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CHRONIQUE / REVIEW

Neal Morse

The Dreamer Joseph Part One

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Releases information

Release date:

August 11, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Radiant Records

USA

Serge Marcoux - November 2023

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Est-ce que M. NEAL MORSE est le compositeur le plus prolifique du rock progressif ? Depuis 1999, sous son nom ou celui du NEAL MORSE BAND, on compte 30 albums, certains sont doubles. Avec SPOCK’S BEARD, créé en 1992, TRANSATLANTIC et FLYING COLORS, pour lesquels il est un des principaux compositeurs, vous pouvez en ajouter quatorze autres. Mais ce qui est le plus confondant et le plus formidable, c’est le haut niveau de qualité de son œuvre et la teneur mélodique imparable des chansons et des trames musicales qu’il offre à nos oreilles ravies. Clairement, notre homme est talentueux et inspiré. Cette inspiration maintenant orientée par sa foi ne fait pas l’unanimité chez les amateurs de musique. Comme je l’avais fait lorsque j’ai rédigé ma chronique sur « Jesus Christ The Exorcist » j’avise les amateurs de prog qui n’aiment pas l’orientation religieuse de ce musicien d’exception que, de toute évidence, « The Dreamer – Joseph: Part One » est au cœur du sujet. Cependant, ce serait un péché musical de négliger ce nouvel opus.

À l’instar de l’album précédent, paru sous son seul nom, il a assemblé un groupe de musiciens qui a peu à voir avec son groupe régulier, THE NEAL MORSE BAND. En effet, seul ERIC GILETTE est présent et qui plus est, il joue de la batterie sur trois morceaux et de la guitare pour un seul solo, tout un cependant, sur « Wait on You ». À dire vrai si on exclut un solo de guitare de STEVE MORSE (DEEP PURPLE, FLYING COLORS, DIXIE DREGS, etc.) et le chant de TED LEONARD (PATTERN SEEKING ANIMALS, SPOCK’S BEARD, ENCHANT, etc.,), nous connaissons moins le talent musical assemblé pour l’occasion. Notre homme, un multi-instrumentiste accompli, occupe une place importante dans le résultat. Cependant, Il est vraiment primordial de souligner l’apport des nombreuses voix réunies et ce, afin de représenter les divers personnages de l’histoire racontée. Comme c’était le cas dans l’opéra rock précédent. De plus, à de nombreuses reprises, ces voix assemblées forment un chœur rien de moins que divin, comme sur « I Will Wait on the Lord », une évidence oserais-je dire. La plupart des chanteuses et chanteurs utilisés pour l’album avaient aussi participé à « Jesus Christ The Exorcist ».

Cette fois, il ne s’agit pas d’un album double mais, pour autant, je ne ferai pas la nomenclature et la description des seize pièces qui nous font passer soixante-six superbes minutes musicales. À plus forte raison parce que la plupart des pièces se succèdent sans intervalle. Comme il se doit, NEAL MORSE démarre l’album avec « The Dreamer Overture ». Il compte une dizaine de morceaux baptisés ouverture sur sa discographie. Aussi, l’homme sait comment faire pour capter l’attention grâce à sa signature sonore. C’est grandiose, puissant et dynamique. La table est mise pour la suite. Le disque offre encore un large spectre musical, le prog, ne serait-ce que par l’ensemble, mais aussi le rock, du AOR jusqu’au hard, des influences jazz, soul, gospel et classique aussi. On touche même le blues avec « Slave Boy » et surtout « Gold Dust City » et le solo de saxophone un peu salace de JIM HOKE. Il est facile de comprendre que l’histoire et la distribution mettent d’abord en valeur le chant. Mais soyez sans crainte, l’empreinte mélodique du compositeur est telle que la musique et le résultat sont à la hauteur des attentes des amateurs et des standards d’un album progressif de haute teneur. C’est souvent d’une très grande beauté, touchant même, « Wait on You », « I Will Wait on the Lord » et « Why Have You Forsaken Me? » viennent rapidement au cœur et à l’esprit.

Ainsi donc, M. NEAL MORSE continue de démontrer l’étendue de ses capacités. Celle d’offrir une grande et belle musique. Celle de savoir bien s’entourer et, mieux encore, celle de pouvoir nous émouvoir. Je l’ai déjà dit et il me fait plaisir de le répéter, « The Dreamer – Joseph: Part One » prouve, encore une fois, qu’il est un des grands compositeurs de notre époque. Quel bonheur de savoir que nous pourrons commencer l’année 2024 du bon pied puisque la suite, « The Restoration - Joseph: Part Two », est annoncée pour le mois de janvier.

PISTES / TRACKS

    1. The Dreamer Overture (7:05)
    2. Prologue / Before the World Was (5:59)
    3. A Million Miles Away (3:35)
    4. Burns Like a Wheel (2:27)
    5. Liar, Liar (2:58)
    6. The Pit (3:38)
    7. Like a Wall (2:37)
    8. Gold Dust City (5:18)
    9. Slave Boy (3:38)
    10. Out of Sight, Out of Mind (2:45)
    11. Wait on You (6:24)
    12. I Will Wait on the Lord (3:06)
    13. The Dreamer Overture Reprise (0:54)
    14. Ultraviolet Dreams (6:40)
    15. Heaven in Charge of Hell (Eat 'em and Smile) (4:59)
    16. Why Have You Forsaken Me? (3:38)

Neal Morse – Guitars, keyboards, percussion, bass (1, 2, 11, 13-16), drums (14)
Eric Gillette – Drums (1, 2, 13), guitar solo (11)
Steve Morse – Guitar solo (2)
Gabe Klein – Drums (3-11, 15, 16)
Gideon Klein – Bass, guitars (3-7), background vocals (7)
Sam Hunter – Guitars (3-7)
Mark Leniger – Saxophone (1, 15)
Paul Farmer – Harmonica (1)
Jim Hoke – Saxophone (8)
Andre Madacian – Guitar solo (15)
Hunter Keeran – French horn (16)
Harmione Hall, Devon Fowlkes, Kim Mont – Background vocals (2, 3, 6, 8-11, 14)
Josee Klein, Hannah Tyler, Carl Larson, Gideon Klein – String quartet (1, 2, 9-11, 15, 16)
Vanderbilt Blair Children’s Chorus Chorale – 12
April Zachary, Julie Harrison, Amy Pippin, Debbie Bressee – Background vocals (16)

Cast of singers
Joseph – Neal Morse
Judah – Ted Leonard
Reuben – Matt Smith
Potiphar’s Wife – Talon David
Slave Driver – Jake Livgren
Simeon – Wil Morse
Jacob – Mark Pogue
Warden and Prison Guards – Matt Smith, Mark Pogue, Wil Morse, Gabe Klein, Chris Riley

musiciens / musicians

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