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CHRONIQUE / REVIEW

Old Rock City Orchestra

Y (Ipsilon)

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Releases information

Release date:

March 15, 2023

Format:

CD

Label:

From:

M.P. & Records

Italie / Italy

Guillaume Desmeules - August 2023

8,5

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

L'Italie est à nouveau à l'honneur avec, cette fois-ci, un jeune groupe de Orvieto œuvrant dans le style jazz rock sombre. Fondé en 2009, OLD ROCK CITY ORCHESTRA était à l'origine formé de quatre membres : Cinzia CATALUCCI à la voix et clavier, Raffaele SPANETTA à la guitare, Giacomo COCCHIARA à la basse et Michele « Mike » CAPRIOLO à la batterie. Leur premier album, « Once Upon a Time », sort en 2012 puis un second, « Back to Earth », en 2014; tous deux contenant une bonne dose d'hard rock des années 70 avec une touche jazz/blues. À la suite du départ de COCCHIARA en 2018, le groupe devient un trio et sorti un troisième album la même année, « The Magic Park of the Dark Roses ».

Avec « Y (Ipsilon)”, sorti en mars dernier, le groupe continue sur la lignée du précédent album, qui avait mis de côté le son hard rock pour mettre plus de l'avant le jazz rock et un son symphonique, avec une touche encore plus sombre cette fois-ci. L'album tourne autour du concept de la lettre « Y » qui symboliserait deux choix de chemins possible dans la vie, le bien et le mal, dont tous deux proviendraient du même commencement et, selon une vision du cycle du monde, de la même fin aussi. Les 11 pièces présentes sur l'album désignent différents passages à travers lesquels émerge une prise de conscience de la dualité qui caractérise l'être humain et, en même temps, le besoin existentiel d'un retour à l'unité.

Débutant sur un air de film d'horreur des années 70-80, la pièce instrumentale « Y » poursuit sur un rythme plus prog symphonique guidé par le clavier pour ensuite s'en suivre un moment plus calme avec un long solo de guitare. Le clavier moog est encore à l'honneur sur « The Warning » pour un groove très hard rock 70's de leur début pour incorporer un rythme bien jazz rock acoustique lors des parties chantées par la voix chaude de CATALUCCI; une courte pièce qui aurait eu le mérite de s'étirer un peu plus!

« Gypsy's Prediction » va plus dans un air rock entrainant au piano ainsi qu'une basse bien jazzy et une voix soprano pour ensuite nous apporter à mi-chemin vers une partie instrumentale mystérieuse et orientale bien sentie. Le coté rock entrainant à la SUPERSTRAMP revient sur « Take my Hand » avec un solo de guitare en final rappelant les belles années du rock psychédélique/hard rock des années 70. « Preacher » démontre à nouveau le côté sombre du groupe avec une touche presque stoner/doom accompagnée par la voix ensorcelante de CATALUCCI; sans aller dans le virtuose, cette dernière apporte un dosage de douceur et de technique bien balancé dans sa voix!

On poursuit le coté plus jazz fusion rythmique sur « No Way » avec une belle touche prog à contre-temps guidée par la batterie de CAPRIOLO qui n'est pas sans rappeler le grand Carl PALMER à certains moments; une de mes favorites de l'album! Le coté symphonique fait son retour dans « Daimon » avec un rythmique plus simple mais très mélodique appuyé par le synthétiseur. « The Magic Pathways » semble provenir d'une pièce traditionnelle Irlandaise en version rock à la sauce GENTLE GIANT; très intéressant comme résultat!

Le jazz revient dans « Stranger » avec, cette fois-ci, un petit côté blues bien senti pour nous laisser sur un ton lugubre en final. Le côté symphonique reprend le flambeau sur « Fly Away » avec un beau trio piano, basse et batterie bien sentie; la chimie des trois musiciens est ici très bien exécuté, le décollage est immédiat malgré l'atterrissage encore une fois trop rapide. On termine le tout avec « We'll Be One » sur une note plus sereine, un peu pour boucler la boucle du bien et le mal, avec une harmonie vocale principale fort bien exécutée et une finale instrumentale qui aurait très bien pu être faite par Richard WRIGHT des FLOYD, grandiose!

OLD ROCK CITY ORCHESTRA nous arrive avec un 4e album qui est encore une fois différent du précédant mais sans pour autant être décevant avec un penchant encore plus jazz fusion sur celui-ci. Les pièces sont encore une fois très bien construites mais auraient pu être un peu plus travaillées et rallongées; mais ceci est l'opinion de votre humble chroniqueur! Ceci marque malheureusement le dernier album de Michele « Mike » CAPRIOLO, décédé l'an passé à l'âge de 34 ans, et l'album en est un excellent hommage avec de nombreux moments à la batterie vibrant d'énergie. L'Italie nous a encore prouvé ici qu'elle est une source inépuisable en talent musical et OLD ROCK CITY ORCHESTRA mérite de sortir de l'ombre.

PISTES / TRACKS

    1 - Y (3:30)
    2 – The Warning (2:23)
    3 – Gypsy’s Prediction (4:35)
    4 – Take my Hand (3:37)
    5 – Preacher (3:26)
    6 – No way (4:11)
    7 – Daimon (3:12)
    8 – The Magic Pathways (2:48)
    9 – Stranger (4:09)
    10 – Fly Away (3:01)
    11 – We’ll be One (4:18)

Cinzia Catalucci - Vocals, Keyboards
Raffaele Spanetta - Guitars, Bass, Vocals, Keyboards
Mike Capriolo - Drums

musiciens / musicians

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