CHRONIQUE / REVIEW
Ascher
Beginnings
Releases information
Release date:
March 15, 2023
Format:
Digital
Label:
From:
Three In One Records
USA
Mario Champagne - May 2023
7,4
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
« Beginnings », comme son nom l’indique, est le premier album de ce nouveau quatuor de Fort Walton Beach, en Floride, nommé « ASCHER », constitué de musiciens ayant développé leurs expériences musicales au sein de plusieurs autres formations, et qui décidèrent en 2022 de former un trio qui développa plusieurs morceaux instrumentaux dans la foulée. La volonté de présenter quelques morceaux avec des paroles enclencha la recherche d’un chanteur, et Kyle GRAVES fut l‘élu. Bien que sa voix ne soit pas très puissante, disons qu’elle se marie bien avec le rock progressif mélodique décliné qui tend vers le style rock FM où le panorama sonore aligne des guitares à profusion et des claviers au son « vintage ».
L’album de 57 minutes, disponible au format digital seulement, comprends cinq morceaux instrumentaux et quatre chansons qui traitent, si j’interprète bien le sens des textes, de dépression, de la recherche du sens de la vie, de la place de l’individu dans la société, et des vérités et mensonges qui divisent la société. « What The World Can ‘t Give » est à mon avis la chanson dotée des paroles les plus solides et poétiques, avec sa pertinente critique sociétale. Mais personnellement, c’est avant tout les morceaux instrumentaux qui sont venus me chercher.
Cela part en trombe avec « Beginnings » à la somme vertigineuse de guitares élégantes qui se suivent et s’entrelacent, qui génèrent une grosse poignée de vers d’oreilles, dans ce dynamisme échevelé à décoiffer un Tommy SHAW, car on sent des influences de STYX, de RUSH et de TRANSATLANTIC dans cette composition au rendu énergique, et aux percussions incisives. Dans « In The Clear Distance », la voix de GRAVES manque un peu de tonus, prenant parfois des intonations à la Dennis DeYOUNG, mais la prestation est honnête, dans un morceau qui rappelle encore le STYX des années 80, mais avec un petit aspect jazz rock funky qui rend cette composition au rythme rapide très lumineuse.
« The Great Divide » passe par une atmosphère plus calme, émotionnelle et solennelle sur le thème de la division, thème d’actualité aux USA. Fait intéressant, pour une étude comparative, une version instrumentale est servie en bonus, « The Instrumental Divide » qui est devenu mon morceau préféré de cet album. Pour ma part, la version sans voix me semble plus percutante et attachante. Un brillant morceau qui génère un petit frisson, pour compléter un album très honorable pour un premier jet !
La très étrange « De Profundis », aux paroles et au développement musical inusités, pourrait être perçue comme une prière, une demande à l’aide pour sortir d’une situation inextricable. Une musique plutôt rébarbative en introduction, sauvée après la troisième minute par la salve instrumentale où les synthés entament une section plus lumineuse et ragaillardie, comme un passage de l’ombre à la lumière. « What the World Can't Give » débute en mode acoustique, mais bonne surprise, elle gagne en intensité, devenant ainsi, grâce à la ferveur soutenue des protagonistes en mode hard rock, la chanson la plus percutante de cet album.
Comme mentionné précédemment, j’ai bien aimé toutes les pièces instrumentales car les solos de guitares démontrent de la créativité, les compositions sont établies dans l’optique d’enchaînements mélodieux et pas dans la recherche de démonstration technique poussée à l’extrême. Une belle réserve qui donne lieu à des morceaux soient dynamiques et funky, riches en amalgames de riffs hard rock ou « bluesy » où les guitares se succèdent (« Ransom For the Righteous », « Nail Soup ») ou sinon, nostalgiques et mélancoliques (« Wheels Turning Now »).
En effet, si vous êtes amateur de guitares, vous serez agréablement servis. Pour sûr, les morceaux instrumentaux sont irréprochables, dynamiques et échevelés. J’ai un peu plus de réserve sur la performance chantée, les morceaux étant desservis par une voix un peu hésitante, mais qui s’en tire toutefois honorablement. Quant à la production, elle n’est pas mal, rendant justice à un album à la cohésion certaine, qui devrait plaire à tous ceux qui aiment un rock progressif accessible et sans complexité à outrance. Titres préférés : « Ransom For The Righteous » et « The Instrumental Divide » pour la partie instrumentale, « What the World Can’t Give » et « In The Clear Distance » pour la partie chantée. Bonne écoute !
PISTES / TRACKS
- 1. Beginnings (6:03)
2. In the Clear Distance (5:06)
3. The Great Divide (7:44)
4. Ransom For the Righteous (6:18)
5. De Profundis (7:58)
6. Nail Soup (5:27)
7. What the World Can't Give (6:03)
8. Wheels Turning Now (4:11))
9. The Instrumental Divide (Bonus Track) (7:44)
Doug BOWERS - Keys, Acoustic & Electric Rhythm Guitars, Bass Guitar, Lead and Backing Vocals, Drum/ Percussion Programming.
Blake DICKESON - Acoustic & Electric Rhythm Guitars
Rob PEREZ - Lead & Rhythm Electric Guitars
Kyle GRAVES - Lead & Backing Vocals
musiciens / musicians