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CHRONIQUE / REVIEW

Lazuli

11

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Releases information

Release date:

January 18, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

L'Abeille Rôde

France

Alain Massard - February 2023

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

LAZULI groupe français, l’un des plus reconnus… à l’étranger; groupe étalon avec la particularité de la Léode de Claude. Formés en 1998 ils explosent sur scène avec un son nouveau, frais, sur de la world music et des titres crescendiques envoûtants. Suivis depuis 2007, adorant leurs paroles et cette Léode électrique mi-guitare, mi-synthé, mi-démon. Du rock, folk; pop, sur du ANGE, sur du Peter GABRIEL pour les sons profonds, émouvants et vibrants; sur du SIMPLE MINDS ( attention je ne dis pas que c’est de la new wave non plus) pour les envolées symphoniques; musique du monde où les parties instrumentales ramènent inlassablement au prog. Un 10e album, 11e en tout en incluant leur ‘Dénudé’ fait de reprises unplugged. Peu de chroniques je sens le piège.

« Sillonner des océans de vinyles » avec un texte chaleureux sur l’écoute de 33T, vous savez le disque qui craquait, écoutez-vous allez les avoir les craquements. Mélodie suave enivrante où Dominique abuse de sa voix ensorcelante; le solo amplifie ce moment, bon comme entame, fin trop douce. « Triste carnaval » Dominique à la barre qui égrène son texte, qui risque de rester dans votre tête rapidement; une comptine brassant des souvenirs où l’orchestration se veut en retrait, dommage; ridicule quand on se rend compte que le moment Léode est plus planant que dans les autres albums et amène une singularité éphémère jouissive. « Qui d'autre que l'autre » clavier vibrant, slide guitare et je retrouve le son des LAZULI, celui qui fait fondre; une montée latente, un cri de guitare qui hurle, Arnaud transcende ce titre, et le solo chaleureux, gras, subtil me fait arrêter de penser, c’est beau, on ne sait plus si c’est un titre de 4 ou 8 minutes, le temps s’efface. Génial. « Égoïne » acoustique guitare à la SUPERTRAMP, non à la BARCLAY JAMES HARVEST, oui je ne peux m’empêcher de donner des pistes; titre hymne avec un air à la SIMPLE MINDS pour les notes plaintives comme sur ‘Mandela Day’; bref rien de nouveau ici mais un titre qui doit exploser, en bluffer plus d’un sur scène, à suivre. « Lagune grise » même départ, acoustique et voix; redondance oui, ballade-comptine à écouter dans un pub, une chope de bière à la main en fredonnant le ‘ah-ah-ah’; c’est le solo guitare slide-country-graisseux qui fait partir.

« Parlons du temps » avec un très beau texte, oui il faut se poser un temps et le dire, les textes sont envoûtants, mis en avant et l’orchestration se met de fait en retrait, fait certain sur cette ballade nostalgique, instruments qui me manquent. « Le pleureur sous la pluie » avec un air où le clavier peut encore faire penser à SUPERTRAMP; titre-montée en deux étapes avec encore un solo carabiné d’Arnaud pour s’envoler jusqu’à la fin, qu’il est doué cet Arnaud. « Les mots désuets » qui me renvoient à ces petites complaintes génésisiennes entre deux grands titres, comme interlude; un arpège guitare pour guider les mots de Dominique, texte encore en avant. « La bétaillère » ah enfin une intro prog, je suis dur mais je chronique; le cor sur un air à la James BOND et la voix qui se veut plus soutenue, moins comptine; la digression est nerveuse, la Léode revient sur du LAZULI au son virevoltant, 2e titre superbe je renais. « Mille rêves hors de leur cage » piano-comptine avec Dominique en avant; le moment orchestral est plus dans la continuité que comme un espace franc avec une fin en douceur. « Le grand vide » j’y pensais que cela doit être dur de composer, de trouver des mots pour captiver.

LAZULI avec Arnaud en véritable ‘’frontman guitar’’ donne une suite au magnifique concept album sur Dieter; une musique moderne où le texte est roi, heureusement ‘sauvé’ par les envolées instrumentales. Musique plus simple, moins compliquée, c’est lancé; la pandémie les oriente bien sûr du son world-poétic-mélodic, musique moderne qui pourrait passer en radio, qui risque de poser problème à nombre de progueux qui plongeaient dans les délires musicaux oniriques. C’est le bémol à n’en point douter sur leur dernier opus, un pari pour dépoussiérer ce prog qui se meurt? Pour sortir de cette spirale? Vous aurez le choix de vous mettre à l’écoute des mots, beaux, très beaux mais avec cette société surfaite vont-ils faire mouche... en risquant d’avoir les maux du manque des parties orchestrales; le digibook est très beau pour info.

PISTES / TRACKS

    1. Sillonner des océans de vinyles (5:03)
    2. Triste carnaval (5:03)
    3. Qui d'autre que l'autre (4:36)
    4. Égoïne (5:22)
    5. Lagune grise (5:21)
    6. Parlons du temps (5:05)
    7. Le pleureur sous la pluie (5:04)
    8. Les mots désuets (3:08)
    9. La bétaillère (4:06)
    10. Mille rêves hors de leur cage (6:20)
    11. Le grand vide (5:11)

    Total :54:19

- Dominique Leonetti: Vocals, guitars
- Arnaud Beyney: Guitar
- Claude Leonetti: Léode
- Romain Thorel: Keyboards, French horn
- Vincent Barnavol: Drums & percussion, marimba

musiciens / musicians

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