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CHRONIQUE / REVIEW

Tribe Of Names

Evolver

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Releases information

Release date:

November 4, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Bad Elephant Music

USA

Mario Champagne - December 2022

6,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Voici le premier album de TRIBE OF NAMES, (« la tribu des noms » ; on se demande bien ce que cela veut dire !!) un quatuor originaire de Philadelphie qui dit faire dans le « Art rock », et qui n'est pas en réalité leur premier opus, car avant la formation se dénommait VALDEZ, et elle avait publié un album en 2017 qui s'intitulait « This ». À la suite de deux changements de « line-up », ils auraient perdu le droit à leur dénomination originale, ce qui explique ce changement, car on peut imaginer qu'ils ont fait face à quelques querelles légales. Tous sont membres de l'ex-Groupe VALDEZ, sauf la nouvelle recrue, le guitariste Karl EISENHART qui vient rejoindre Simon GODFREY de TINY FISH et de SHINEBACK, Tom HYATT d'ECHOLYN et Scott MILLER.

Fruit d'une longue gestation, crise due à la COVID n'aidant pas, dans une période où l’industrie musicale était en pagaille, trois années donc ont été requises pour créer et enregistrer leurs huit chansons où un fort accent sur la guitare électrique a été imposé. Il en résulte une œuvre plus ou moins progressive, qui souvent résonne comme du rock pour les radios FM. Avec le premier titre éponyme, on a droit à une bonne surprise dans les quatre premières minutes, et on se dit, « bien, ça augure bien » tout en étant excité comme une mouche, avec ces minutes instrumentales bien inspirées mais tristement, la section chantée plombe un peu le rythme si bien lancé, mais globalement on sent que ce premier morceau a été cajolé dans sa conception, car il est riche en changement directionnel tout en restant dans un type de son assez « mainstream ».

Dans « They Live To Cry », parlons du chant qui est ici plus affirmé, et qui dans le style et l'intonation pourra faire penser à du TEARS FOR FEARS. Quant au morceau lui-même, il est plutôt ordinaire, mais il donne la chance de mettre en valeur de beaux élans sur la guitare électrique, soit la force du groupe. « Liar, Liar » et « Everyday Hainted » sont deux autres titres aussi « pépères ». Dans « Liar, Liar », j'ai cru entendre chanter George MICHAEL, un titre qui devrait plaire sûrement à la ménagère de 50 ans et plus. « Everyday Haunted » se lance dans des ambiances de synthés atmosphériques lentes et agglutinées pendant que le chanteur nous fait son meilleur numéro de Roland ORZABAL. Mais cela ne lève pas du tout...et ne va nulle part.

Avec « White Nile », un regain de vigueur et d'intérêt devrait vous assaillir, avec des passages qui se veulent plus lourdement appuyés après un court crescendo où l'intensité dramatique a su faire boule de neige. Ils ne font pas dans la démonstration technique, car cela évolue lentement en exploitant plusieurs ambiances différentes, où la mélodie règne et tous les instruments ont suffisamment d'espace sonore pour être bien entendus. Tout est bien défini et clair, et en même temps, il flotte cette impression de très grande lenteur, comme s'ils avaient tout leur temps ! Et ils prennent leur temps, tout en essayant de rendre cela intéressant et percutant. Bien fait !

Dans « The Last Unsung Girl », on s'éloigne encore du Prog car on va vers un rock Pop commercial très lent, où le chant se rapproche de celui de SUPERTRAMP au niveau style, mais la guitare dans le dernier droit instrumental vient un peu sauver la mise. « Mayfly » avec son chant et ses guitares bien présentes nous ramènent dans les années 90 avec des chansons du type de celles de « Grapes of Wrath ». Ici, l'habituel passage instrumental aux trois quarts du parcours se montre menaçant et pêchu, mais, on reprochera à ce titre son manque d'audace, en se contentant de demeurer dans le giron d'un pseudo country chargé en testostérone qui fait du surplace.

Pour conclure, pourquoi pas se faire une pièce épique de quatorze minutes, mais elle en fait un peu moins en fait. Observation étonnante, depuis le début de cet album, très souvent les morceaux sont moins longs que ce qui est indiqué, avec des secondes de silence au début et à la fin, et cela peut aller jusqu'à une minute de différence avec la durée annoncée. « Dirt On The Inside », démarre bien, dans une ambiance aux notes cristallines du style qu'affectionne la troupe de TEARS FOR FEARS. La prestation vocale demeure toujours aussi honorable. En revanche musicalement parlant, c'est très lisse, léché et calculé, comme dans plusieurs des titres tranquilles de cet album. Cela manque de dynamisme sauf dans les passages instrumentaux où ils arrivent à surprendre avec de bonnes idées. Ces musiciens, à mon avis, ont choisi un style musical très gentil et doux, un brin trop convenu. Cependant, c'est très mélodieux et hyper accessible. Rien de compliqué. Le chanteur et les musiciens excellent, ont le sens bien, mais malgré les quelques morceaux où ils ont légèrement montré les dents, on a l'impression de faire face à une Ferrari condamnée à circuler en zone scolaire. Il y a sûrement une bête sauvage sous ce capot qui pourrait faire monter les décibels et l'excitation d'un cran. Titres préférés : « Tribe of Names », « White Nile » et « Dirt On The Inside » par endroits. Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1. Tribe Of Names (8:20)
    2. They Live To Cry (4:54)
    3. Liar, Liar 0(3:58)
    4. Everyday Haunted (2:56)
    5. White Nile (8:58)
    6. The Last Unsung Girl (6:33)
    7. Mayfly (4:34)
    8. Dirt On The Inside (14:16)

Simon GODFREY- Vocals & Guitar
Tom HYATT - Bass
Scott MILLER - Drums
Karl EISENHART - Guitar

musiciens / musicians

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