CHRONIQUE / REVIEW
A Flying Fish
El Pez Que Volo - Act I - The Nest
Releases information
Release date:
November 3, 2023
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Apollon Records
Mexique / Mexico
Mario Champagne - November 2023
5,7
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Oh Boy ! Par où commencer ?! Bon, il y a un mec, probablement mexicain, vu que le projet part du Mexique, fervent disciple de tout ce qui tourne autour des doctrines bouddhistes, dont le prénom Râhoola, s’inspire probablement de celui du fils de Bouddha, disons à quelques lettres près. Il se dit un être inter dimensionnel, et je vous rassure, n’ayez pas peur, pas d’extraterrestre en vue, mais plutôt quelqu’un qui s’affiche sur sa page Facebook avec une cagoule aux airs de gros matou qui pourrait nous laissez croire qu’il s’intéresse aussi aux mangas japonais, où aux masques de catcheurs mexicains.
Pas d’allure tout cela ? Rappelez-vous quand même que CAPTAIN BEEFHEART se pavanait avec un masque de truite sur la couverture d’un de ses albums. Bon ! Anyway ! Pour comprendre les motivations de ce personnage plutôt « space », sachez qu’il nous propose une œuvre artistique qui combine des doctrines initialement incompatibles basée sur des textes chrétiens et bouddhistes à travers une approche jungienne (autrement dit une psychanalyse) d’imbrication multiculturelle.
Les présentations faîtes, parlons de ce projet hors norme, fantaisiste et qui n’a probablement pas grand-chose à voir, à mon avis, avec le rock progressif car ce qui nous est proposé, c’est l’histoire d’un gros poisson-chat qui eut une liaison consentie avec un oiseau pour donner naissance au premier poisson volant appelé Teezûck, dans ce qui constitue l’Acte 1. Ça pourrait passer pour une histoire de DISNEY, vu le manque de détails scabreux! Toujours est-il que ce Râhoola, qui s’occupe de tous les instruments, s’est associé les services d’une horde de chanteurs, dont certains font sûrement dans l’opérette, qui interprètent des personnages qui racontent et chantent cette histoire qui fait vraiment pièce de théâtre sur fond de musique classique, de musique de cabaret aux aspects vaudevillesques, avec quelques élans rocks dans le style de QUEEN, et un passage métal Prog dans le dernier titre.
Pour ne pas perdre les auditeurs dans un flot verbal digne du débit de la chute Montmorency, un livret de 21 pages est fourni pour suivre l’histoire si le cœur vous en dit. Et il est drôlement nécessaire, car il y a une pléthore de personnages qui discutent en chantant et sans manuel, « goodbye » la compréhension ! Et de plus, certaines voix font parfois dans l’incompréhensible. Alors là, bonne chance!
Bon ! A la base, je crois qu’il faut être amateur de pièces théâtrales à la Broadway pour apprécier ce genre de démonstration bavarde grâce à la surabondance de personnages, bruyante, arythmique et peu digeste. Pas moyen de profiter des démonstrations musicales, pas assez de temps mort entre les dialogues, et en plus, la musique varie d’un dialogue à l’autre. En fait, ici les dialogues et les textes priment sur la musique. Pour mon malheur, et par devoir, je me suis tapé l’ensemble des titres et deux cachets de Doliprane, car globalement, cela m’a bien tapé sur les nerfs. Cela dit, sans vouloir être strictement négatif, la dernière minute du morceau n° 8 et la première minute du morceau n° 9 sont pas mal, ainsi que la pochette de l’album. Sans oublier les voix de Myrthala BRAY et Margil VALLEJO qui sont exceptionnelles.
Râhoola, quand il ne fait pas des petites voix étranges, chante aussi super bien sous sa cagoule de matou. Bon cela s’adresse à un public « particulier », remarquez les guillemets, et je n’ai vraiment pas su m’attacher à l’histoire de ce poisson mutant névrosé qui cherche à vaincre ses peurs, et dont la déprime m’a bien gavé pendant cet incessant verbiage « cartoonesque ». Je suis conscient qu’il y a des thématiques sociétales d’importance sous-jacentes traitées dans ces dialogues, et que ces textes qui ne déméritent pas et cet assemblage musical (subventionnés par l’État mexicain parce que là d’où viennent les êtres inter dimensionnels, il n’y a pas de sous) ont dû prendre un temps fou et un travail monstrueux. Mais je n’ai pas mordu à l’hameçon! Que dire de plus? Cette histoire de poisson donne quand même faim, et au risque de subir une malédiction karmique inter dimensionnelle, je dois aller m’occuper de mon filet de truite meunière. Bon appétit !
PISTES / TRACKS
- 1. Obertoora (2:44)
2. Genezees (9:27)
3. Teezûck (04:51)
4. Fear Thyself (1:46)
5. Twin Snails (4:57)
6. Upon a Star (03:22)
7. Holy Fruit (3:25)
8. A He̊-Kuree Dream (04:09)
9. Mama, Papa! (4:08)
10. Destiny Calls (3:32)
Râhoola – Keyboards, Piano, Guitars, Bass, FX, Drums Programming, Choir & Orchestra, Concept, Story & Script, Composition, Recording, Edition and Mixing, Artwork.
Musical Guest:
Jesús VERGARA – Composer of “Hikuri”, “Cocay” & “Ekk” sampled in “Holy Fruit” (“Ekk” co-written with Râhoola)
Cast Members (In order of appearance) :
Râhoola - Râhoola & member of the Flying Chorus
Margil VALLEJO - Namazöoh & member of The Flying Chorus
Myrthala BRAY - Aleekãnto & member of The Flying Chorus
Göran SETITUS - Da̐oom
Râhoola – Teezûck & El-Gabǎal
Laura VARGAS - Frauzz
Viin ANGELINI - Dollos & member of The Flying Chorus
Francia SOFÍA - Lo̍ohna
Luis MORA - He̊-Kuree
musiciens / musicians