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CHRONIQUE / REVIEW

Verbal Delirium

Conundrum

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Releases information

Release date:

November 25, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Bad Elephant Music

Grèce / Greece

Alain Massard - December 2022

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

VERBAL DELIRIUM fondé en 1999 pour donner une autre image du rock progressif, groupe en dehors du carcan prog musical aimant MARILLION sur lequel ils tombent et qui leur fait penser différemment la musique avec un son prog et psychédélique des années 60 et 70, avec des touches heavy et jazzy. L’expérimentation les amène de fait à fusionner PINK FLOYD, CARDIACS, QUEEN bien sûr, MUSE. Un 4e album de prog dark heavy jazzy pop théâtral inclassable finalement au son actuel et moderne dont je vais vous conter les morceaux.

« Falling » intro atmosphérique dantesque avec voix polyphoniques et chœurs ça me rappelle la folie XTC; un riff brutal, sons désaccordés et menaçants comme un réglage avant le début du show; grandiose art-rock, l’une des plus belles intro de l’année avec celle de MILLENIUM dernièrement qui amène « In Pieces » mélodie aux réminiscences des QUEEN et THE BEATLES; Jargon joue de sa voix accompagné d’un chœur d’opéra rendant le titre grandiloquent; break sombre prog à donf sur des claviers mystérieux amplifiant le côté symphonique théâtral de l’opéra, le final sur les EPICA. « Intruders » change de ton avec une comptine fraîche et optimiste, les BEACH BOYS en sourdine; le refrain avec les voix à la QUEEN; break samplé de violons, chœurs pour un délire verbal musical me rappelant SPARKS, XTC, la bande son de ‘Phantom Of The Paradise’; créatif et jouissif avec l’instrumental plus lourd en contrepartie pour l’orage grandiloquent et la folie musicale. « Children of Water » suit sur un clavier envoûté, une voix à la Joe PAYNE, forte, ténébreuse, puissante, émouvante. QUEEN peut dormir tranquille, je suis heureux que VERBAL DELIRIUM use enfin de ce créneau créatif; ambiance mystérieuse entre spleen et latence et un Jargon frémissant, superbe. « Conundrum » où le rock des Balkans revisité? Celui de BREGOVIC? Saxo et clarinette font le bœuf sur un tempo tonique; instrumental où l’orgue vient se mêler amenant un air folk-jazzy manouche alambiqué, étrange mais le frénétique tient la mise; la montée finale en crescendo semble sortir d’une prise de 320 volts, étonnant.

« The Watcher » survient titre étrange, grinçant, limite discordante; puis ballade soft d’un coup arrondissant les oreilles; la ligne mélodique surprend dans le sens inverse et le clavier finit par faire fondre; le premier tiers et la folie des SPARKS créative m’atteint, la guitare devient heavy, le break tonitruant en crescendo électrique; final avec chœurs éthérés et Jargon qui nous berce de sa voix inimitable avec un air festif explosif. « Neon Eye Cage » jazzy-soft pour titre folk-ballade à la QUEEN, soul music aussi; la voix plus feutrée me rappelle SAGA, la seconde période, le break clavier stéréo agresse positivement les oreilles; ça monte calmement, mélodiquement jusqu’à la dérive instrumentale où guitare et claviers se renvoient les notes avec force et gravité, George me ramenant un instant au maître MALMSTEEN; bluffant, outro jazzy. « Fall from Grace » vient terminer l’album avec une mélodie tout en finesse; la ballade qui fait passer de QUEEN à SAGA avec un son feutré, fruité, langoureux où la guitare vient rapidement accompagner Jargon; la déclinaison lance le solo qui tue, arrache, triture et laisse pantois, l’un de ceux qui te fait dire que le prog, l’art-rock musical a quand même un truc en plus, et que tu es content que peu pourront écouter ce chef d’œuvre, paradoxe progueux de fait.

VERBAL DELIRIUM a sorti un album riche musicalement, varié, créatif, bien ancré art-rock; des compositions de qualité avec Jargon en tête, développant un rock-pop moderne alternatif fantasque et fantastique; lyrique et mélodique, grandiloquent et aérien, sublime et... sublime! Une approche hors-norme où le lyrisme de Jargon éclaire l’obscurité, où les notes ciselées et brillantes renvoient à des airs ténébreux alternant la beauté et l’émoi. Une fusion menée de voix de maître avec un psychédélisme des années 2023. Grandissime.

PISTES / TRACKS

    1. Falling (2:51)
    2. In Pieces (4:59)
    3. Intruders (5:30)
    4. Children of Water (5:42)
    5. Conundrum (6:32)
    6. The Watcher (9:03)
    7. Neon Eye Cage (9:30)
    8. Fall from Grace (5:53)
    Total: 50’00’’

- John 'Jargon' Kosmidis: Vocals, keyboards, piano, composer, production & mixing
- George 'K' Kyriakidis: Guitars
- Nikolas Nikolopoulos: Flute, saxophone, Mellotron
- George 'La Trappe' Pagidas: Bass
- Stelios 'Primordial' Pavlou: Drums

With:
-Marios Ivan Papoulias: Violin on “Falling - In Pieces”
-Nicolas Nikolopoulos: Saxophones, Clarinet on “Conundrum”
-Nikitas Kissonas: Backing Vocals on “Falling - In Pieces” and “Intruders"
-Leonidas Petropoulos: Backing Vocals on “Falling - In Pieces” and “Intruders"
-Konstantina Vretou: Backing Vocals on “Falling - In Pieces”
-Eva Miliou: Backing Vocals on “Falling - In Pieces”

musiciens / musicians

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