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CHRONIQUE / REVIEW

Lifestream

Alter Echo

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Releases information

Release date:

January 23, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Lizard Records

Italie / Italy

Alain Massard - February 2023

8,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

LIFESTREAM est né en 2006, influencé par les dinosaures tels PINK FLOYD, YES, KANSAS et MARILLION pour les 80. Un son varié dans le néo et le prog d’antan sur une pente mélodique et des incursions heavy au détours de breaks bien emmenés; un album, leur 2e, concept en 3 parties sur deux mondes en déclin qui veulent chercher chez l’autre un mieux, utopique au vu de la confrontation entre deux mondes sans issue véritable pour l’un et l’autre. Le chant en anglais à signaler, pas de RPI en somme, allons-y ça me tente bien de ‘feuilleter les pages de cet opus’.

Ego
« Landscape of Loneliness » intro planante progressive, juste pour dire qu’on est bien au bon endroit; ça décolle d’un coup avec riff heavy et claviers bien juteux sur la période néo 80, belle voix tonique en avant; ça continue sur un heavy AOR avec changements de tempo qui ne laissent pas tranquilles, surtout de par l’utilisation des claviers et autres synthés nous aidant à naviguer sur les 70, 80 en quelques secondes; titre frais, engageant et varié malgré cela; la finale donne la part belle à la guitare d’Alberto sur un registre floydien avant que des choeurs folk à la JETHRO TULL viennent emballer ce titre fleuve. « What Went Wrong? » continue et s’engage sur du CAST, JETHRO TULL pour le riff, pour ce côté nerveux, rythmique, hard’n’heavy prog sans le nommer; le break plus soft, bien aérien et cette guitare qui distille du plaisir, qui ramène à un son du nouveau millénaire. « Habitat » interlude spatial sur un LIKE WENDY, un SOLAR PROJECT avec voix-off narratives et synthés bien gras, inondant... l’espace; monolithique de fait avec cette basse accentuée. « The Long Way Home » part sur une ballade latente, douceur mélodique cadencée avec un Hammond derrière, venant de fait flirter avec les grands slows d’antan, la voix de Paolo y étant aussi pour quelque chose; ceux qui faisaient fondre dans vos bras votre promise. Des choeurs et un solo de guitare viennent enflammer la seconde partie, Alberto est vraiment très à l’aise dans cette partie. « Rebirth » continue sur un titre melting-pot avec choeurs, riff AOR prog pour ceux qui ne supportaient pas ce tiroir qui a ses qualités; un break avec une scie musicale? un air en crescendo qui permet un solo guitare après ceux des claviers sur l’ère des MARILLION. « Cryosleep » vient clôturer cette première partie avec un instrumental piano à la base épaulée par Alberto avant qu’Andrea y mette ses synthés à la mode COLLAGE pour noter le ‘gras’ typé des notes de synthés.

Omnis
‘Out of the Caves’ changement d’ambiance pour le deuxième acte avec gouttes d’eau, percussions et sonorité orientale comme préambule. « Pillars of Creation » enchaîne, voix criée, riff heavy, synthés électro new-wave; rythme saccadé; cymbale puis didgeridoo caverneux introduisant un air folk surprenant, limite à danser dessus, si c’est possible puis ça repart sur un air feutré, sur un final des mille et une nuits, le plus innovant et progressif (10/10). « Cradle Lullabuy » des cloches au loin, un choeur, des oiseaux, bucolique. Titre folk acoustique tiens je pense à CANDICE NIGHT d’un coup, notes égrenées et voix rêveuse pour l’interlude. « Seasons Passing By » continue sur l’intermède pour cette ballade piano simple mais efficace, assez mystérieuse, latente, onirique. « Losing Control » vient terminer ce second acte avec un titre estampillé 70, usité, choeurs et rythmique sur du GENTLE GIANT carabiné et complexe, sur la frontière rock et jazzy; titre d’antan pour la voix; break pads avec xylophone puis une guitare spleen à la MARILLION en finale, étonnant et détonant.

Echo
« Awareness » sur une ballade piano au départ, soutenue par la voix limite narrative qui distille une mélodie soft, has been, acoustique guitare puis déclinaison jazzy encore avec un saxo final donnant une ambiance rêveuse, titre qui passe en concept sinon surprenant, bref amenant « Alter Echo » qui vient conclure et le troisième acte et cet album avec le 2e titre long à l’intro western, à la MORICONE; pied de nez à JETHRO TULL rien que pour la voix chaude, montante; lente évolution chaleureuse, claviers soft et gras, ceux qui emplissent l’air, comme ceux d’ANGE aussi. Le tambourin métronomique lance un crescendo au ralenti, idéal en fait pour donner la place à Alberto de sortir un solo dithyrambique qui fait frissonner les poils, les cheveux, ce qui vous reste; et le cri de Paolo mi-guerrier, mi-archange vient terminer le titre.

LIFESTREAM nous a envoyé dans un voyage passionnant, plein d’entrelacement guitare-clavier et d’atmosphères évocatrices; un concept album sur deux mondes divisés par le temps, une musique séparée par le temps des dinosaures qu’elle a pris comme base et dans laquelle elle met son empreinte pour la rendre plus captivante; un son neuf paradoxalement entre mélodie jazzy, rythme heavy prog et luxuriance instrumentale. Ce n’est pas une blague, sans l’avoir en chronique je serai passé à côté, en étant dessus j’applaudis celui qui m’a donné l’occasion de le chroniquer.

PISTES / TRACKS

    Ego:
    1. Landscape of Loneliness (10:47)
    2. What Went Wrong? (5:36)
    3. Habitat (3:23)
    4. The Long Way Home (8:08)
    5. Rebirth (5:01)
    6. Cryosleep (4:32)
    Omnis:
    7. Out of the Caves (1:51)
    8. Pillars of Creation (5:58)
    9. Cradle Lullabuy (2:52)
    10. Seasons Passing By (1:54)
    11. Losing Control (5:33)
    Echo:
    12. Awareness (6:45)
    13. Alter Echo (11:11)

    Total : 73’31’’

- Alberto Vuolato: Guitars
- Andrea Franceschini: Keyboards
- Andrea Cornuti: Bass
- Paolo Tempesti: Drums, vocals

musiciens / musicians

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