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CHRONIQUE / REVIEW

District 97

Stay For The Ending

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Releases information

Release date:

October 20, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Spirit Of Unicorn Music

USA

Alain Massard - October 2023

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

DISTRICT 97 formé en 2006, sortant un album bluffant de créativité en 2010; du prog rock sublimé par la voix excentrique et variée de Leslie; du rock métal technique tirant vers LIQUID TENSION EXPERIMENT, sur des breaks des FAITH NO MORE. WETTON et BRUFORD les ont suivis parlant alors de qualité, de fine expertise musicale; du heavy metal et du jazz, son avant-gardiste qui ne ressemble à aucun autre genre; du rock progressif moderne, du new prog avec ce 5e album.

« Stay for the Ending » met les pieds dans le plat directement proposant un rock alambiqué, nerveux où la voix de Leslie dénote des vois progressives communes; ici c’est doux, plaintif, enjoué, rythmé, comme l’air très complexe, un peu sur un RUSH plus symphonique; une sensation forte de musique virevoltante; le break avec un solo prog métal déjanté et un clavier mélodique, ça commence fort. « Mirror » avec l’intro limpide, liquide, progressive; le riff qui suit met le feu, le phrasé enfonce le clou, l’air ne rentre pas dans les carcans progressifs conventionnels, ici c’est énergie, souplesse et harmonie travaillée; le piano, l’air sur un Joe JACKSON qui aurait pensé rock plutôt que pop; le break violent avec batterie et guitares en avant d’être rejoints par un piano solennel; Leslie et Jim pour un final à la PORCUPINE TREE et un crescendo jouissif, une baffe; j’ai cru entendre à un moment Peter GABRIEL c’est vous dire. « Many New Things » et la baffe d’entrée, air ambiant invitant à la léthargie, pad électronique qui dérive sur un air pop new wave à la Björk, saisissant; la basse redondante frippienne de Tony LEVIN en songe; un solo guitare crichtonien oui SAGA est dans mes cordes, bref ça continue. « Crossover » oui un jus de MEER que j’avais adoré il y a peu, une sonorité fraîche, tiens le clavier qui se la joue ‘’perfect’’ comme Adam HOLZMAN jouant avec WILSON; ah le refrain break heavy à la ‘Thrak’ qui accompagne Leslie, cela semble désaccordé mais c’est super travaillé, compliqué, désorientant et désopilant. « Divided We Fall » part sur un rock nerveux, tendance pop avec Jim qui vient l’aider aux voix; un air enchanteur allant vers les ambiances feutrées groovy-jazzy et hard, le tout bien mélangé; il faut prendre le temps mais c’est bien novateur, bien foutu.

« Life Cycle » intro spatiale, aqueuse, cristalline; une basse wilsonienne pour jeter le climat, une ballade de fait avec un final qui va enfler vers un style plus tendu et Leslie qui pose délicatement sa voix dessus. « X » intro vous aurez compris, lisant le titre suivant; basse, basse vrombissante, éthérée et « X-Faded » arrive, rock à la Chrissie HYNDE au départ; très vite un riff caverneux vient jeter le trouble; Leslie haute en voix, il faut s’y habituer je le concède mais après c’est le pied pour ne pas dire Nirvana, sublime; morceau naviguant sur la douceur/ révolte musicale et une explosion au refrain qui donne humidité dans le dos jusqu’au final tribal. « Deck is Stacked » riff à la SUICIDAL TENDENCIES, SCATTERBRAIN sur ‘Here comes trouble’, rythmé, énergique, groove profond heavy, toujours une sonorité du maître JACKSON en fond; un break avec solo zappien, sur un FAITH NO MORE bien frappé; l’écoute prolongée, comme au temps du prog fait que le son s’amalgame agréablement; tiens un solo batterie à notre époque, bluffant pour oser mettre Jonathan en avant, il le mérite avec ce frappé typé et singulier “The Watcher » piano en bois métronomique; percus de Jonathan, Leslie en a capella; ça monte enfin sur un air convenu, la magie prog opère de fait; la basse de Tim imposante; observatrice et créatrice d’un son avant-gardiste Leslie en impose; le riff acéré contrant une mélodie piano enfantine juste avant la débauche instrumentale, une explosion saccadée rattrapée par ce piano; finale en deux temps avec un son saccadé envoûtant.

DISTRICT 97 le groupe pas le film avec un 7 de moins, quoique dans le film c’était ambiance barjot, incroyable, décapante; des thèmes musicaux divers, des influences variées qui donnent un son unique; des thèmes sur l’expérience humaine avec ses hauts et ses aléas; un son amalgamant rocks progressifs divers et nouveaux; une composition où la performance musicale se mélange et s’arrange à donner du nouveau son, prodigieux; WALLENBERG qui a travaillé avec ALAN PARSONS n’est pas là par hasard; un condensé de rock progressiste qui se fait fi des critiques futures, un album avec la sensibilité des MEER, avec le côté rageur d’un PORCUPINE TREE, d’un RUSH, d’un Joe JACKSON, un très bel album.

PISTES / TRACKS

    1. Stay for the Ending (4:46)
    2. Mirror (8:41)
    3. Many New Things (5:37)
    4. Crossover (5:30)
    5. Divided We Fall (5:00)
    6. Life Cycle (6:54)
    7. X (1:15)
    8. X-Faded (4:27)
    9. Deck is Stacked (7:30)
    10. The Watcher (9:38)
    Total : 59’18’’

- Leslie Hunt: Vocals
- Andrew Lawrence: Keyboards
- Jim Tashjian: Guitars, Vocals
- Tim Seisser: Bass
- Jonathan Schang: Drums, Percussion

musiciens / musicians

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