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CHRONIQUE / REVIEW

Venus Principle

Stand In Your Light

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Releases information

Release date:

May 27, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Prophecy Productions

Royaume-Uni / UK

Alain Massard - June 2022

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

VENUS PRINCIPLE c’est le nouveau projet de 6 anglo-suédois ayant traîné leurs instruments dans divers autres groupes et naissant en 2019; du rock classique, du rock sombre et atmosphérique, du post-rock stoner, du rock doom décadent et des hymnes musicaux d’où dégouline de façon nauséabonde la pureté de la lumière. L’oxymore idéal métamorphosant ce nouvel art-rock croisant mélodies et profonde introspection thérapeutique; beauté sombre, obscurité éthérée. VENUS PRINCIPLE c’est quelque part la résurgence métallique d’ANATHEMA et l’une des suites des CRIPPLED BLACK PHOENIX, groupe stoner imprégné des PINK FLOYD période psyché. Un groupe avec des membres d’AT THE GATE et ISON qui sort un bijou et que je voulais chroniquer, alors plus d’attente.

« Rebel Drones » pour le titre qui met l’ambiance, qui montre l’étendue du talent de ce jeune compo prometteur. On me reproche souvent de trop décortiquer et rechercher les groupes réminiscents, mais c’est un peu le but je trouve de vous aider à imaginer le son dudit groupe; bref ça balaie dur du côté prog métal shoegaze post rock et psychédélic rock, tout simplement et là vous n’en saurez pas plus. L’ambiance est envoûtante. « Barricades » sur une mélodie sombre à la limite du doom enjoué, une basse vrombissante amenant le récepteur sur des sons flirtant les PARADISE LOST et autres ANATHEMA, à RIVERSIDE pour ce synthé graisseux; j’y retrouve même du sang musical que distille les KLONE et surtout ce son latent plaintif joué par THE DOORS. « All These Words » oui vous avez bien compris, cette veine musicale va baigner, suinter et se retrouver au dédale des microsillons tout le long de l’album, même si ici je ressens l’atmosphère typique des 70’s pour le son de la guitare, pour les chœurs, pour cette rengaine sombre, joviale et entêtante. « Days of Summer » intro délicate au piano et voix susurrée, des chœurs divins, les sirènes ne sont pas loin comme sur un MOSTLY AUTUMN avec Olivia puis une envolée digne d’un PINK FLOYD dans ‘The Trial’; il y a de fait une fusion symphonique austère et doom pleine de douceur. « The Lord He Giveth and He Taketh Away » et cette base piano au départ qui renvoie à ANTIMATTER, ANATHEMA pour un crescendo monolithique vibrant, envoûtant, Daisy nous y aidant bien; le final en decrescendo spleen, émouvant.

« Shut It Down » avec guitare réverbérante, phrasé puis explosion au refrain divin, attention vous allez sombrer là; c’est beau, c’est une fusion de genres qui amène au firmament musical; à mi-parcours ce vrombissement slide solo guitare saturée va renvoyer à l’extase car la rencontre des PINK FLOYD, ANATHEMA et CRIPPLE BLACK PHOENIX ne peut laisser indifférent, meilleur titre selon moi. « Kindle the Fire » montre que cet album va chercher loin ses ambiances avec une base country jazzy dépressive, mélancolique; l’autre côté du prog bien mort qui s’est métamorphosé tel une chrysalide en ce nouvel univers qu’est l’art rock, une composition musicale incluant des genres des dernières décennies pour n’en synthétiser que le meilleur. « Drag Nets » revient à un air plus lourd, le tempo avec basse et batterie en avant; la voix de Daisy sur celle d’Anneke lors de ses prestations effrénées sur THE GATHERING; la montée, le refrain, l’apport du saxo à un moment, celui du synthé électro puis la montée finale saxo-voix fait vibrer les poils (cheveux et torse pour ceux qui n’en ont plus beaucoup), bref le second morceau parfait. « Sanctuary » me renvoie au meilleur d’ANTIMATTER pour cet air doom sombre sur une mélodie spleen, où les nappes de synthé créent des nappes musicales nuageuses; un peu de MOGWAI, une mélodie mélancolique de toute beauté, l’oxymore parfait; la montée est ponctuée de ce solo aigu accompagné d’un chœur oppressant. « The Haunting » intro mantra, clavier vintage, Daisy ajoute un plus, on est plus stoner ici, une belle escapade qui montre l’étendue de leur savoir et « Stand in Your Light » pour le titre final, ballade susurrée au tempo ralenti, juste ce qu’il faut pour se plonger dans un état de prostration; un moment de sérénité.

VENUS PRINCIPLE n’a pas inventé un son nouveau, il l’a créé par synthèse successive de ses écoutes, de ses recherches, il a réussi le tour de force de sortir un album magnifique associant la lumière et l’obscurité pour une clarté tamisée, une de celles que l’on pourrait retrouver là-haut au Paradis; il y a la beauté, la Religion, le respect et l’introspection, il y a là un chef-d’œuvre pour une fusion sidérante. Bref, allez-vous engloutir dedans encore et encore et vous adhérerez car lorsque le sombre et la lumière s’entrecroisent il y a toujours de la création.

PISTES / TRACKS

    1. Rebel Drones (10:33)
    2. Barricades (6:49)
    3. All These Words (4:45)
    4. Days of Summer (5:51)
    5. The Lord He Giveth and He Taketh Away (4:25)
    6. Shut It Down (6:29)
    7. Kindle the Fire (6:01)
    8. Drag Nets (6:17)
    9. Sanctuary (5:50)
    10. The Haunting (4:49)
    11. Stand in Your Light (6:17)
    Total: 68’06’’

Daniel Änghede: Vocals, Guitar
Mark Furnevall : Keys, Guitar, Vocals
Daisy Chapman : Vocals, Piano
Jonas Stålhammar : Guitar, Keys
Ben Wilsker : Drums
Pontus Blom : Bass

musiciens / musicians

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