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CHRONIQUE / REVIEW

Il Cherchio D'Oro

Pangea E Le Tre Lune

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Releases information

Release date:

April 13, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Black Widow Records

Italie / Italy

Philippe André - June 2023

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Ce qui est formidable avec certaines formations transalpines, c'est d'être encore présentes cinquante ans après leurs débuts. C'est le cas ici avec IL CERCHIO D'ORO fondé à SAVONE en 1974, dissout en 1980 et reformée en 2005 avec pas moins de trois membres d'origine.

Il aura réellement fallu attendre l'année 2008 avec la parution de "Il viaggio di Colombo" pour que nous puissions rattacher le Chercheur d'Or à l'école italienne de la musique progressive des années soixante-dix parsemée d'arrangements symphoniques luxuriants et matinée de sections plus rock. Et depuis 2008 nous pouvons affirmer qu'IL CERCHIO D'ORO n'a fait que s'améliorer (je vous recommande particulièrement l'album précédent celui-ci en 2017 "Il Fuoco Sotto La Cenere»).

La quadrature du cercle pour IL CERCHIO D'ORO avec ce "Pangea e le Tre Lune" représentant la terre après l'eau avec "Il Viaggio di Colombo", l'air avec "Dedalo et Icaro", le feu avec "Il Fuoco Sotto la Cenere". La Terre (PANGEE) avait à l'origine trois lunes avec des caractéristiques différentes d'où le titre de l'album, deux de ces lunes entrèrent en conflit et disparurent, n'en laissant donc qu'une seule.

Le voyage terrestre commence avec le titre le plus long de l'œuvre, à demi éponyme "Pangea", bienvenue au plus profond du RPI d'obédience classique, orgue gorgé du soleil méditerranéen (SAVONE n'est qu'à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de GENES), guitare tour à tour lyrique ou véloce, les vocaux de Piuccio PRADAL sont fort corrects (à condition qu'il ne force toutefois pas), la rythmique de la fratrie TERRIBILE donnant l'assise nécessaire aux digressions instrumentales toujours intéressantes (9/10). L'enchainement vers "Alla Deriva" se fait par le biais des solistes, les claviers de Franco PICCOLINI d'une part (l'orgue encore une fois semblable à celui de Mike PINDER) et la six cordes de Massimo SPICA d'autre part, une pièce sans génie mais d'écoute agréable (8/10).

"Dialogo" suit avec un invité de choix, le violoniste originel de QUELLA VECCHIA LOCANDA en 1972 (!) monsieur Donald LAX, en introduction de la pièce (accompagné d'un mellotron) puis dans son mitant avec une intervention plaintive et enfin dans son final sur un ton plus enjoué, un morceau peu chanté qui aurait peut-être pu y gagner à rester instrumental ? (9/10). Seconde moitié de l'éponymie avec "Le Tre Lune" presque aussi étendu que le titre d'ouverture, fort bien chanté par Piuccio PRADAL (il ne force pas même si nous sentons les affres du temps par ci par là...) et le passage narratif de Carlo DEPRATI donne de l'air à cette plage digne du meilleur rock progressif italien (en français dans le texte), mon morceau favori de l'album (10/10).A noter l'intervention à la six cordes électrique de Tolo MARTON qui fut un court temps titulaire du poste chez LE ORME.

Déjà l'avant dernière pièce avec "Dal Nulla Così " où la voix de Piuccio est fort éraillée, c'est la guitare en vedette, très lyrique, dommage que la fin soit si soudaine (7/10). Pour "E La Vita Inizio" un nouvel invité en la personne de Ricky BELLONI qui participa il y a un demi-siècle au troisième et meilleur disque de NUOVA IDEA "Clowns" en 1973 puis à NEW TROLLS pour cinq albums entre 1976 et 1983, sans qu'aucun de ces derniers ne restent dans nos mémoires.....Un "E La Vita Inizio" (8/10) qui demeure une plage agréable sans être exceptionnelle, beau solo de moog de Franco PICCOLINI et de guitare du précédent nommé Ricky BELLONI, puis deux brefs soli d'orgue et de piano du même PICCOLINI.

Le titre bonus "Crisi" aurait pu rester aux oubliettes du rock il n'aurait manqué à personne, un morceau rocknrollant plus que commun que le pourpre profond aurait probablement récusé. Conclusion, une très bonne œuvre qui ravira avant tout les supporters du rock progressif italien dont je fais partie. Même si cela reste subjectif, j'ai trouvé ce "Pangea" un poil inférieur au disque précédent de 2017.

PISTES / TRACKS

    1. Pangea (8:59)
    2. Alla Deriva (7:53)
    3. Dialogo (5:58)
    4. Le tre Lune (8:33)
    5. Dal Nulla Così (5:31)
    6. E la Vita Inizio (6:39)
    7. Crisi (Bonus Track, CD only) (4:21)

Piuccio PRADAL: Vocals, Guitar
Guiseppe TERRIBILE: Bass guitar, Vocals
Gino TERRIBILE: Drums, Vocals
Massimo SPICA: Guitar, Backing Vocals
Franco PICCOLINI: Keyboards

With:
Ricky BELLONI: Electric Guitar on track 6
Donald LAX: Violin on track 3
Tolo MARTON : Electric Guitar on track 4
Carlo DEPRATI: narration on track 4

musiciens / musicians

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