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CHRONIQUE / REVIEW

Cold Flame

A Circus In Paradise

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Releases information

Release date:

February 1, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Starring Records

Royaume-Uni / UK

Mario Champagne - September 2023

7,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Créé en 1984 par l'auteur-compositeur-interprète Pat ROWBOTTOM, COLD FLAME était initialement le premier groupe à rendre hommage à l’immense JETHRO TULL sur les terres de la Reine. Une formation expérimentée qui jouit d’une stabilité dans ses rangs depuis plus de 20 ans, et qui fêtera bientôt son quarantième anniversaire. Son style musical est généralement axé sur le blues, le rock et le « folk » rock, avec de fortes inclinaisons progressives soulignées par des introductions musicales accrocheuses, de longs passages instrumentaux où sont mélangés différents styles dont parfois du jazz, du folk, du hard rock et des passages plaisants de musique du Moyen Orient. Et comme on se plait à rendre hommage à TULL, la flûte fait belle figure, avec classe. « A Circus to Paradise » est leur seizième album, issu d’une gestation de deux années, et je dois avouer que je n’avais jamais entendu parler d’eux avant. Neuf chansons sont disponibles sur le format CD, mais cinq titres supplémentaires sont disponibles sur la version téléchargeable, titres auxquels je n’ai pas eu accès pour cette chronique.

Les chansons abordent différentes thématiques sombres, sérieuses et angoissantes de notre époque dont la politique internationale, les risques de pandémie, la guerre, le changement climatique et ses impacts destructeurs qui déjà nous affectent tous dans notre quotidien. Il y a malgré tout, dans ces chansons écrites par ROWBOTTOM, des passages lumineux qui viennent égayer le propos.

L’album comprend plusieurs bons morceaux, et le premier, « Passport To Oblivion » indique dès les premières mesures qu’on fait face à une excellente production qui met bien en valeur les instruments. Ici, dans cette pièce instrumentale, on s’éclate dans une atmosphère fluide du Moyen-Orient qui devient rockeuse. L’album aligne quelques morceaux dépassant les 10 minutes, et on remarquera à l‘écoute, l’excellent travail d’intégration de bruits et sons au sein des musiques proposées. Dans « The Deep Blue », une chanson sur la mer et le BREXIT, les cris des mouettes et le rugissement de la mer, les tintements de cloche et le bruit des vagues s’écrasant sur les côtes, s’immiscent avec soin. Grâce à la flûte, on se sent près de TULL mais pour la dynamique instaurée, ZZ TOP fait du pied, même s’il y a une bonne dose de mélancolie dans certains passages.

La chanson titre de l’album nous imprègne de l’atmosphère des grands chapiteaux, dans une ambiance de cirque où l’homme par ses facéties dirige sa propre destruction. Il y a de la nervosité, de la passion et de la colère dans l’ambiance punk rock qui surgit, même si les superbes cuivres nous orientent vers un ton funky ! « Eye Of The Storm » reprend sur la trame des incidents climatiques, avec un passionnant solo de saxophone, où les bruitages de bestioles de marais et les cris de la tempête s’intègrent à la perfection. « Lost Or Found » chante la guerre en Ukraine, mais c’est la qualité des prestations à la guitare qui éblouit. Une courte et simple chanson sur les tragédies horribles de la guerre qui ne ressort pas vraiment du lot malgré ses quelques qualités. « Last Flight » revient sur l’impact de l’homme sur le réchauffement climatique. On y retrouve une atmosphère très « seventies », où guitares et flûte à la TULL font leurs effets. Le chant et les chœurs m’ont paru manquer de naturel mais la musique entraînante et lourde vaut le détour.

Arrive le brillant dernier tiers de cet album. Un dernier tiers qui m’a vraiment bien plu pour son énergie et l’engagement de cette équipe. « Manifesto », c’est un Opus rock dynamique et incendiaire à la DEEP PURPLE, au souffle de révolte face à l’ineptie de la classe politique britannique face à des crises comme celle de la COVID. Avec « The 11th Hour », on a droit à une critique sur les classes sociales dirigeantes qui feront rentrer l’humanité dans le mur pour conserver leurs privilèges. Un thème pas évident mais qui s’exprime par l’entremise d’intéressants changements de rythmes au piano qui font penser à du SUPERTRAMP, et par des passages narrés de médias qui font penser à du KAPREKAR’S CONSTANT. On y ressent des similarités par moments avec du PINK FLOYD avec des doses très nostalgiques et dramatiques, sans oublier un petite section au piano jazzy qui égaie un court instant avant que tout redevienne sérieux et tristounet. Le dernier morceau au titre paradoxal, « Tomorrow Was Another Day » traite du cauchemar COVID tel que vécu par la population britannique, et dont les effets sont encore notoires. Mon morceau préféré sur cet album. A noter le solo de guitare énergique qui s’allie dans cette excellente composition à une flûte volubile et inspirée.

Pour la musique et les textes proposés, cet album est impressionnant, cependant je suis moins fan de la voix qui seulement en quelques endroits a su m’impressionner. Comme bémols, à quelques endroits vous noterez des fins abruptes, et quelques morceaux longs m’ont semblé inutilement longs. Malgré cela, le professionnalisme des musiciens et la cohésion du groupe sont très évidents. En plus, le talent de compositeur de ROWBOTTOM n’est pas à contester. Si vous ne connaissez pas encore cette formation, tentez l’aventure avec les trois derniers titres, où le niveau est excellent ! Titres préférés : les trois derniers ! Bonne écoute!

PISTES / TRACKS

    1- Passport to Oblivion (4:19)
    2- The Deep Blue (14:34)
    3- A Circus in Paradise (6:44)
    4- Eye of the Storm (11:50)
    5- Lost or Found (3:26)
    6- Last Flight (6:17)
    7- Manifesto (8:06)
    8- The 11th Hour (12:12)
    9- Tomorrow was another day (7:13)
    Available on download format only* :
    Doves *
    Press Pause for Limbo *
    Sand Man *
    Last Flight (radio version) *
    Manifesto (early version) *

Pat ROWBOTTOM - Vocals, Bass Guitar, Synth & Piano
Phil MARKE - Drums, Vocals & Speech
Mark PARKINSON - Flute
Joe ORBAN - Keyboards, Piano, Synths & Electric Guitar
Adam HUTCHINS - Keyboards, Piano &Piano Accordion
Simon DOWLING - Electric & Acoustic Guitars
Claude PARAVANO - Electric & Acoustic Guitars
David CONNER - Electric Guitar (7)
Paul NEWLAND - Violin (8)
Dan HALL - Electric Guitar (4)
Guest musicians :
Guy SMITH - Tenor Sax (4,8)
Jon PEACOCK - Trumpet (3)
Jo BIRCHER - Alto Sax (3)
Neil SCALES - Additional drums/percussions (1,4,5), Synth, Strings & Keyboards (4,5,8), Acoustic & Electric Guitar (4,6), Mandolin (4,6)

musiciens / musicians

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