top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Tim Bowness

Butterfly Mind

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

August 5, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Inside Out Music

Royaume-Uni / UK

Serge Marcoux - June 2022

8,7

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Il serait facile de croire que quarante ans de carrière, une participation variée à une quarantaine d’albums ainsi qu’une collaboration de longue date avec STEVEN WILSON pour NO-Man résulterait en une reconnaissance assez large et une popularité à l’avenant pour un artiste. Pourtant malgré la pertinence de ses propos et ses qualités musicales, TIM BOWNESS n’a pas une notoriété à la hauteur de son œuvre. Que cela ne tienne, notre homme persiste et signe en nous offrant son septième album solo, « Butterfly Mind ».

Cette fois encore, TIM BOWNESS a collaboré à la production avec son vieux complice, BRIAN HULSE. Un certain STEVEN WILSON a fait le mixage. La réussite de sa recette musicale est le résultat d’un savant dosage aux quantités variables d’art-rock, de prog bien sûr, de pop, de rock classique et de touches ambiantes. Lorsque nos oreilles se mettent à table, tournante bien sûr, on sait que la saveur sera au rendez-vous et typiquement la sienne. Cet heureux mélange d’atmosphères, au goût quelquefois mélancolique ou aux sursauts énergiques fait de « Butterfly Mind » une magnifique occasion à saisir pour celles et ceux qui ne connaissent pas, ou trop peu, cet artiste talentueux. C’est aussi un musicien qui sait bien s’entourer. La section rythmique est formée de l’ancien batteur d’ELBOW, RICHARD JUPP, et de NICK BEGGS, est-il besoin de le présenter, à la basse et au Chapman stick. Je ne dresserai pas liste complète qui se trouve dans cette page de toute façon. Mais des noms comme PETER HAMMILL, IAN ANDERSON, GREGORY SPAWTON (BIG BIG TRAIN), entre autres, constituent des ingrédients de qualité pour une recette gagnante. Cependant, il faut noter que la musique reste toujours typiquement celle de TIM BOWNESS. Son empreinte musicale est telle qu’elle utilise les talents réunis pour améliorer notre appréciation de Sa musique.

L’album a été enregistré entre le mois d’octobre et le mois de septembre 2021. Contrairement au précédent, « Late Night Laments », il a pu être enregistré en studio en présence de collaborateurs. Ainsi, TIM a pu interagir avec les musiciens et cela lui a offert plus de latitude pour surprendre l’artiste et les auditeurs potentiels. Un des morceaux les plus intéressants pour moi est « Dark Nevada Dreams ». Cela tombe bien puisque c’est le plus long. Le morceau utilise le type de contrastes que notre homme aime bien utiliser. Il avoue aimer ce qui est doux-amer. ‘’J'aime les contrastes entre l'optimisme et le pessimisme, la beauté et la laideur, l'humour et la tragédie, le primitif et le sophistiqué, etc. Cela se reflète à la fois dans ce que j'écoute et dans ma propre musique.’’ Ici, les propos un peu noirs tranchent avec une musique qui reflète une certaine positivité. On y entend le violon de BEN COLEMAN avec qui il a collaboré avec le groupe No-MAN il y a trente ans. Le suave solo d’orgue de DAVE FORMULA (MAGAZINE) apparaît comme par enchantement et rehausse encore plus ce superbe morceau. Lorsqu’on écoute « Always the Stranger », on réalise la qualité de la section rythmique que forme RICHARD JUPP et NICK BEGGS. Le titre de la pièce émane du nom de son tout premier projet solo des années 80.

Un morceau comme « We Feel » est particulièrement efficace avec une assise résolument rock et une basse bien en évidence. Ici BOWNESS démontre sa capacité à nous surprendre, à offrir un texte adapté au climat de la pièce, ‘Nous leur ferons peur, nous leur ferons du mal, nous leur ferons ressentir ce que nous ressentons’. Notre homme peut produire de superbes moments où la beauté et l’atmosphère s’offrent à nos oreilles captivées, « It’s easier to Love » et « Lost Player » sont de parfaits exemples de ce talent qu’il a. Un autre moment d’émotion et de beauté m’a été procuré par « About the Light That Hits the Forest Floor ». La douceur de la basse, les balais sur la batterie et cette voix envoutante, feutrée, caressent nos tympans. Les effets électroniques et le violon de COLEMAN empêchent toute résistance. On s’imagine presque dans un lounge prog ! Comment ne pas aimer ? Alors, à votre tour laissez-vous séduire par les diverses ambiances que TIM BOWNESS a créées pour « Butterfly Mind ».

PISTES / TRACKS

    1. Say Your Goodbyes, Pt. 1 (2:22)
    2. Always the Stranger (2:50)
    3. It's Easier to Love (5:13)
    4. We Feel (4:53)
    5. Lost Player (3:13)
    6. Only a Fool (4:33)
    7. After the Stranger (1:15)
    8. Glitter Fades (4:50)
    9. About the Light That Hits the Forest Floor (3:49)
    10. Dark Nevada Dream (8:26)
    11. Say Your Goodbyes, Pt. 2 (1:59)

- Tim Bowness / Vocals, backing vocals, synths, samples, ukulele, Fx

With:
- Richard Jupp / Drums
- Nick Beggs / Bass & Chapman Stick
- Ian Anderson / Flute
- Dave Formula / Keyboards
- Peter Hammill / Lead & backing vocals
- Martha Goddard / Vocals
- Gregory Spawton / Bass
- Mark Tranmer / Vocals
- Saro Cosentino / Guitars
- Nicola Alesini / Saxophone
- Devon Dunaway / Vocals
- Stephen W Tayler / Mixing
- Ben Coleman / Violin

musiciens / musicians

bottom of page