CHRONIQUE / REVIEW
Marco Bernard
The Boy Who Wouldn't Grow Up
Releases information
Release date:
March 24, 2023
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Seacrestoy
Finlande / Finland
Hauriez Pascaline - April 2023
8,6
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Les Samurai of Prog (TSOP) sont toujours aussi prolifiques ! Ils me surprennent toujours autant, par la qualité et la créativité du contenu de leur musique. Il en va de même avec la pléthore d'albums en duo, impliquant le bassiste MARCO BERNARD et le batteur KIMMO PÖRSTI. Idem, lorsque MARCO BERNARD officie pour les Samurai of Prog, il le fait également en duo avec KIMMO PÖRSTI, et, s'ils sont ensemble sans être ensemble, ils sont en solo. MARCO BERNARD s'est attiré la collaboration d'une bonne vingtaine de musiciens et compositeurs, afin de donner vie à un album concept dédié au mythe de PETER PAN. “The Boy Who Wouldn't Grow Up” est le nouvel album du bassiste MARCO BERNARD. Il emmène les auditeurs dans un voyage musical à travers l'esprit de PETER PAN, l'éternel garçon qui ne grandit jamais. « The Boy Who Wouldn't Grow Up » explore les thèmes de la jeunesse, de l'espoir et de la lutte pour conserver l'innocence dans un monde qui exige la maturité. De surcroît, en s'inspirant de l'histoire de PETER PAN, le compositeur s'appuie à priori sur ses propres expériences vécues durant son enfance, à faire face aux défis de l'âge adulte. Avec des influences diverses, allant du rock progressif des années 70, au jazz/fusion, à la musique classique, au folk, « The Boy Who Wouldn't Grow Up » est un album unique qui vous transporte dans un voyage sonore à travers le temps, du passé au présent, et finalement vers un endroit où les prémices de l'espoir et des rêves n'ont jamais été abandonnés. Dans cet album conceptuel éclectique, MARCO BERNARD collabore avec une pléiade de compositeurs et de musiciens accomplis, provenant d'origines diverses dans le monde. L'habileté du jeu du bassiste et les apports des autres intervenants s'unissent pour raconter l'histoire d'une manière nouvelle et passionnante.
Dès les premières notes, j'ai été subjuguée avec ”Overture" MARCO BERNARD nous embarque durant cette odyssée sonore en variant les scénographies harmoniques par des thématiques tantôt bucoliques, symphoniques, colorées, édulcorées déci-delà avec des percussions ou des cuivres. Cela débute par un paysage sonore filmographique. Pianissimo, la guitare acoustique timidement entre en scène enjouée, colorée. Un chœur orchestral fait front, dominé par des cuivres illuminant de clarté l'annonce de notre héros du moment, en l'occurrence PETER PAN. Cette thématique sera réitérée à plusieurs reprises. La scène suivante laissera place à un thème redondant avec la flûte traversière et le violon, qui dépeignent un paysage bucolique enchanteresse, ponctué au piano par des arpèges harmonieux, aériens et énergétiques. Puis, s'évaporent peu à peu afin de laisser place au synthé annonciateur d'une ambiance atmosphérique, emboîté par la section rythmique quand survient une diversité d'ambiances sonores et multiples, voire explosives avec des frappes sèches à la batterie entrecoupées par des lignes mélodiques harmonieuses, étincelantes à la guitare volubile. S'ensuit les reprises des thèmes au piano, à la flûte traversière, au violon, puis celles des cuivres.
Après « Ouverture » , « Nevers Nevers Land » emmène notre héros vers d'autres horizons plus sereins, moins scénographiques où se juxtaposent divers styles musicaux, à travers lesquels l'ouïe sera transportée vers des ambiances tantôt aériennes, puis lumineuses pour finir colorées. Un paysage multicolore, entre folk et classique, comme ces passages thématiques dans un dialogue onirique à la flûte traversière et au violon. Je l'imagine bien, cette image d'un PETER PAN rêveur. On la retrouve aussi dans l'intro, interprétée cette fois, à la guitare acoustique, au piano et à la flûte. Quant au côté Intrépide, je l'imagine bien aussi. Ici, il est représenté par des couleurs, des tonalités, vivantes, des harmonies fluctuantes, électriques. Avec les frappes sèches à la batterie, le ronflement de la basse, la guitare bavarde, les claviers bien tempérés nous embarquent dans du prog rock bigarré aux frontières de la fusion. A cela, vient s'ajouter la voix suave, où la tessiture se rapproche de celle de PETER GABRIEL.
Avec « The Lost Boys » , le titre s'ouvre par un arpège fugace au piano enchaîné aussitôt en tonalité majeure haut en couleurs de la section rythmique qui progressent vers un AOR teinté entre funk et jazz. Vers la mi-morceau, période seventies, avec un prog proche de celui de GENESIS porté par les voix masculines à la tessiture proche dudit groupe. Puis démarre une période jazz illustrée au piano sur une longue mélodie rythmée, colorée, pour un final filmographique qui nous emmène à "The Home Under The Ground". Voilà à nouveau un morceau à multiples facettes, puisqu'il reprend comme de bien entendu, le thème du concept album de PETER PAN. Il n'en n'est pas pour autant de négliger une empreinte musicale propre au duo MARCO BERNARD et KIMMO PÖRSTI malgré que ce dernier n'apparaît que comme collaborateur. C'est ainsi, que l'on retrouve ce tourbillon incessant de styles musicaux, identités de nos deux complices cités ci-dessus. Ce qui ne devrait pas décevoir les aficionados de (TSOP). Cela commence ainsi : Une mélopée aérienne, en tonalité mineur ou s'accroche un narratif théâtrale laissant apparaître petit à petit, un régal classique, au piano, flûte, violon, vers une courte escapade bucolique au travers d'une sonate qui s'étiole, puis, s'étoffe, devenant symphonie pour un bref instant. Réapparaît ensuite en prog floydien teinté par quelques mesures aux influences jazzy, voire fusion, accentué par les claviers, afin de laisser libre court à la guitare bavarde quelque peu Guilmourienne, devenant virevoltante par des accords aux accents jazz/fusion. Enfin, je fus surprise par l'aisance dont MARCO BERNARD a pu intégrer la thématique de la comédie musicale. Une mélodie harmonieuse, rythmée, parcimonieusement mélancolique, avec une once de douceur, un métissage du chœur des voix féminines et masculines en alternance. Ajoutez à cela un brin coloré de jazz.
« The Pirate Ship (Hook Or Me) » nous entraîne dans une cadence effrénée ou le synthé fait volteface sous les roulements saccadés de la batterie. Agrémenté qui plus est du chant expressif et rugueux des voix masculines appelant au bonheur. Ainsi que les claviers qui illuminent cette composition. Sans oublier le charme de la flûte traversière, les riffs mordants à la guitare et la basse bien présente.
"The Return Home" débute par le timbre feutré à la basse, le piano léger, la batterie en mi-tempo, puis le violon introspectif, l'orgue mélancolique et angoissant mais vivant. Arrive ensuite ce moment de poésie avec la flûte enchanteresse, la guitare et le violon aérien. Une romance acoustique tout en légèreté colorée d'une pointe de jazz. Puis, le crescendo se met en place, à la batterie roulements et saccades, le violon façon JEAN-LUC PONTY, pour un final filmographique. « Lunar Boy » débute tel un vieux vinyle rayé sous fond de country. Mais dès les apparitions de la basse/batterie, elles insufflent un rythme plus rock aux nuances colorées pop/rock du chant. A divers moments dans le morceau, j'ai été marquée par la collaboration du violon à double facettes aux alternances de folk, voire de jazz/fusion. Une guitare à la fois country, mais également énergique variant les effets. Des claviers bigarrés tantôt aériens, lissés ou colorés. Avec ce dernier titre qui clôture cet album, on retrouve à nouveau ce patchwork sonore, identité de (TSOP) et plus précisément des deux têtes pensantes MARCO BERNARD et KIMMO PORSTI. J'ai beaucoup apprécié les compositions savoureuses, la musique vibrante, multicolore, et inspirée de MARCO BERNARD et de ses collaborateurs pour cet opus.
PISTES / TRACKS
- 1. Overture (6:14)
2. Never Never Land (11:25)
3. The Lost Boys (10:20)
4. The Home Under The Ground (9:55)
5. The Pirate Ship (Hook Or Me) (10:37)
6. The Return Home (6:59)
7. Lunar Boy (7:57)
Marco Bernard / Shuker basses
- Octavio Stampalìa / Keyboards
- Brody Green / Drums
- Steve Hagler / Electric guitar
- Marc Papeghin / French horn, trumpet
- Steve Unruh / Vocals, flute, and violin
- Alessandro Di Benedetti / Keyboards
- Ruben Alvarez / Electric and acoustic guitars
- Kimmo Pörsti / Drums
- Sara Traficante / Flute
- John Wilkinson / Vocals
- Mimmo Ferri / Keyboards and additional guitars
- Beatrice Birardi / Xylophone, bongos, tambourine and doumbek
- Gennaro Piepoli / Acoustic and electric guitars
- Marco Vincini / Vocals
- Andrea Pavoni / Keyboards
- Cam Blockland / Vocals
- Carmine Capasso / Electric guitar
- Adam Diderrich / Violin
- Audrey Lee Harper / Vocal
- Daniele Pomo / Drums and percussion
- Marco Grieco / Keyboards, electric guitar, backing vocals
- Matthew Parmenter / Vocals
- Hans Jörg Schmitz / Drums
- Marcel Singor / Electric guitar
- Oliviero Lacagnina / Keyboards
- Marek Arnold / Sax
- Rafael Pacha / Classical guitar
- Charles Plogman / Electric guitar
- Riccardo Spilli / Drums
- Giorgio Mastrosanti / Telecaster guitar
- Juhani Nisula / Electric guitar
- Bo-Anders Sandström / Vocals
musiciens / musicians