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CHRONIQUE / REVIEW

Mariusz Duda

AFR AI D

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Releases information

Release date:

October 27, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

KScope

Pologne / Poland

Marc Thibeault - December 2023

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

L'Intelligence Artificielle (Artificial Intelligence ou ‘AI’ en anglais) semble inspirer le polonais Mariusz DUDA au point d’avoir fait un album sur ce sujet. Le titre de l’album est monté sur le même principe que celui du dernier album de RIVERSIDE. Voici donc ‘’AFR AI D’’, ou la peur de l’IA. J’aime bien que les artistes prennent le temps de séparer leurs créations lorsqu’elles ne s’alignent pas sur la même tangente et DUDA s’assure que le monde comprenne que ceci est un exutoire, un autre ‘univers musical’. Ne vous attendez surtout pas à un album flirtant avec les sons de RIVERSIDE ou LUNATIC SOUL; vous allez entrer dans un monde totalement Électronique, une suite presque logique de sa trilogie du confinement. Mariusz y est seul maître à bord et fait tout sauf les soli de guitare, brillamment exécutés par Mateusz OWCZAREK. On voyage ici dans un monde très influencé par les artistes tels que VANGELIS, TANGERINE DREAM ou Mike OLDFIELD (j’y rajouterais Jean-Michel JARRE).

L’artiste laisse délibérément dans sa musique un ‘vide’ ou “un minimalisme musical spécifique qui laisse place à l’interprétation individuelle” (ses mots). Ça donne également un son et un style un peu Rétro, nous liant aisément avec ses influences des années ’70-’80. Mariusz mentionne avoir utilisé des voix distortionnées ou traitées pour représenter l’intelligence artificielle et la guitare représente ici le facteur humain. Je laisse Mariusz DUDA expliquer l’idée globale derrière l’album d’environ 42 minutes: “Tout le monde a peur de quelque chose. Surtout en ces temps difficiles et incertains. Tout le monde lutte contre ses démons. Avec leurs peurs. Nous ne nous en débarrasserons probablement pas. Mais nous pouvons apprendre à vivre avec. Nous pouvons nous distancier d’eux. Nous pouvons aussi faire en sorte qu’ils cessent de dominer nos vies. C’est ce qu’est principalement « AFR AI D ». Sur l’apprivoisement de nos cauchemars.” Allons-donc voir nos peurs afin de mieux les confronter…

La piste “Taming Nightmares” (Dompter nos Cauchemars) nous met tout de suite dans une ambiance noire, voire un peu épeurant. Les sons et l’ambiance me porte tout de suite à penser à un bon Thriller d’horreur avec une musique faite par TANGERINE DREAM. Froide et nous laissant à nous même, on se sent un peu égaré, les sons de frottements nous laissant croire que quelque chose de mauvais est au tournant d’un couloir mal éclairé. L’agréable solo de Mateusz OWCZAREK nous surprend lorsqu’on entend soudainement sa guitare électrique à environ 01:20 de la fin de la pièce. “Good Morning Fearmongering” (Bonjour Alarmistes) nous amène dans un style Électro très axé sur ce que TANGERINE DREAM ou même KRAFTWERK avait l’habitude de faire: une ligne directrice de percussion avec un ‘riff’ électronique en boucle qui se modifie graduellement jusqu’à devenir très ‘Space’ avant de revenir graduellement à son point de départ. Hypnotique. Puis, “Fake Me Deep, Murf” semble être justement plus ‘Space’, devenant une espèce de Jazz Rock sidéral lorsque le solo de guitare électrique fait son entrée à 01:30 de la fin de la pièce. Efficace. Premier extrait ‘officielle’ de l’album, la pièce “Bots’ Party” a un je-ne-sais-quoi qui nous charme et nous fait taper du pied. Et, encore une fois, la guitare électrique vient rehausser le tout vers 01:20 de la fin avec un superbe solo inondé d’écho.

Nous allons dans le territoire de J-M JARRE & Mike OLDFIELD avec la pièce “I Love To Chat With You”: très axée sur le piano et saturée d’écho, la musique nous flatte comme des vagues douces qui nous caressent les jambes alors qu’on marche le long de la plage avec les pieds dans l’eau. Il y a un petit côté indigène dans la pièce “Why So Serious, Cassandra?” avec ses percussions rappelant des tambours de tribus. Cette pièce a aussi un petit côté entrainant qui me fait penser légèrement à certaines pièces de Mike OLDFIELD. Le rythme et le style musical de “Mid Journey To Freedom” nous ramène plus vers VANGELIS et les trois minutes et quelques poussières passent en courant d’air. Les percussions sont à l’avant-plan de “Embracing The Unknown” et, contrairement aux autres pièces de l’album, la guitare électrique se fait entendre plus rapidement, soit après 02:40. Étant la pièce la plus longue de l’album, il y a ici un mélange de tout ce qui a été précédemment entendu sur l’album. La pièce se termine en douceur, terminant aussi ce spécimen instrumental avec classe.

Oubliez le Mariusz DUDA de RIVERSIDE ou de LUNATIC SOUL, ceci est DUDA version 3.0, celui qui sort son trop-plein d’inspiration par une autre avenue que celles qui nous l’ont fait connaitre. Et c’est très bien ainsi car ceux qui n’accrochent pas à ce style n’auront pas à se sentir obligé de se procurer ce petit bijou instrumental d’Electronica. À ranger avec VANGELIS, TANGERINE DREAM, Mike OLDFIELD, ou Jean-Michel JARRE.

PISTES / TRACKS

    01-Taming Nightmares (07:20)
    02-Good Morning Fearmongering (05:14)
    03-Fake Me Deep, Murf (04:48)
    04-Bots’ Party (05:00)
    05-I Love To Chat With You (03:43)
    06-Why So Serious, Cassandra? (04:56)
    07-Mid Journey To Freedom (03:08)
    08-Embracing The Unknown (08:00)

Mariusz DUDA - Vocals, Keyboards, guitars, sounds
Mateusz OWCZAREK – Guitar solos

musiciens / musicians

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