
CHRONIQUE / REVIEW
Great Wide Nothing
Hymn For Hungry Spirits Vol II

Releases information
Release date:
January 20, 2023
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Self-Released
USA
Philippe André - February 2023
9,0
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
La géométrie variable correspond aux besoins et aux envies en fonction des circonstances…Mais qu'est-ce qu'il nous raconte le chroniqueur là ? Je m'explique, j'avais beaucoup apprécié le premier album de GREAT WIDE NOTHING au printemps 2019 et pas du tout le deuxième en novembre 2020....Alors quid du troisième, surtout qu'il est présenté comme la seconde moitié de l'opus précédent ? (Il suffit de regarder la jaquette). J'avais en 2019 dit que GREAT WIDE NOTHING était un croisement de RUSH et de EMERSON LAKE and PALMER avec de fortes intonations heepiennes dans les duels guitares/claviers.
Le titre d'ouverture ici "Blind Eye To A Burning House" ressemble fort à un boogie woogie de STATUS QUO, vous dansez, vous tapez du pied, plus rock que progressif mais gouleyant au possible, une fois dans votre tète, il n'en sort plus (8/10). Le titre le plus court de l'album "The Portal and the Precipice" est aussi le moins plaisant de mon opinion, malgré l'orgue omniprésent et arrondi de Dylan PORPER qui le triture à l'extrême (6/10).
Le très rock "Viper" qui suit et c'est peu de le dire, n’est pas trop à mon gout non plus, trop basique pour se démarquer de la masse musicale commune, dommage (7/10), il est sauvé par un refrain et des notes de piano bienvenues dans sa seconde moitié, une pièce qui s'écoute néanmoins. L’avant dernière pièce "Inheritor" est bien plus passionnante, plus dans l'esprit du premier album, avec le chant habité mais soyeux de Daniel GRAHAM et un gimmick de six cordes qui me rappelle THE CLASH dans sa première partie et THE CURE dans sa deuxième, facile à mémoriser comme le titre inaugural, j'aime beaucoup (9/10), qui a dit que les années quatre-vingt ne nous avaient laissé aucun héritage ?
Le meilleur pour la fin avec la partie deux de "To Find The Light" (la partie un étant sur le disque précédent) une perle digne de "The View from Olympus" qui figurait sur le premier album de la formation d'ATLANTA en 2019, presque vingt minutes d'un intense bonheur que l'on ne voit pas passer, les quatre premières minutes sont instrumentales, les vocaux de Daniel à leur meilleur, il ne force pas son timbre (ce que l'on peut lui reprocher dans les titres 2 et 3 du présent disque), les guitares sont d'un absolu lyrisme, la rythmique ad hoc, merci à Jeff MATTHEWS, et la partie instrumentale suivante qui débute à 7:50 et s'étend jusqu'à 15:25 (presque huit minutes donc) est un pur moment de félicité musicale (10/10) qui se clôt par un final dantesque magnifié par les claviers et les chœurs de Dylan PORPER, il faudra repenser à cette plage si nous devons désigner les tops morceaux de l'année.
PISTES / TRACKS
- 1) Blind Eye To A Burning House (6:55)
2) The Portal And The Precipice (3:40)
3) Viper (5:45)
4) Inheritor (5:23)
5) To Find The Light, Part Two (19:58)
Daniel GRAHAM: Bass, Guitars, Vocals
Dylan PORPER: Keyboards, Guitars, Supporting Vocals
Jeff MATTHEWS: Drums
musiciens / musicians