bien fait, le clavier virevolte lui aussi; le second break atmosphérique avec roulement de tambour, le côté épique et symphonique métal se fait jour, allez un arpège andalou maintenant et l’air lourd, métallique reprend pour un final crescendique vibrant. « Sail Across the Universe » riff et flûte, oui réminiscence des JETHRO TULL; son AOR avec riff aérien, break growl et attaque dithyrambique musclée; ça accélère Alex remplit le titre de sa voix si particulière, le solo de Jaakko se veut cristallin, vif et prenant, son bluffant. « The Pilot's Not Fit to Fly » sur une ballade mélodique, vous allez rire j’ai pensé au tube de SADE! Langoureux, toujours cette connotation AOR qui va bien entre néo et heavy, flûte qui roule et déroule longuement; seconde partie qui met en évidence cette fabuleuse guitare tenue par Jaakko , très au fait tirant des notes heavy avec suavité, presque trop simple. « Sleep Tight Sweetheart » air country western spaghetti, douceur slide et ambiance pop psychédélique; la guitare se veut bluesy pendant un long solo pris comme trame musicale.
CD 2 :
« Telepathic Minds » en 5 parties, titre fleuve conceptuel sur la Vie, ambiance musicale flirtant sur le son OVERHEAD d’aujourd’hui fait d’entourloupes rock FM, prog métal et prog atmo-électronique où la flûte est utilisée idéalement, amenant chaleur et réminiscences du passé. Alex canalise le titre par son chant limite phrasé, hypnotique, plaintif; le break à mi-parcours au relent d’un VANGELIS ‘L’apocalypse des Animaux’ pour la touche émotion, un solo guitare à la Gary MOORE qui montre l’étendue de Jaakko véritable ‘bête’ à penser musico-solo-doigt d’elfe! Dernier break sur un fond floydien touchant. « Tuesday That Never Came » pour le single sorti en avant-première qui ne reflète en rien l’atmosphère de ce double album; une montée émouvante qui renvoie au rock FM ballade d’un Bon JOVI par exemple. « Planet of Disorder » flûte Jethrotullienne et riff Rainbowien; ballade avec Alex qui se met en avant autant en vocal qu’en souffle; le solo guitare sur du BLACKMORE, saisissant de réalisme et la flûte pour rappeler que le son est bien celui d’OVERHEAD, tout simplement. « Sheep Stay Silent » intro électro qui change, son au riff Kashmirien, break jazzy-country-oriental, désopilant, second break au riff lourd métallique genre METALLICA c’est pour dire; finale qui revient à la ballade langoureuse; le meilleur de l’album pour moi. « Almost Always Near the End » vient conclure ce set tonitruant avec synthés juteux, symphoniques; flûte qui fait son bœuf, air-hymne pour se défoncer, lancer un jig sans fin, et je constate qu’après les violons, les trompettes, les cellos, les flûtes peuvent elles aussi être progressives.
OVERHEAD sort donc une baffe musicale, ça s’est dit. Un son propre, de par la voix singulière, la flûte, des parties instrumentales avec claviers et des soli de guitare; un album où la progression se fait au fur et à mesure, dès l’intro, sur les breaks, sur l’atmosphère en général; sur des riffs groovy, sur une rythmique qui accroche dès la première écoute. Un son qui se démarque, qui évolue, qui n’hésite pas à jongler sur des ambiances différentes, lorgnant sur l’ancien mais montrant une tessiture récente pour les rythmes engendrés. Textes sur cette inévitable pandémie qui n’en finit pas, musique… qui n’en finit pas de me bouleverser au fil de mes agréables nombreuses écoutes, ça commence bien 2023 avec un OVERHEAD qui évolue bien et se transcende.
PISTES / TRACKS
- CD 1 (44:51)
1. War to End All Wars (8:43)
2. Ghosts from the Future (12:40)
- i) Endless Sleep
- ii) Last Chance to Bail
3. Sail Across the Universe (8:21)
4. The Pilot's Not Fit to Fly (9:18)
5. Sleep Tight Sweetheart (5:49)
CD 2 (44:08)
6. Telepathic Minds (17:17)
- i) Hypnotized
- ii) Random Honesty
- iii) Telepathic Minds
- iv) Back in Time
- v) Reprise: Home Again
7. Tuesday That Never Came (4:03)
8. Planet of Disorder (7:18)
9. Sheep Stay Silent (7:45)
10. Almost Always Near the End (7:45)
Total Time 88’59’’
- Alex Keskitalo: Vocals, flute
- Jaakko Kettunen: Guitars
- Ville Sjöblom: Drums
- Janne Katalkin: Bass
- Jere Saarainen: Keyboards
musiciens / musicians