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CHRONIQUE / REVIEW

Despite the Reverence

Stress Of Evolution

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Releases information

Release date:

April 14, 2023

Format:

Digital

Label:

From:

Self-Released

Canada

Alain Bourguignon - October 2023

8,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Une formation qui peut se targuer de jouer avec le même line-up pendant 10 ans et de produire cinq albums de grande qualité ce n’est pas fréquent. C’est le cas de DESPITE THE REVERENCE (Canada) qui a sorti ‘’Stress Of Evolution” ce 14 avril. Que trouvons-nous dans cet album au titre ambitieux ? Du classic rock très direct, des arrangements épiques, du heavy métal, de l’acoustique reposant, de la ballade et des titres lourds et puissant. Il fallait un accompagnement spécifique à chaque pièce dont, parfois, le titre indique le contenu. Globalement, le thème central, la ligne directrice, est l’envahissement de la technologie dans nos sociétés, l’asservissement de nombres de nos contemporains et leur dépendance aux terminaux, drones et autres gadgets ainsi que l’emprise des religions et la corruption de la classe politique. La conséquence directe, immédiate, est la quasi-absence de besoin d’échanges humains. La distanciation croissante et le manque d’empathie.

« Cyborg » nous propulse dans l’album d’une ruade bien sentie : rythmique pesante marquée, guitare lourdes et bavarde (couplets), chant clair (refrains) alternant avec une voix puissante et colérique (couplets). Les paroles, lyriques, évoquent le phénomène Cyborg avec inquiétude, comme un présage de fin (When its over, fear tomorrow Save your saviour All prays, plead to stay Fear tomorrow, all pray, plead your name Your day, Cyborg’s way). « Khali Yuga » Intro sombre, menaçante, avant l’explosion hard rock bien menée. Les voix alternent. C’est entraînant, fort bien mené, comme un clin d’œil aux leaders du genre dans les années 90. « Khali Yuga » est l'une des périodes du cycle humain qui est finalement la destruction menant à la renaissance. « Suprise, Kill, Vanish » Ici le riff principal a été inspiré par LAMB OF GOD mais mute, en cours, vers quelque chose de bluesy. La frappe sèche accompagne superbement ce texte interprété avec emphase. Une partie distincte, avec spoken words, nous tient en haleine à propos de ce « Suprise, Kill, Vanish » qui, en effet, son forfait commis lors d’un guet-apens, disparaît comme il est survenu. Passons au hard rock typé 80 pour ce « Primate Centurion ». C’est viril, bien soutenu rythmiquement, avec une guitare nette et ces voix qui ponctuent de « oh, oh, oh, oh » le chant clair. Un hymne de stade qui suit le thème évolutif du singe à l’humain puis à l’intelligence artificielle (oxymore parfait utilisé ad nauseam).

La mort du vulgum pecus et – même – du servum pecus (troupeau servile ou la plèbe du titre) sacrifié sur l’autel d’une « culture » autorisée, paresseuse, est narrée avec brio dans « Killing Phlebs ». C’est très propre sur soi. De belles variations rendent la plage tout à fait intéressante. Guitare acoustique, voix posée et chant apaisé. « Fears Of Our Fathers » est LE moment le plus calme. Belle chanson introspective sur la transmission de la peur de manière générationnelle. Quelques arpèges de guitare acoustique introduisent la pièce éponyme qui reste en mid tempo pour évoquer la douleur croissante qui accompagne les importants changements qui accompagne l’évolution de l’espèce. Belle relance de la basse qui entraîne tout le monde à la vitesse supérieure. Le final est plus appuyé. « Human Obsolete » est presque une chronique en lui-même. Il s’agit d’un Hard Rock groovy, droit, honnête, qui met l’accent sur notre possible obsolescence. « Thinning The Herd » Retour de la six cordes acoustique avec un jeu des plus séduisant avant le Trash Metal puissant, massif, basé sur des signature rythmiques complexes. Des voix furieuses nous parlent de la sélection naturelle qui ne conservera que les plus forts. Gros son, type rouleau compresseur, pour introduire « War Machine ». Accalmie pour les couplets puis relance et, en définitive, alternance. Un morceau très marquant de l’album. « At My Door Knocks Death » Est, lent, lourd, métallique. Il pourrait faire penser à des pionniers anglais tels que BLACK SABBATH. C’est juste une impression puisque le morceau se montre évolutif, complexe et surprenant. Bon choix pour parler de l’hypocrisie des religions et du pouvoir corrompu et corrompant. DESPITE THE REVERENCE joue avec différents registres et chacun pourra y trouver des styles qui ont fait les beaux jours du Rock puissant des XXe et XXIe siècle. Et la dernière, « Disco Death Tech » Il restait un morceau dans les tiroirs. Avec un sens de l’humour décalé, la formation a entrepris de le jouer comme un disco-métal bondissant, une pièce de fête qui trouverait aisément sa place en rappel.

Les thèmes forts de cet album sont idéalement mis en valeur par une musique passionnante, prenante, puissante. La complexité ne leur étant pas étrangère, DESPITE THE REVERENCE nous livre un album impeccable.

PISTES / TRACKS

    1. Cyborg (05:41)
    2. Khali Yuga (04:33)
    3. Surprise Kill Vanish (04:42)
    4. Primate Centurion (06:11à
    5. Killing Plebs (03:54)
    6. Fears Of Our Fathers (01:45)
    7. Stress Of Evolution (05:02)
    8. Human Obsolete (04:24)
    9. Thinning The Herd (03:56)
    10. War Machine (04:55)
    11. At My Door Knocks Death (05:43)
    12. Disco Death Tech (04:01)

    Album Length (54:53)

Jon Fast: Guitars, Backing Vocals
Tom Liska: Lead Vocals
Jordan Poelzer: Bass
Brad Zimmer: Drums

musiciens / musicians

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