CHRONIQUE / REVIEW
Threshold
Dividing Lines
Releases information
Release date:
November 18, 2022
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Nuclear Blast
Royaume-Uni / UK
Alain Massard - December 2022
8,6
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
THRESHOLD s’est formé en 1988 autour de Karl GROOM, initiateur de LANDMARQ, PENDRAGON et SHADOWLAND. Le groupe a subi plusieurs changements de line-up et versé dans le métal progressif de base; Damian WILSON parti c’est Glynn qui revient au bercail pour ce 12e opus entraînant et progressiste. Album abordant l’acceptation de l’autre dans notre monde fracturé, c’est parti.
« Haunted » entame tourbillonnante, mélodique et rythmé par un riff métallique; break acoustique en écho au spleen touchant et un premier solo de Karl tout en sensibilité secondé des pads de Johanne. « Hall of Echoes » suit sur un morceau métallo-synthétique futuriste en mid-tempo et AOR avéré; échange de parties calmes et chatoyantes avant un duel entre Karl et Richard; texte sur l’antichambre de la mort et titre où le synthé fleure bon les 80. « Let It Burn » continue avec un Glynn au fait, textes sur le désordre climatique; des ruptures de rythme, du prog métal pêchu et maîtrisé, calibré avec un son bien gras; final avec solo et ambiance éthérée religieuse. « Silenced » enfonce le clou avec un vocoder qui passait bien durant les 90; un single néo-prog synthétique, mélodique au refrain millimétré, convenu aussi qui s’en sort par un solo fondant et un final aux samples orchestraux. « The Domino Effect » pour l’un des deux moments épiques, plus de 10 minutes au compteur; ambiance à la Symphony X plus métal mélodique que progressif, trois moments dont un break néo-atmosphérique où les claviers ramènent un temps à KANSAS avec vocal cotonneux, un solo à la Petrucci stratosphérique et un final wallien où Richard montre son aura tel un certain Ruddess; grosse pièce rondement menée entre technicité et émotion.
« Complex » revient au son métal-synthé lorgnant un temps sur LINKIN PARK; air digne des 80 consensuel; le riff saccadé rappelle aussi les travaux de STAR ONE; break hard et synthé pour un jam au couteau et déluges de notes techniques symphoniques pour éviter de se poser. « King of Nothing » apparaît pour le titre le plus heavy, survitaminé, tendance cette fois 90; Un EVANESCENCE masculin, un riff teigneux et Glynn en avant; un single d’antan en nu-métal prog où le break et le solo permettent d’accrocher. « Lost Along the Way » intro hard-FM et air à la EUROPE, pour stades enfin quand c’était l’époque. Un peu de FOREIGNER aussi, d’ASIA pour la voix dans le refrain enflammé, bref toutes les grosses pointures; titre sans âme en fait sauvé par un solo synthé me ramenant à BANKS et la 3e mouture du GENESIS. « Run » retombe dans ce travers son des 80-90, c’est beau mais on est en 2022 quand même; l’air trouvé est énergique et convenu et Glynn surjoue; encore une fois c’est le solo qui sort le titre de la torpeur. Enfin « Defence Condition » intro prog, cad effets, chœurs, synthés cinématiques; riff gras, Glynn qui surfe sur la batterie métronomique; break symphonique et pompeux et ça repart sur le rythme saccadé; break guitare spleen et on y retourne sur le même versant sur un final perceptible; les deux dernières minutes ambiantes, spatiales et sympho puis fortement métalliques montrent là l’empreinte du groupe.
THESHOLD sort donc un album bien calibré, qui sonne dans le déjà-vu; oui j’en attendais plus de ce groupe trop en retrait sur la scène métallo-progressive délivrant du bon sans verser dans ce petit plus qui en ferait un excellent album. Glynn apporte le plus pour donner le pep à chaque titre, Karl et Richard mettent bien le feu avec leurs divers soli, la basse est très bien calée avec Steve et Johanne, mais il y a ce mais; l’étincelle qui fait vibrer et te laisser coi à la fin de l’album, bref je continue à en espérer un peu plus.
PISTES / TRACKS
- 01. Haunted (5:05)
02. Hall of Echoes (6:17)
03. Let It Burn (6:49)
04. Silenced (4:37)
05. The Domino Effect (11:03)
06. Complex (5:49)
07. King of Nothing (5:07)
08. Lost Along the Way (5:20)
09. Run (3:59)
10. Defence Condition (10:42)
Total : 64’48’’
- Glynn Morgan: Vocals
- Karl Groom: Guitars
- Richard West: Keyboards
- Steve Anderson: Bass
- Johanne James: Drums
musiciens / musicians